On ne voit rien et pourtant le malaise est grand. Présenté à l'occasion du Nikon Film Festival, le court-métrage Je suis à l'heure place le spectateur du point de vue d'un jeune cadre en partance pour un entretien d'embauche. Confiant, déterminé, mais attendri au téléphone avec sa copine. Une fois dans le RER, il assiste, comme d'autres Franciliens, au harcèlement, puis au viol d'une jeune fille, sans bouger. On ne voit pas les visages de la victime, ni de son agresseur, mais les bruits et cris suggestifs ne laissent aucun doute sur l'agression en train de se dérouler dans l'indifférence générale. Arrivé à son arrêt, le jeune cadre descend, mortifié. Il est à l'heure pour son rendez-vous. La vidéo, réalisée par Isabelle Quintard et Fabien Motte du collectif Filmakers, fait écho aux violences dont les témoins restent passifs dans la vie réelle. De quoi soutenir la théorie de certains chercheurs selon laquelle l'espace public urbain, pensé par des hommes, est hostile aux femmes.
Que pensez vous de cette vidéo et du comportement des personnes, pensez vous que ce genre de sensibilisation pourrait changer le comportement des gens face aux harcèlements ? Et vous, qu'auriez vous fait, si vous aviez été témoin d'une scène pareil? Il faut savoir que le non assistance en danger est passible de 75 000 euros d'amande !
Que pensez vous de cette vidéo et du comportement des personnes, pensez vous que ce genre de sensibilisation pourrait changer le comportement des gens face aux harcèlements ? Et vous, qu'auriez vous fait, si vous aviez été témoin d'une scène pareil? Il faut savoir que le non assistance en danger est passible de 75 000 euros d'amande !
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