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Quelques précisions sur Abdelhafid Boussouf Par Ali Cherif Deroua

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  • Quelques précisions sur Abdelhafid Boussouf Par Ali Cherif Deroua

    Dans son édition du 2 novembre 2014, le Soir d'Algérie rapportait les propos prêtés à M. Saïd Sadi lors d'une conférence tenue à Iferhounène, à l'occasion de la célébration du 1er Novembre.
    Dans cet article, j'ai pu relever plusieurs anomalies et tout particulièrement sur Boussouf.
    1- M. Saïd Sadi déclare : «La compréhension exhaustive et saine de la Révolution sera toujours problématique tant que l'on n'aura pas sereinement et complètement détricoté les origines, les méthodes et les objectifs du système Boussouf.»
    Jusque-là il a entièrement raison puisqu'il ne s'agit que du point de vue d'un Algérien, d'un homme politique qui aimerait comprendre, discerner, détricoter, comme il le dit si bien, l'histoire d'un pan de la Révolution algérienne. Mieux, je dis bien pourquoi pas et j'adhère à l'idée. Mais il ajoute : «Comment un homme arrivé aux responsabilités politiques à partir d'août 1957 a-t-il pu capter cadres, fonds et finalement doctrine de la Révolution alors même qu'Abane l'avait repéré et démasqué dès sa sortie du territoire en mai 1957?»
    J'aimerai rappeler le parcours politique de Boussouf au lecteur pour qu'il porte son propre jugement. Abdelhafid Boussouf est né le 17 août 1926 à Mila :
    - il a rejoint le Parti du peuple algérien (PPA) en 1943 ;
    - il a été à la création de l'Organisation secrète (OS) l'un des plus jeunes éléments de cette organisation avec Didouche Mourad ;
    - de 1950 à 1952, il était responsable de la daïra de Skikda, l'une des plus importantes du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD) avec ses militants, à cette période, tels que Hocine Lahouel, secrétaire général du MTLD, Messaoud Boukaddoum, député à l'Assemblée française, Larbi Demaghelatrous, délégué à l'Assemblé algérienne, entre autres.
    - Voici ce que Mohamed Harbi dit à son sujet en page 92 de son livre Un homme debout : «Jeune étudiant en 1952 à Skikda, Boussouf m'a recommandé la lecture de deux livres. Que faire ? de Lénine et L’ère des organisateurs (The Managerial Révolution) de James Burnham le père de la philosophie du libéralisme.» Mohamed Harbi étant loin de porter Boussouf dans son cœur et son témoignage se doit d'être apprécié à sa juste valeur.
    Si l'on recommande ces livres, c'est qu'on les a au moins lus.
    En tant que membre des 22 ayant décidé du déclenchement de la Révolution, il ne peut en aucun cas être ignoré ou «zappé» : - au 1er novembre 1954, il est l'adjoint de Larbi Ben M’hidi ;
    - en juillet 1956, il écrivait, entre autres, dans El Moudjahid, un article sous le titre, «Mission libératrice de l'ALN» : «L'ALN est venu au monde le même jour que le FLN et la Révolution du 1er Novembre 1954. Alors que le FLN traduit les objectifs révolutionnaires du peuple algérien et ses aspirations nationales, l'ALN est et demeurera l'outil complémentaire indispensable... Guidée par le sage et clairvoyant FLN, expression de la nation martyre, l'ALN gagnera cette bataille de l'indépendance comme celle de l'unité et de l'émancipation nationale.» Après avoir énuméré les positions des différentes forces politiques françaises, il poursuivra : «Ainsi lorsque le budget destiné à alimenter la guerre d'Algérie a été voté à la Chambre, il n'y a eu aucune réaction ; ce qui caractérise l'opinion en France vis-à-vis de l'Algérie, malgré les pertes françaises en hommes et en argent, c'est l'indifférence, la passivité...» Il conclut : «Nous accentuerons la pression, c'est-à-dire l'action armée, car l'expérience l'a démontré, c'est le seul langage que comprennent les impérialistes français pour lâcher leurs tentacules sur la proie algérienne. Nous sommes sûrs de la chasser définitivement du sol de nos ancêtres. La patrie libérée pourra alors retrouver la paix, la sécurité et le bonheur et entretenir des relations amicales avec tous les peuples de la terre.» (Recueils des parutions d'EI Moudjahid pendant la lutte de libération, Tome 1 pages 32,33 et 34).
    Il est à signaler que les 3 tomes ont été imprimés en Yougoslavie bien avant la crise de juin 1962. A ce titre, ils n'ont été l'objet d'aucune manipulation, omission... Quitte à décevoir M. Saïd Sadi, Boussouf, avec un tel parcours, a été de tout temps un homme politique. Certes, il a exercé un commandement politico-militaire pendant la Révolution au même titre que d'autres frères et compagnons.
    2- M. Saïd Sadi poursuit dans son intervention, révélant : «Dès l'automne 1956, c'est-à-dire un mois après avoir pris ses fonctions en tant que responsable de la Wilaya V, Boussouf ordonne l'exécution de Lotfi qu'il avait convoqué à son PC basé à Oujda.»
    - Je tiens à signaler au lecteur que Lotfi était à l'automne 1956 en train de combattre l'armée coloniale dans les environs de Djelfa, avec la structuration de la Wilaya et son partage en 8 zones. A la même date, il a été nommé par Boussouf capitaine de la zone 8, Wilaya V, puis en 1957 commandant de la Wilaya V puis en 1958 colonel de la Wilaya V. Je ne vois pas comment Boussouf qu'on présente comme un monstre pouvait en même temps ordonner, sans suite pendant 36 mois, la mort de Lotfi et le promouvoir. Si l'on prend Boussouf tel que certains veulent le présenter, l'exécution aurait eu lieu et ceux qui s'y opposaient auraient eu le compte. Pour ma part, je m'excuse, je n'arrive pas à comprendre.
    - En janvier 1960, Boussouf invite le colonel Lotfi de passage au Caire et lui déclare en ma présence : «Lotfi, les Français ont fait en 1789 une Révolution qu'ils exploitent jusqu'à ce jour. Nous, nous avons fait une Révolution aussi grande, et nous ne sommes pas à sa hauteur, car elle est déjà partie, en nous laissant dans un oued.» En ce qui me concerne je peux témoigner que Boussouf avait beaucoup de respect et même de l'affection pour Lotfi. La réciproque est plus que vraie.
    Tous ceux qui les ont connus peuvent en témoigner.
    A. C. D.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Boussouf invite le colonel Lotfi de passage au Caire et lui déclare en ma présence : «Lotfi, les Français ont fait en 1789 une Révolution qu'ils exploitent jusqu'à ce jour.
    L'auteur omet de dire que Boussouf a tué Abane Ramdane et que s'il remplace Larbi Mhidi c'est parce qu'il fut tué par l'armée française. D'ailleurs l'information qui avait circulé était que M'hidi avait été tué au combat, comment Boussouf qui était aux renseignements pouvaient ignorer ce fait alors que des photos de Larbi Mhidi entouré de militaires français lors de son arrestation avaient circulé même dans la presse française ? Si l'auteur pouvait nous préciser par qui Boussouf a été formé et où il est mort, ça serait instructif et plus honnête. Le SM et les renseignements étaient sous sa responsabilité, il ne peut dédouaner Boussouf des exactions commises sur ses ordres.
    Dernière modification par zwina, 11 novembre 2014, 13h35.
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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    • #3
      «Comment un homme arrivé aux responsabilités politiques à partir d'août 1957 a-t-il pu capter cadres, fonds et finalement doctrine de la Révolution , et bla bla bla....
      Zapper 14 années de militantisme de son adversaire, ce n'est pas honnête, heureusement que nous sommes habitués à ses blagues.


      L'auteur omet de dire que Boussouf a tué Abane Ramdane et que s'il remplace Larbi Mhidi c'est parce qu'il fut tué par l'armée française. D'ailleurs l'information qui avait circulé était que M'hidi avait été tué au combat,
      Je n'ai lu nulle part que Ben Mhidi a été tué au combat, par contre c'est ce qu'ils ont voulu faire croire pour Abane sur "El moudjahed" de janvier 1958. Abane a bien été tué par ses compagnons de combat, et c'est Krim qui le révéla pour la 1ère fois le 19/02/1958 en annonçant à F. Abbas President du GPRA "Abane est mort, je prends la responsabilité de sa mort. En mon âme et conscience, il était un danger pour notre mouvement. Je n’en regrette rien"

      Pourtant Krim n'était pas seul à porter le chapeau, Abbane était considéré comme étant un "danger" pour la Révolution par 5 colonels qui l'ont connu de très près et précédé dans la lutte de Libération ; Mahmoud Chérif W1 ,Ben Tobbal W2 ,Krim Belkacem W3 ,Ammar Ouamrane W4 , Abdelhamid Boussouf W5. (il existe un PV signé par ces 5 colonels)

      En outre, d’après Khalfa Mammeri biographe connu de Abane, Krim a été partisan de cette liquidation, ainsi qu’Ouamrane, et évidemment Boussouf. Cette condamnation ajoute-t-il, d’après plusieurs versions concordantes, le commandant (avant de devenir colonel) Amirouche se serait déjà proposé de l’exécuter séance tenante lors du congrès de la Soummam, et au CNRA tenu au Caire en aout 1957, c'est le colonel Mohammedi Said (ministre de l'armement du GPRA), qui se serait proposé de le faire, si personne ne le faisait. Alors pourquoi faire des fixations sur Boussouf alors que personne ne l'a prouvé jusqu'à présent.
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      • #4
        Pourtant Krim n'était pas seul à porter le chapeau, Abbane était considéré comme étant un "danger" pour la Révolution par 5 colonels qui l'ont connu de très près et précédé dans la lutte de Libération ; Mahmoud Chérif W1 ,Ben Tobbal W2 ,Krim Belkacem W3 ,Ammar Ouamrane W4 , Abdelhamid Boussouf W5. (il existe un PV signé par ces 5 colonels)
        Aban Allah yerhamou a été assassiné, alors pourquoi le 29 mai 1958 el Moudjahid organe du FLN publiait dans son numéro 24 dans la première page au dessus d’une grande photo « Aban ramadane est mort au champ d’honneur » et le texte qui maquille ce crime par le front de libération à la douleur d’annoncer la mort du frère Aban ramdane décédé sur le sol national des suites de graves blessures reçues au cours d’un accrochage entre une compagnie de l’armée de libération nationale chargée de sa protection et un groupe motorisé de l’armée française »
        Pourquoi tout ses mensonges a quoi cela sert, ils n’ont cessé de nous mentir, de nous trahir, de nous voler et avant même que le peuple goute à sa libération

        Alors qu’ils savaient qui l’avaient assassiné, Krim Belkacem l’avait accusé de faire du travail fractionnel et qu’il dressait les maquisards et les militants conter les autres membres du C.C.E ? ET Krim a admis qu’il l’avait assassiné avec BenTobbal, Boussouf, Mahmoud Cherif et Ouamrane
        Lorsqu’un frère avait demandé à Krim Belkacem si cette décision avais été prise au cours d’une réunion régulière du C.E.E en présence des autres membres de cet organisme, Krim a dit non , ni Ferhat Abbas ? Ni Ben Khedda, ni Sâad Dahlab, ni Mehri n’ont été tenus au courant
        Ses criminels l’ont attendu à l’aéroport l’ont emmené dans une ferme isolé ou les attendaient six ou sept hommes de mains qui l’ont assassiné
        Ma question est très simple , si vraiment on reproche des faits a Aban Ramdane , pourquoi ne pas l’avoir arrêté mis aux arrêts et jugé par un tribunal afin de permettre au peuple de savoir de quoi il étais accusé et surtout de permettre a l’accusé de s’expliquer , pourquoi l’assassiné comme un traitre ou un vulgaire criminel , est-ce qu’on répondait à des ordres de cela même qui ont mis en place les généraux qui dirige le pays aujourd’hui comme par hasard les traitres et les voyous ont survécu a cette guerre des Larbi M’hidi et des Aban Ramdane ils fallaient les éliminer, y-a de quoi se poser des questions ?

        Je n'ai lu nulle part que Ben Mhidi a été tué au combat,
        Certes Larbi ben M’hidi n’est pas mort au combat et oh combien il aurait voulu mourir les armes à la main Allah yerhamou on regardant le ciel plutôt que de souffrir le martyr et rende l’âme dans sa cellule suite au supplice qu’il a enduré, alors dis nous qui a trahi ben M’hidi ? et qui a torturé ce grand Homme ?

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        • #5
          @Shamsdine
          Larbi ben M’hidi n’est pas mort au combat et oh combien il aurait voulu mourir les armes à la main Allah yerhamou on regardant le ciel plutôt que de souffrir le martyr et rende l’âme dans sa cellule suite au supplice qu’il a enduré, alors dis nous qui a trahi ben M’hidi ? et qui a torturé ce grand Homme ?

          Celui qui l'a torturé l'a avoué, c'est le célèbre Bigeard qui était un militaire obéissant aux ordres de sa hiérarchie, donc du gouvernement. Il considérait qu'un militaire n'a pas à discuter les ordres puisque ceux qui les donnent seraient sensés avoir fait les grandes écoles tel l'ENA ou Saint Cyr.

          Sitchad

          Alors pourquoi faire des fixations sur Boussouf alors que personne ne l'a prouvé jusqu'à présent.
          Ali Cherif Deroua semble vouloir dédouaner Boussouf des dépassements qui ont pu être commis. Il était en charge du renseignement et de la securité, si des citoyens innocents ont été réprimés, torturés et emprisonnés, c'est de sa responsabilité. Pareil si corruption il y avait, Boumediène était un homme simple qui ne fréquentait ni le Ritz et même pas sur qu'il soit allé à la Mosquée de Paris, je n'ai trouvé aucune photo avec le recteur Boubekeur. (si quelqu'un en a une, merci de la poster ou me l'envoyer en mp) Concernant les Moudjahidin du colonel OuldHadj, aucun n'allait à la mosquée de Paris ni ne cotoyait le recteur. la phrase célèbre du colonel OulHadj c'est "je n'ai pas gagné mes galons dans des salons, c'est au combat, c'est le peuple qui me les a donné". Celle de Si Amrane c'est "tu laisses toujours ta place propre" et "faire le mal c'est facile, faire le bien c'est plus difficile. C'était le petit fils de Sidi Belkacem, famille du Prophète. Krim Belkacem était apparenté.
          Dernière modification par zwina, 11 novembre 2014, 22h33.
          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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          • #6
            Azul Zwina

            L'auteur omet de dire que Boussouf a tué Abane Ramdane et que s'il remplace Larbi Mhidi c'est parce qu'il fut tué par l'armée française.
            L'auteur veut dire :
            Boussouf a remplacé Ben M'hidi à la wilaya V quand ce dernier prit les commandes de la ZAA

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            • #7
              Sitchad

              pourquoi faire des fixations sur Boussouf alors que personne ne l'a prouvé jusqu'à présent.
              Toute la question est là justement - qui a manipulé qui ???

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              • #8
                Shamsdine

                qui a trahi ben M’hidi ?
                Hélas, on ne le saura probablement jamais !..
                Mais à mon avis, Boussouf savait

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                • #9
                  Capo

                  Hélas, on ne le saura probablement jamais !..
                  Mais à mon avis, Boussouf savait
                  ce que disait ce grand martyr de son vivant, reponse de
                  Larbi Ben Mhidi au general Bigeard

                  "Une dernière fois, Ben M’Hidi parla à cœur ouvert de la révolution, de son évolution, du résultat qui ne faisait pas de doute. Il laissa même entendre à Bigeard qu’il souhaitait disparaître avant la fin du combat tant il était sûr de l’issue victorieuse pour son peuple mais tant -aussi- il redoutait les méfaits de la « politicaille ».
                  la reponse est donné par Larbi Ben M'hdi lui meme cher capo, par politicaille il prevoyait la guerre fratrecide qui allait sévir sur la scene politique algérienne post revolution, et que les freres d'hier allaient s'entretuer pour le pouvoir, il savait son heure venue, qu'il ne serait jamais assez ou aussi lache pour tuer un compagnons d'arme, alors il souhaitait s'éteindre que de voir ou assister a ce massacre des laches

                  c'est ce qu'on appelle avoir l'etoffe et la carure d'un grand chef , etre idealiste mais aussi etre visionnaire et savoir anticipés les evenements ,
                  une de ses citations les plus celebres quand on lui a dit que la France s'etalerait de Dunkerque à Tamanrasset, voila ce qu'aurait repondu el zaîm el merhoum , car il avait aussi le sens de la repartie "Vous parlez de la France de Dunkerque à Tamanrasset, je vous prédis l'Algérie de Tamanrasset à Dunkerque" , et comme la celebre phrase "donnez nous vos avions , nous vous donnerons nos couffins"

                  @Zwina
                  pour corriger ce qui a été dit Bigeard à temoigner beaucoup d'estime de consideration et de respect à notre grand frere de cette revolution allah yerhamou, il a essayé de le ralier à lui , mais en aucun cas , il n'a voulu sa mort , c'est Aussaresses qui l'a torturé assassiné , et ensuite venu déclaré que Larbi Ben m'hidi s'est pendu dans sa cellule avec sa chemise

                  reponse de Bigeard a ce faux temoignage
                  Le général français s’est dit prêt à venir en Algérie pour témoigner sur Larbi Ben M’hidi.
                  «Ce n´est pas un homme comme Larbi Ben M´hidi qui se suicide», avait avoué le général Marcel Bigeard à la soeur du martyr, Drifa Ben M´hidi en 2002 à Paris. L´officier s´est montré disposé à venir en Algérie pour témoigner sur les circonstances de la disparition du héros.

                  personnellement ce qui m'interpelle c'est l'assassinat dans des conditions identique de Larbi Ben M'hidi et Aban Ramdane allah yerhamhoum, deux grands de notre revolution , alors qu'en meme temps voila ce que pensais à l'époque le general Bigeard de ses deux hommes
                  "Depuis qu’il s’était lancé à fond dans la « bataille d’Alger », Bigeard avait réuni tous les renseignements possibles sur les chefs du C.C.E. Il connaissait la ruse et le courage de «l’ancêtre des maquisards» Krim Belkacem, la culture et la sagesse du pharmacien Ben Khedda, l’habileté de Saad Dahlab. Mais il était fasciné par la personnalité des deux «politiques»: Abane et Ben M’Hidi. "

                  la methode radicale dont ont été executé ses deux hommes est similaires dans bien des points, pour ce qui est de Aban c'est pourtant nos grands dirigeants qui l'ont liquidé comment se fait-il qu'ils aient les memes techniques et le meme procédé que ceux qui ont liquidé Larbi Ben M'hidi, les ordres viennent du meme commandement ?

                  pour info Aussaresses quand il a eu à s'occuper de notre grand martyrs Larbi Ben M'hidi allah yerhamou , n'etait pas qu'avec des para ou des berets verts ou rouge, il y avait aussi des geoliers et des tortionnaies algériens qui allaient plus tard avoir bien des galons pour diriger ce pauvre peuple, à méditer



                  voila ce qui est écris de Bigeard concernant Ben M'hidi
                  Le général Bigeard, l´ennemi, avait une grande admiration pour le grand chef de la Révolution Larbi Ben M´hidi. En l´arrêtant le 23 février 1957, dans un appartement de l´avenue ex-Claude-Debussy, où il se trouvait de passage, il croyait avoir affaire à un homme ordinaire. Or, l´extraordinaire révolutionnaire se révélait à ses yeux durant sa captivité. «Si j´avais 10 hommes de sa trempe dans mes troupes, j´aurais conquis le monde», avait-il avoué

                  Commentaire


                  • #10
                    Shamsdine

                    "Depuis qu’il s’était lancé à fond dans la « bataille d’Alger », Bigeard avait réuni tous les renseignements possibles sur les chefs du C.C.E. Il connaissait la ruse et le courage de «l’ancêtre des maquisards» Krim Belkacem, la culture et la sagesse du pharmacien Ben Khedda, l’habileté de Saad Dahlab. Mais il était fasciné par la personnalité des deux «politiques»: Abane et Ben M’Hidi. "

                    La methode radicale dont ont été executé ses deux hommes est similaires dans bien des points, pour ce qui est de Aban c'est pourtant nos grands dirigeants qui l'ont liquidé comment se fait-il qu'ils aient les memes techniques et le meme procédé que ceux qui ont liquidé Larbi Ben M'hidi, les ordres viennent du meme commandement ?
                    Pour ce qui est en rouge, je n'irais pas jusqu’à là .. mais il est clair que les ambitions personnelles de certains membres du CCE ont contribué à écourter la vie de Abane et Ben M'hidi - Allah Yarhamhoum

                    Commentaire


                    • #11
                      @ Zwina, Shemsedinre et Capo , bonjour

                      Dès le début de 1956, les differences de doctrine & méthodes entre les maquisards (comme Ben Boulaid, Boussouf ou Krim), Abane installé à Alger et la Délégation extérieure installée au caire, ont donné naissance à des rivalités avérées. C'est deja à ce moment que la course au leadership avait
                      effectivement commencé.

                      BEN M'HIDI Allah yerahmou ,a été "vendu" aux para français par des algeriens que certains faussaires de l'HISTOIRE veulent nous faire passer pour des super héros. Le nombre de ceux parmi son entoiurage qui connaissaient la planque de Ben M'hidi n'égale pas les doigt d'une seule main. Il a été liquidé si vite pa
                      aussaress, non pas pcqu'il n'a pas voulu collaborer avec bigeart, mais prcqu'il avait appris bcp sur ceux qu'il a laissé derrière lui en qq jours d'interrogatoire
                      et discution. Ben Mhidi qui en savait trop aurait brouillé toutes leurs cartes s'il était resté en détention.

                      A l'époque où certains faits inadmissibles se sont produits, beaucoup de choses nous ont été cachées pour ne pas faire chavirer la Revolution, et à
                      l'independance ça a continué pour que ça ne dégénère pas en chasse aux sorcières, réglement de comptes etc..... De nos jours encore, celui qui essaye de dire un petit bout de verité, est vite pris en chasse par des journalistes mercenaires qui obeissent à l'argent et par une meute de lâches voyous qui sont aveuglés par leur clanisme primitif, et qui n'arrivent pas à concevoir qu'il existe une véritable histoire de la guerre de libération , qui ne colle pas forcemment avec leurs affabulations, et sont abrutis par les mensonges des romanciers qui écrivent pour vendre.


                      Et en ce qui concerne Abane Allah yerahmou .


                      SELON Abdelkrim HASSANI
                      Dans cet entretien accordé à Echorouk, Abdelkrim
                      Hassani, membre de la wilaya 5 puis du MALG et beau
                      frère de Ben Mhidi, revient sur nombre de faits jamais
                      révélés auparavant, comme la séance spéciale du
                      "jugement" d’Abane Ramdane et le passage de ce
                      dernier au Maroc.
                      «J’avais reçu les documents relatifs à l’affaire Abane
                      Ramdane des mains du défunt Mohammed Sedik Ben
                      Yahia, secrétaire général du CNRA sur l’ordre de
                      Boussouf. C’était une sorte d’un état des lieux qui
                      relatait la rencontre entre Boussouf, Krim Belkacem et
                      Chrif Belkacem alors que Bentobal et Abbas étaient
                      absents de la réunion. Il y avait un certain nombre de
                      questions qui ont été posées à une instance qui s’est
                      constituée en tribunal. Ces questions étaient de savoir
                      si Abane était un danger ou non pour la révolution, et
                      si tel était le cas, fallait-il le remettre à sa place, l’
                      arrêter, l’emprisonner ou l'exécuter. A la fin, le
                      tribunal a décidé à l’unanimité qu’Abane Ramdane
                      constituait un danger qui pourrait créer une
                      dissension à l’intérieur de la révolution. On a décidé
                      d’écarter Abane et c’est Boussouf qui était chargé d’
                      exécuter la décision».

                      On lui fit croire que Le Roi voulait parler aux hauts
                      dirigeants de la révolution et demandé à Abane qui
                      était en Tunisie de rejoindre le Maroc. Le dénommé
                      Idir (un DAF), qui était S.G. au ministère de la défense
                      que dirigeait Krim Belkacem, avait alors mis en garde
                      Abane contre un éventuel piège qui lui aurait été
                      tendu au Maroc. Abane lui a répondu qu’il ne craignait
                      pas les complots irréfléchis. Lorsqu’Abane Ramdane
                      arriva à Tétouan, Boussouf, Krim Belkacem et Chérif
                      Belkacem l’attendaient. Boussouf lui demanda de
                      monter dans une voiture qui lui était destinée et il
                      disparut à tout jamais».
                      *HASSANI ex w5 beau frère de Ben Mhidi
                      Echorouk le 13/10/2010
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                      • #12
                        Et en ce qui concerne Abane Allah yerahmou .
                        On finirait pas savoir un jour la vérité , toute la vérité , sur bien des tragédies de la révolution Algérienne .

                        Comme par exemple l'exécution de Ouali le seigneur ( Bennai Ouali ),et de ses compagnons Amar Ould Hamouda et de M'barek Ait Menguelette ...

                        Les Berbéristes de 49 , qui ont défiés Messali !

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                        • #13
                          Comme par exemple l'exécution de Ouali le seigneur ( Bennai Ouali ),et de ses compagnons Amar Ould Hamouda et de M'barek Ait Menguelette ...

                          Les Berbéristes de 49 , qui ont défiés Messali !
                          au début de 1956. Amar Ould Hamouda et M'Barek Aït Menguellet, deux éminents militants du Mouvement national anciens adhérents du PPA/MTLD, ont été convoqués au PC de la zone III (future wilaya III), C'est là que les attendent Krim Belkacem, Amar Ouamrane, Mohamedi Saïd et Amar Aït Chikh, les 4 grands chefs de la Kabylie à la fin de l'année 1955. Ils seront "jugés", condamnés et exécutés, conformemment aux directives de Abane contre tout se qui se rapporte aux messalistes ou aux berbéristes.


                          Voici le passage d'une interview d'un pionnier du mouvement nationaliste si ça pourrai contribuer à la recherche de la vérité.


                          Abane a exigé la dissolution du MNA dans le FLN. Celui-ci ayant refusé, Abane chargera Yacef Saadi et ses tueurs de dénoncer à la police et d’assassiner des centaines de militants messalistes à Alger, Le meilleur exemple est Ouali Bennai. « Ses vieux réflexes ont joué, et il a voulu reprendre modestement sa place dans le combat. Mais sa stature politique dérangeait les chefs de la wilaya 3 qui donnèrent l’ordre de l’exécuter. Il sera froidement abattu en 1957 dans son village natal, Djemaa N’saharidj, sous l’accusation conjointe de messalisme et de berbérisme »,avait noté à juste titre Ait Ahmed.
                          Dernière modification par Sitchad, 13 novembre 2014, 12h23.
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                          • #14
                            Saha Sitchad
                            Aban a surtout été assassiné pour son franc parlé et son honnêteté, il ne voulait pas se plier aux exigences de la nomenclature mafieuse qui déjà à l’époque commençait à montrer ses dents et s’approprié l’Algérie
                            Aban était en prison lorsque éclata l’insurrection du 1 Novembre, à sa sortie en 1955 il rejoint le FLN et joue un rôle principal
                            L’organisation du front était éparpillé quelques maquis en Kabylie, dans les Aurès, en Oranie , par contre le M.N.A de Messali HADJ existait il y avait beaucoup de tête au commande ce qui faisait régner une confusion dans les lignes directives, c’est l’une des premières mesures à laquelle Aban s’engagea a faire cesser lorsqu’il fut responsable politique à Alger, un appel à l’union des forces du pays
                            Contrairement à certains du membre du bureau politique Aban était contre toute action pacifique auprès de la communauté européenne , à ses yeux cette action etait inutile contrairement a certains de ses frères les discours de propagande pour sensibiliser l’opinion internationale à la cause Algérienne ne servait à rien c’était une perte de temps son langage était le langage des armes (apprécier le courage de l’homme)
                            La notoriété et le respect des frères d’armes Aban se l’ai faite par son action et son héroïsme lorsqu’il était responsable à Alger et a ce moment certains avaient fini par prendre ombrage, tant que le C.C.E resta à Alger la personnalité d’Aban s’imposa par la force des choses, traqué par les parachutistes Aban fut dans l’obligation de quitter le territoire national en 1957 pour s’installer en Tunisie, ce fut là le début du conflit et l’opportunité a ses adversaires de l’éloigner du C.C.E , là aussi on est en droit de se poser des questions est-ce qu’il y a eu une aide ou des collabo qui renseignait les parachutistes afin que l’étaux se resserre et l’oblige a quitter ses fonctions à Alger , ou il pouvait mieux mener le combat et mieux defendre la cause , seul Dieu le sait
                            Mais le voyage d’Aban Allah yerhamou lui a permis de comprendre de apr l'experience qu'il venait de traverser, qu’un responsable qui vie à l’extérieur pouvez mener facilement un dirigeant à se couper des réalités de la lutte et à perdre le sens de l’objectivité
                            Et nous arrivons au cœur de l’histoire , lors d’une réunion publique Aban n’avait pas mâché ses mots il rappela certaines vérités au responsable de l’époque et leur attitude qu’il critiqua sévèrement et violement , il défia les personnes à qui il s’adressait , et l’homme avait une telle éloquence , un tel courage, une telle détermination que cela même qui étaient cibler ne dirent mots, car personne n’osait l’affronter ouvertement , et c’est dans cet état d’esprit qu’ Aban face à des responsable dans une colère et une rage pour la cause qu’il défendait , menaça ses responsables de les dénoncer publiquement et puis il rajouta je rentrerai en Algérie mener la lutte au milieu des djounouds et des militants » ce jour là cet héros croyez parler a des hommes d’honneurs, il n’avait pas conscience qu’il s’adressai a des lâches qui excelle dans l’art de porter les coups de couteau dans le dos pour ne pas oser voir le regard de leur victime, le complot avait pris forme ce jour que Aban dérangeait et qu’il fallait l’exécuter, les hommes qui osent dire avec courage ce qu’ils pensent , chez nous dans notre confrérie il faut les exécuter , voila comment le complot s’est monté de toute pièce contre ce valeureux et courageux martyrs, nul doute qu’il venait de leur affirmer officiellement qu’il ne tromperait pas ses doigts dans la marmite qu’il ne mangerait pas de leur pain, puisqu’ii leur a clairement signifié que votre comportement me dégoute je préfère aller me battre et me ranger au coté des djounouds et des militants plutôt que du coté des responsables truands et voleur , là et la signification du message , et ce fut le let motif de la décision qu’il fallait exécuter cet électron libre
                            Et tous savaient que Aban était homme à le faire ce n’était pas des menaces en l’air, et une véritable panique s’empara de nos chers responsables, le franc parler de Aban le condamna à un complot assassin

                            Je voudrais revenir sur ton message Sitchad
                            Aban n’est pas allé au Maroc parce que le Roi du Maroc voulait rencontré les responsables du FLN, je vais te dire pourquoi el merhoum Aban s’est rendu au Maroc , des messages en provenances des services de liaison du FLN commencèrent à arriver du Maroc, ils faisaient état de graves frictions entre le gouvernement marocain et les a autorités locales du front, on racontait que des militants ont été arrêté, séquestrés, saisie de stocks d’armes, et il y eu de plus en plus de télégrammes , relatant une situation très grave , c’est alors que les acteurs du complot entrèrent en jeu Krim Belkacem et BEN Tobbal dirent à Aban tu dois te rendre à Rabat , il n’y a que toi qui pourrait solutionner cette situation, Aban se laissa convaincre sans se douter un instant que des compagnons d’armes etaient entrain de lui creuser sa tombe, une date fut retenue quelque jours avant Boussouf responsable des liaisons gagna le Maroc pour préparer l’arrivée de son compagnon et surtout lui préparer le comité d’accueil, et le 22 décembre 1957 Aban accompagné de krim Belkacem et de Mahmoud Cherif tous eux membres du C.C.E s’envolait à son tour via l’Espagne , la suite de la lâcheté tous les Algériens la connaissent ……………
                            Dernière modification par shamsdine, 13 novembre 2014, 12h27.

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                            • #15
                              Sitchad

                              C'est là que les attendent Krim Belkacem, Amar Ouamrane, Mohamedi Saïd et Amar Aït Chikh, les 4 grands chefs de la Kabylie à la fin de l'année 1955.
                              Tout le reste ne peut être que faux car ce n'étaient pas les "4 grands chefs de la Kabylie" ni à la fin des années 55 ni en novembre 1954 pas même en 1962. Beaucoup oublient trop souvent que Moudjahidin et surtout "chef" c'est ceux qui étaient au combat et que le peuple soutenait. Colonel Amirouche, par exemple, peut être considéré comme chef. S'ils ont décidé de tuer Abane Ramdane ce n'est donc pas avec l'accord des chefs de la Kabylie qui l'auraient convoqué au PC pas au Maroc. Ca devait déjà être la guerre des places donc c'est plutôt du côté des galonnés de salon qu'il faudrait chercher, Ben Bella par exemple qui était furieux parce qu'il ne fut pas convié au Congrès de la Soummam. Surtout qu'on sait que Larbi Mhidi et Abane Ramdane étaient proches et s'appréciaient.
                              Dernière modification par zwina, 13 novembre 2014, 17h59.
                              Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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