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L’Etat a attribué plus de 130 mille hectares d’assiettes foncières aux différents secteurs activités hors agriculture depuis les années 80 à ce jour, a déclaré ce matin le directeur général du Domaine national, Mohamed Himour.
Intervenant lors d’un atelier sous thème « la problématique du foncier économique », organisé en marge de la Conférence sur le développement économique et social qui se tient depuis mardi au Palais des Nations à Alger, M. Himour a affirmé que le problème du foncier économique en Algérie suscite encore les pires controverses, car, explique-t-il, les résultats demeurent plutôt en deçà des efforts consentis par l’État. « Un potentiel important du foncier a été attribué sans pour autant qu’il y ait le moindre retour », dira-t-il avant d’ajouter que le retour sur investissement reste à ce jour insignifiant. « Aucune création d’emplois, de valeur ajoutée, alors que le but affiché était, au départ, une valorisation de la ressource », a fait remarquer le même responsable.
Le délégué général de l'ABEF, Abderrezak Trabelsi a soulevé, pour sa part, le problème de la spéculation foncière. « Le foncier a toujours fait l'objet de spéculation malgré les différentes mesures prises par le gouvernement pour lutter contre ce phénomène », a-t-il regretté. « Nous sommes parmi les rares pays où le foncier est géré par une administration », a-t-il ajouté avant de plaider pour l’instauration d’une taxe qui aura pour objet de décourager les spéculateurs.
Considéré comme l’un des plus importants des obstacles à l’investissement en Algérie, le problème du foncier réside dans sa gestion, explique de son côté l’expert Kouider Djebli. Se référant aux chiffres de l’Aniref de 2013, l’intervenant a tenu à souligner la dynamique qui se forme actuellement notamment dans les régions des Hauts-Plateaux, mais les données de l’Aniref, estime-t-il, sont insuffisantes et ne reflètent pas l’offre réelle du marché.
Nassima Benarab
Intervenant lors d’un atelier sous thème « la problématique du foncier économique », organisé en marge de la Conférence sur le développement économique et social qui se tient depuis mardi au Palais des Nations à Alger, M. Himour a affirmé que le problème du foncier économique en Algérie suscite encore les pires controverses, car, explique-t-il, les résultats demeurent plutôt en deçà des efforts consentis par l’État. « Un potentiel important du foncier a été attribué sans pour autant qu’il y ait le moindre retour », dira-t-il avant d’ajouter que le retour sur investissement reste à ce jour insignifiant. « Aucune création d’emplois, de valeur ajoutée, alors que le but affiché était, au départ, une valorisation de la ressource », a fait remarquer le même responsable.
Le délégué général de l'ABEF, Abderrezak Trabelsi a soulevé, pour sa part, le problème de la spéculation foncière. « Le foncier a toujours fait l'objet de spéculation malgré les différentes mesures prises par le gouvernement pour lutter contre ce phénomène », a-t-il regretté. « Nous sommes parmi les rares pays où le foncier est géré par une administration », a-t-il ajouté avant de plaider pour l’instauration d’une taxe qui aura pour objet de décourager les spéculateurs.
Considéré comme l’un des plus importants des obstacles à l’investissement en Algérie, le problème du foncier réside dans sa gestion, explique de son côté l’expert Kouider Djebli. Se référant aux chiffres de l’Aniref de 2013, l’intervenant a tenu à souligner la dynamique qui se forme actuellement notamment dans les régions des Hauts-Plateaux, mais les données de l’Aniref, estime-t-il, sont insuffisantes et ne reflètent pas l’offre réelle du marché.
Nassima Benarab