La presse algérienne et les médias sociaux reviennent sur le parcours de Kamel Daoud au Goncourt. Revue des commentaires.
Pour El Watan, Kamel Daoud n'a pas démérité. Il était même "si près du but..." Le quotidien généraliste algérien écrit : "Alors que tout le monde s'attendait à ce que l'Algérie obtienne son premier Goncourt de l'histoire, le jury en a décidé autrement, préférant Pas pleurer de Lydie Salvayre à Meursault contre-enquête de Kamel Daoud." Selon le site internet Algérie Focus, tout s'est joué dans un mouchoir de poche. "C'est au 5e tour que l'écrivaine s'est distinguée avec 5 voix, contre 4 voix pour le virtuose écrivain algérien Kamel Daoud, en course pour ce prix grâce à son roman Meursault contre enquête, édité chez Actes Sud."
TSA, Tout sur l'Algérie, autre site algérien, titre : "Kamel Daoud échoue in extremis à décrocher le Goncourt" et signale que "Kamel Daoud était parmi les quatre finalistes et même parmi les deux favoris pour son roman Meursault, contre-enquête avant de rappeler que "Kamel Daoud a déjà obtenu plusieurs prix en Algérie et en France, dont celui de François-Mauriac".
"Je ne suis pas lauréat du Goncourt"
Dans la foulée du verdict du prix, Kamel Daoud annonce sur Facebook et Twitter : "Je ne suis pas lauréat du Goncourt (...) Ça s'est joué à un cheveu. Merci à toutes et à tous. Et à bientôt..." Les commentaires ne se sont pas fait attendre. Sur Facebook notamment. Pour Khaled Chengab, "l'essentiel est ailleurs". Car le talent de Kamed Daoud "est maintenant connu et reconnu partout et c'est ça qui est important. Les distinctions viendront." Jocelyne Ginestet se dit "furieuse encore une fois du copinage avéré ! Selon elle, Pas pleurer, le livre de Lydie Salvayre, "est intéressant mais facile par rapport" à celui de Kamel Daoud. Pour Amina Bkm, l'auteur a "définitivement gagné le coeur" de ses lecteurs. "Et c'est tout ce qui importe en réalité. Merci Monsieur Daoud !" Même son de cloche du côté d'Anna Marcuzzi : "Vous avez toutes les raisons d'être fier. Il en fallait du courage pour s'attaquer à un monument de la littérature française et de le faire en français, dans un français de rêve - peut-être d'ailleurs parce que dans un français rêvé... Bravo et merci."
"Les jurés n'aiment pas que la messe soit dite avant l'heure !"
"La reconnaissance des lecteurs est beaucoup plus importante que celle des pairs", écrit Radia Amrani. Sur ses pas, Yacine Boudjio confie : "C'est pas rien d'arriver jusqu'à ce niveau. Même le fameux Céline n'a pas été couronné du prix Goncourt." Sur Twitter, GabrielPeri (@GabrielPeriGH) écrit que Kamel Daoud méritait "ce Goncourt mais pas en France". Sophiaskander (@sophiaskander) estime que "c'est mieux ainsi". Car "l'attribution de ce genre de prix n'est jamais innocente". Zenafi (@ZENAFI1) demande à notre auteur de ne pas perdre espoir : "Il y en aura d'autres, des Goncourt, et vous avez toute la vie devant vous pour le décrocher avec un autre roman." Le mot de la fin est donné à Abdel Azzouz : "Je vous ai écouté hier dans Boomerang sur Inter, c'était très bien mais est-ce que ça ne vous a pas porté préjudice ? Les jurés n'aiment pas que la messe soit dite avant l'heure ! Continuez à nous donner du plaisir à vous lire. En attendant, je vais boire un bon verre de Meursault en menant une contre-enquête sur ce Goncourt 2014 !"
À l'année prochaine.
le point fr
Pour El Watan, Kamel Daoud n'a pas démérité. Il était même "si près du but..." Le quotidien généraliste algérien écrit : "Alors que tout le monde s'attendait à ce que l'Algérie obtienne son premier Goncourt de l'histoire, le jury en a décidé autrement, préférant Pas pleurer de Lydie Salvayre à Meursault contre-enquête de Kamel Daoud." Selon le site internet Algérie Focus, tout s'est joué dans un mouchoir de poche. "C'est au 5e tour que l'écrivaine s'est distinguée avec 5 voix, contre 4 voix pour le virtuose écrivain algérien Kamel Daoud, en course pour ce prix grâce à son roman Meursault contre enquête, édité chez Actes Sud."
TSA, Tout sur l'Algérie, autre site algérien, titre : "Kamel Daoud échoue in extremis à décrocher le Goncourt" et signale que "Kamel Daoud était parmi les quatre finalistes et même parmi les deux favoris pour son roman Meursault, contre-enquête avant de rappeler que "Kamel Daoud a déjà obtenu plusieurs prix en Algérie et en France, dont celui de François-Mauriac".
"Je ne suis pas lauréat du Goncourt"
Dans la foulée du verdict du prix, Kamel Daoud annonce sur Facebook et Twitter : "Je ne suis pas lauréat du Goncourt (...) Ça s'est joué à un cheveu. Merci à toutes et à tous. Et à bientôt..." Les commentaires ne se sont pas fait attendre. Sur Facebook notamment. Pour Khaled Chengab, "l'essentiel est ailleurs". Car le talent de Kamed Daoud "est maintenant connu et reconnu partout et c'est ça qui est important. Les distinctions viendront." Jocelyne Ginestet se dit "furieuse encore une fois du copinage avéré ! Selon elle, Pas pleurer, le livre de Lydie Salvayre, "est intéressant mais facile par rapport" à celui de Kamel Daoud. Pour Amina Bkm, l'auteur a "définitivement gagné le coeur" de ses lecteurs. "Et c'est tout ce qui importe en réalité. Merci Monsieur Daoud !" Même son de cloche du côté d'Anna Marcuzzi : "Vous avez toutes les raisons d'être fier. Il en fallait du courage pour s'attaquer à un monument de la littérature française et de le faire en français, dans un français de rêve - peut-être d'ailleurs parce que dans un français rêvé... Bravo et merci."
"Les jurés n'aiment pas que la messe soit dite avant l'heure !"
"La reconnaissance des lecteurs est beaucoup plus importante que celle des pairs", écrit Radia Amrani. Sur ses pas, Yacine Boudjio confie : "C'est pas rien d'arriver jusqu'à ce niveau. Même le fameux Céline n'a pas été couronné du prix Goncourt." Sur Twitter, GabrielPeri (@GabrielPeriGH) écrit que Kamel Daoud méritait "ce Goncourt mais pas en France". Sophiaskander (@sophiaskander) estime que "c'est mieux ainsi". Car "l'attribution de ce genre de prix n'est jamais innocente". Zenafi (@ZENAFI1) demande à notre auteur de ne pas perdre espoir : "Il y en aura d'autres, des Goncourt, et vous avez toute la vie devant vous pour le décrocher avec un autre roman." Le mot de la fin est donné à Abdel Azzouz : "Je vous ai écouté hier dans Boomerang sur Inter, c'était très bien mais est-ce que ça ne vous a pas porté préjudice ? Les jurés n'aiment pas que la messe soit dite avant l'heure ! Continuez à nous donner du plaisir à vous lire. En attendant, je vais boire un bon verre de Meursault en menant une contre-enquête sur ce Goncourt 2014 !"
À l'année prochaine.
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