Le Maroc n’organisera pas la CAN-2015, c’est désormais une certitude qui met la CAF dans une mauvaise posture, avec le risque de l’annulation pure et simple du tournoi.
Un coup dur pour la CAF. Cette décision du royaume chérifien laisse planer le doute et ouvre la voie à toute les spéculations sur les véritables raisons qui ont poussé les autorités marocaines à faire l’impasse sur un aussi important tournoi, à seulement deux mois de son déroulement, avec tout ce que cela implique comme conséquences aussi bien pour la CAF que pour les Marocains. La CAF avait pourtant battu en brèche les arguments avancés par les autorités marocaines, à savoir «le risque de transmission du virus Ebola», suggérant ainsi que les véritables «motivations» d’une telle décision sont à chercher ailleurs.
Parmi les raisons non avouées, beaucoup estiment que c’est purement une décision politique de peur de rater cette édition sur leur terre. En effet, disposant d’une sélection nationale de niveau moyen, les autorités marocaines craignaient tout bonnement une humiliation sur leur terre, avec les Lions de l’Atlas qui occupent le 88e rang mondial, et la 24e place à l’échelle africaine, bien loin derrière l’Algérie en tête du classement continentale avec sa 15e place mondiale au classement FIFA.
Pour l’opinion publique nationale, et bon nombre d’observateurs et spécialistes, notamment en géopolitique, tout est lié à la présence de l’Algérie et à son statut de favori pour remporter le titre continentale, elle qui a le vent en poupe depuis quelques mois avec une série d’invincibilité historique.
Les relations tumultueuses entre les deux pays voisins, en raison de la question sahraouie, ont poussé le palais royal à prendre le risque de se désister «par peur de l’Algérie» et de ses Fennecs que le royaume marocain n’admettrait jamais couronner, sur ses terres, et particulièrement en ce moment de relations tendues entre les hautes sphères politiques des deux pays.
«Une suprême humiliation» que le palais royal marocain a voulu éviter à tout prix, quitte à s’attirer les foudres de l’instance dirigée par Issa Hayatou. En tout cas, la thèse de craintes «maladives» de l’Algérie tient bien la route, tant que les raisons «officielles» invoquées par le Maroc n’ont jamais convaincu quiconque, dont la CAF qui l’a si bien exprimé à travers le communiqué du 3 novembre dernier.
Nabil H.
Un coup dur pour la CAF. Cette décision du royaume chérifien laisse planer le doute et ouvre la voie à toute les spéculations sur les véritables raisons qui ont poussé les autorités marocaines à faire l’impasse sur un aussi important tournoi, à seulement deux mois de son déroulement, avec tout ce que cela implique comme conséquences aussi bien pour la CAF que pour les Marocains. La CAF avait pourtant battu en brèche les arguments avancés par les autorités marocaines, à savoir «le risque de transmission du virus Ebola», suggérant ainsi que les véritables «motivations» d’une telle décision sont à chercher ailleurs.
Parmi les raisons non avouées, beaucoup estiment que c’est purement une décision politique de peur de rater cette édition sur leur terre. En effet, disposant d’une sélection nationale de niveau moyen, les autorités marocaines craignaient tout bonnement une humiliation sur leur terre, avec les Lions de l’Atlas qui occupent le 88e rang mondial, et la 24e place à l’échelle africaine, bien loin derrière l’Algérie en tête du classement continentale avec sa 15e place mondiale au classement FIFA.
Pour l’opinion publique nationale, et bon nombre d’observateurs et spécialistes, notamment en géopolitique, tout est lié à la présence de l’Algérie et à son statut de favori pour remporter le titre continentale, elle qui a le vent en poupe depuis quelques mois avec une série d’invincibilité historique.
Les relations tumultueuses entre les deux pays voisins, en raison de la question sahraouie, ont poussé le palais royal à prendre le risque de se désister «par peur de l’Algérie» et de ses Fennecs que le royaume marocain n’admettrait jamais couronner, sur ses terres, et particulièrement en ce moment de relations tendues entre les hautes sphères politiques des deux pays.
«Une suprême humiliation» que le palais royal marocain a voulu éviter à tout prix, quitte à s’attirer les foudres de l’instance dirigée par Issa Hayatou. En tout cas, la thèse de craintes «maladives» de l’Algérie tient bien la route, tant que les raisons «officielles» invoquées par le Maroc n’ont jamais convaincu quiconque, dont la CAF qui l’a si bien exprimé à travers le communiqué du 3 novembre dernier.
Nabil H.
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