Bonjour
En Algérie, la compagnie pétrolière algérienne Sonatrach vit apparemment une crise sans précédent, car elle perd de plus en plus ses cadres les plus qualifiés et les plus expérimentés.
La Sonatrach continue à subir la désertion d’un personnel qui vaut son pesant d’or dans le monde des hydrocarbures, à voir les offres alléchantes qui lui sont faites. En fait, des compagnies pétrolières des pays du Golfe, notamment celles installées dans le Sud de l’Algérie, offrent à ces derniers, un salaire trois à cinq fois supérieur à celui perçu au niveau de la Sonatrach.
Selon des sources crédibles, l’hémorragie a atteint son maximum durant la dernière décennie et continue toujours à sévir. Durant cette période, plus de 200 cadres de cette société, qui étaient en poste au niveau de la zone industrielle d’Arzew, ont démissionné pour rejoindre les firmes pétrolières des pays du Golfe. Notre source ajoute que le Qatar est le pays qui convoite le plus la main d’œuvre algérienne qui jouit d’une renommée internationale dans le domaine des hydrocarbures.
Elle est très prisée pour ses qualifications, l’expérience acquise ainsi que la formation obtenue auprès d’instituts spécialisés de grande renommée. Notre interlocuteur ajoute, dans le même ordre d’idées, que les firmes des pays du Golfe, notamment le Qatar offrent aux cadres algériens les contrats de travail les plus alléchants, des salaires très importants et d’autres avantages (hébergement luxueux, et formation dans des instituts spécialisés pour une meilleure gestion de leur carrière).
Notre interlocuteur, lui-même cadre responsable au niveau de la Sonatrach, dira qu’il est resté ébahi à la vue de la fiche de paie d’un de ses subordonnés qui avait démissionné de la société nationale pour exercer dans une firme étrangère installée au Sud de l’Algérie. « Le salaire qu’il perçoit représente trois fois le mien, moi qui étais son supérieur hiérarchique », dira-t-il, l’air désolé. Il soulignera que « tous les cadres de la Sonatrach sont tentés par les contrats de travail mirobolants avec les firmes étrangères » en ajoutant que les cadres de la Sonatrach ne sont pas satisfaits de l’augmentation annoncée par la firme nationale, située entre 8 et 12%, la considérant insuffisante. Mais force est de noter que, dans ce contexte, la Sonatrach ne peut se permettre de rivaliser -en matière d’offres- avec les firmes étrangères.
Il importe de souligner que le salaire des travailleurs de la Sonatrach, qui est considéré comme le plus avantageux au niveau national, est par contre un des plus faibles par rapport au secteur des hydrocarbures dans le reste du monde. Ce problème, affirme notre interlocuteur, est relatif au fait que la trésorerie de l’Etat puise dans les fonds des revenus de la Sonatrach, une compagnie qui, dira-t-il, nécessite une restructuration dans la gestion de ses ressources humaines. A ce sujet, notre interlocuteur révèlera qu’une étude élaborée par un bureau de consulting international, à la demande de la Sonatrach, a constaté que cette firme embauche 12.000 travailleurs qui lui sont indispensables.
« Le surplus, enregistré essentiellement dans les postes administratifs, est le résultat d’un recrutement anarchique » soulignera-t-il. « On ne peut qualifier autrement le mode de recrutement dans cette firme, poumon de l’économie algérienne, lorsqu’on sait qu’une des filiales compte 740 employés administratifs. On est en droit de se poser des questions et de chercher la justification de tout ce personnel administratif dans une entreprise à caractère technique », dira notre interlocuteur selon qui le personnel administratif de la Sonatrach perçoit le même salaire que celui du corps technique et parfois un peu plus grâce à des primes de rendement.
Il rappellera également que le ministre de l’Energie et des Mines a demandé, à maintes reprises, aux cadres de la Sonatrach de revenir au bercail et a promis de leur réserver de meilleures conditions de travail et certainement une meilleure rémunération.
R.L. — LA Voix de L’oranie
En Algérie, la compagnie pétrolière algérienne Sonatrach vit apparemment une crise sans précédent, car elle perd de plus en plus ses cadres les plus qualifiés et les plus expérimentés.
La Sonatrach continue à subir la désertion d’un personnel qui vaut son pesant d’or dans le monde des hydrocarbures, à voir les offres alléchantes qui lui sont faites. En fait, des compagnies pétrolières des pays du Golfe, notamment celles installées dans le Sud de l’Algérie, offrent à ces derniers, un salaire trois à cinq fois supérieur à celui perçu au niveau de la Sonatrach.
Selon des sources crédibles, l’hémorragie a atteint son maximum durant la dernière décennie et continue toujours à sévir. Durant cette période, plus de 200 cadres de cette société, qui étaient en poste au niveau de la zone industrielle d’Arzew, ont démissionné pour rejoindre les firmes pétrolières des pays du Golfe. Notre source ajoute que le Qatar est le pays qui convoite le plus la main d’œuvre algérienne qui jouit d’une renommée internationale dans le domaine des hydrocarbures.
Elle est très prisée pour ses qualifications, l’expérience acquise ainsi que la formation obtenue auprès d’instituts spécialisés de grande renommée. Notre interlocuteur ajoute, dans le même ordre d’idées, que les firmes des pays du Golfe, notamment le Qatar offrent aux cadres algériens les contrats de travail les plus alléchants, des salaires très importants et d’autres avantages (hébergement luxueux, et formation dans des instituts spécialisés pour une meilleure gestion de leur carrière).
Notre interlocuteur, lui-même cadre responsable au niveau de la Sonatrach, dira qu’il est resté ébahi à la vue de la fiche de paie d’un de ses subordonnés qui avait démissionné de la société nationale pour exercer dans une firme étrangère installée au Sud de l’Algérie. « Le salaire qu’il perçoit représente trois fois le mien, moi qui étais son supérieur hiérarchique », dira-t-il, l’air désolé. Il soulignera que « tous les cadres de la Sonatrach sont tentés par les contrats de travail mirobolants avec les firmes étrangères » en ajoutant que les cadres de la Sonatrach ne sont pas satisfaits de l’augmentation annoncée par la firme nationale, située entre 8 et 12%, la considérant insuffisante. Mais force est de noter que, dans ce contexte, la Sonatrach ne peut se permettre de rivaliser -en matière d’offres- avec les firmes étrangères.
Il importe de souligner que le salaire des travailleurs de la Sonatrach, qui est considéré comme le plus avantageux au niveau national, est par contre un des plus faibles par rapport au secteur des hydrocarbures dans le reste du monde. Ce problème, affirme notre interlocuteur, est relatif au fait que la trésorerie de l’Etat puise dans les fonds des revenus de la Sonatrach, une compagnie qui, dira-t-il, nécessite une restructuration dans la gestion de ses ressources humaines. A ce sujet, notre interlocuteur révèlera qu’une étude élaborée par un bureau de consulting international, à la demande de la Sonatrach, a constaté que cette firme embauche 12.000 travailleurs qui lui sont indispensables.
« Le surplus, enregistré essentiellement dans les postes administratifs, est le résultat d’un recrutement anarchique » soulignera-t-il. « On ne peut qualifier autrement le mode de recrutement dans cette firme, poumon de l’économie algérienne, lorsqu’on sait qu’une des filiales compte 740 employés administratifs. On est en droit de se poser des questions et de chercher la justification de tout ce personnel administratif dans une entreprise à caractère technique », dira notre interlocuteur selon qui le personnel administratif de la Sonatrach perçoit le même salaire que celui du corps technique et parfois un peu plus grâce à des primes de rendement.
Il rappellera également que le ministre de l’Energie et des Mines a demandé, à maintes reprises, aux cadres de la Sonatrach de revenir au bercail et a promis de leur réserver de meilleures conditions de travail et certainement une meilleure rémunération.
R.L. — LA Voix de L’oranie
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