Et si nous
par El-Guellil
Nous avons tous pris de mauvais plis. Sur nos calendriers, on a appris à noter les anniversaires des proches, amis ou personnalités décédés. Nous faisons la fête à l'occasion de leur mort. Auraient-ils aimé cela, eux qui ont offert leur vie pour que l'Algérie soit ?
Il est temps que la notion de fête soit revue. Si on décidait, à l'occasion de chaque anniversaire, de faire des journées de volontariat au bénéfice de la production. Si nous tous décidions à relever le défi, à laisser dans les garde-robes nos costumes de ville et à vêtir un bleu de travail pour faire œuvre utile et preuve de citoyenneté, peut-être alors que nous serions à la hauteur de ceux qui sont morts pour la nation. Pour sûr qu'ils nous pardonneraient de ne pas fêter l'anniversaire de leur mort, car nous aurons œuvré pour les vivants.
L'argent débloqué à l'occasion de journées commémoratives et autres servirait à nettoyer les villes, à aider les plus démunis. On évitera d'inviter la presse, les caméras car ce genre de lentilles ne sert à rien en de telles circonstances.
Nous apprendrons à nos enfants et les adultes réapprendront à noter ce genre de rendez-vous sur leurs sous-mains : ainsi sortions-nous peut-être du sous-développement. Oui, mais où est cette volonté de sortir de la bouse, quand, comme des coqs chaque matin, nous nous mettons à chanter les pattes dans la crotte ? A peine le jour «chômé payé» consommé, nous plongeons dans nos calendriers pour voir si la prochaine fête nous permettra de faire le pont. Au fait, le 5 Juillet tombera un jeudi. Hakma, on ne travaillera pas jeudi, vendredi et samedi. C'est déjà noté. On se programme déjà. On s'organise. Cela s'appelle de la planification. Si on arrivait à planifier d'autres tâches J'arrête, c'est de la morale. C'est pas bon pour le moral.
par El-Guellil
Le Quotidien d'Oran
par El-Guellil
Nous avons tous pris de mauvais plis. Sur nos calendriers, on a appris à noter les anniversaires des proches, amis ou personnalités décédés. Nous faisons la fête à l'occasion de leur mort. Auraient-ils aimé cela, eux qui ont offert leur vie pour que l'Algérie soit ?
Il est temps que la notion de fête soit revue. Si on décidait, à l'occasion de chaque anniversaire, de faire des journées de volontariat au bénéfice de la production. Si nous tous décidions à relever le défi, à laisser dans les garde-robes nos costumes de ville et à vêtir un bleu de travail pour faire œuvre utile et preuve de citoyenneté, peut-être alors que nous serions à la hauteur de ceux qui sont morts pour la nation. Pour sûr qu'ils nous pardonneraient de ne pas fêter l'anniversaire de leur mort, car nous aurons œuvré pour les vivants.
L'argent débloqué à l'occasion de journées commémoratives et autres servirait à nettoyer les villes, à aider les plus démunis. On évitera d'inviter la presse, les caméras car ce genre de lentilles ne sert à rien en de telles circonstances.
Nous apprendrons à nos enfants et les adultes réapprendront à noter ce genre de rendez-vous sur leurs sous-mains : ainsi sortions-nous peut-être du sous-développement. Oui, mais où est cette volonté de sortir de la bouse, quand, comme des coqs chaque matin, nous nous mettons à chanter les pattes dans la crotte ? A peine le jour «chômé payé» consommé, nous plongeons dans nos calendriers pour voir si la prochaine fête nous permettra de faire le pont. Au fait, le 5 Juillet tombera un jeudi. Hakma, on ne travaillera pas jeudi, vendredi et samedi. C'est déjà noté. On se programme déjà. On s'organise. Cela s'appelle de la planification. Si on arrivait à planifier d'autres tâches J'arrête, c'est de la morale. C'est pas bon pour le moral.
par El-Guellil
Le Quotidien d'Oran
Commentaire