La facture énergétique en Tunisie coûte près de 14% du PIB et le montant des subventions publiques allouées au secteur de l'énergie avoisine les 20% du budget de l'Etat », a révélé mercredi Saïd Kechida, chargé de mission au cabinet du chef du gouvernement lors des rencontres annuelles du Réseau solaire méditerranéen.
Selon lui, « c'est une situation alarmante qui risque de s'aggraver en raison de l'augmentation prévisible des prix de l'énergie au niveau international et du déficit croissant du bilan énergétique national ». « En Tunisie, le déficit énergétique a été évalué en septembre 2014 à 2,8 Mtep (millions tonnes équivalent pétrole) alors que la production d'hydrocarbures a varié entre 6 et 7 Mtep tout au long des deux dernières décennies ».
« La Tunisie est appelée, pour le moment, à engager une réelle transition énergétique », a encore estimé le responsable tunisien. Et d'ajouter que cette transition « sera de nature à réduire la vulnérabilité énergétique et garantir la sécurité de l'approvisionnement du pays en énergie ».
En 2013, la Tunisie avait adopté une approche fondée sur la forte intégration des énergies renouvelables, « qui apporte les meilleures conditions quant à la sécurité d'approvisionnement et la réduction de l'importation des énergies fossiles et de la facture énergétique ». Se référant à ce « scénario », les énergies renouvelables devraient couvrir 30% des besoins de la Tunisie en électricité à l'horizon 2030.
Par TAP/08 novembre 2014
Selon lui, « c'est une situation alarmante qui risque de s'aggraver en raison de l'augmentation prévisible des prix de l'énergie au niveau international et du déficit croissant du bilan énergétique national ». « En Tunisie, le déficit énergétique a été évalué en septembre 2014 à 2,8 Mtep (millions tonnes équivalent pétrole) alors que la production d'hydrocarbures a varié entre 6 et 7 Mtep tout au long des deux dernières décennies ».
« La Tunisie est appelée, pour le moment, à engager une réelle transition énergétique », a encore estimé le responsable tunisien. Et d'ajouter que cette transition « sera de nature à réduire la vulnérabilité énergétique et garantir la sécurité de l'approvisionnement du pays en énergie ».
En 2013, la Tunisie avait adopté une approche fondée sur la forte intégration des énergies renouvelables, « qui apporte les meilleures conditions quant à la sécurité d'approvisionnement et la réduction de l'importation des énergies fossiles et de la facture énergétique ». Se référant à ce « scénario », les énergies renouvelables devraient couvrir 30% des besoins de la Tunisie en électricité à l'horizon 2030.
Par TAP/08 novembre 2014
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