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Condor accuse Mobilis, Djezzy et Ooredoo de pratique déloyale
mardi, 11 novembre 2014 13:53
(Agence Ecofin) - Les trois opérateurs de téléphonie mobile Mobilis, Djezzy et Ooredoo font l’objet d’une dénonciation d’Abderrahmane Benhamadi, le président du conseil d’administration du groupe Condor. Ce dernier les accuse de pratique commerciale déloyale, qui frise quelque peu un appel à ne pas consommer algérien. En effet, le patron du constructeur algérien de smartphones et tablettes voit d’un mauvais œil le fait que les opérateurs télécoms proposent à leurs abonnés, dans leurs promotions, des packs smartphones étrangers à des prix très bas avec SIM et crédit de communication.
Pour Abderrahmane Benhamadi, ces pratiques commerciales, qui se déroulent au vu et au su des autorités, pourtant chargées de veiller à la promotion de l’investissement local, sont une véritable menace à la pérennité de la filière smartphone et tablette de son groupe. Cette filière est présentée comme génératrice de 30 % des revenus du groupe algérien, avec près de 800 000 smartphones et tablettes déjà vendus cette année. Or, avec les packs des opérateurs, les abonnés « utilisent la puce pour épuiser le crédit offert et repartent avec un smartphone, importé, pratiquement offert. Comment, avec de telles pratiques, un fabricant algérien peut résister et survivre ?», s’indigne l’homme d’affaire algérien.
Pour que cesse les pratiques des opérateurs télécoms, Abderrahmane Benhamadi envisage de saisir l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) dans les prochains jours pour se plaindre officiellement.
mardi, 11 novembre 2014 13:53
(Agence Ecofin) - Les trois opérateurs de téléphonie mobile Mobilis, Djezzy et Ooredoo font l’objet d’une dénonciation d’Abderrahmane Benhamadi, le président du conseil d’administration du groupe Condor. Ce dernier les accuse de pratique commerciale déloyale, qui frise quelque peu un appel à ne pas consommer algérien. En effet, le patron du constructeur algérien de smartphones et tablettes voit d’un mauvais œil le fait que les opérateurs télécoms proposent à leurs abonnés, dans leurs promotions, des packs smartphones étrangers à des prix très bas avec SIM et crédit de communication.
Pour Abderrahmane Benhamadi, ces pratiques commerciales, qui se déroulent au vu et au su des autorités, pourtant chargées de veiller à la promotion de l’investissement local, sont une véritable menace à la pérennité de la filière smartphone et tablette de son groupe. Cette filière est présentée comme génératrice de 30 % des revenus du groupe algérien, avec près de 800 000 smartphones et tablettes déjà vendus cette année. Or, avec les packs des opérateurs, les abonnés « utilisent la puce pour épuiser le crédit offert et repartent avec un smartphone, importé, pratiquement offert. Comment, avec de telles pratiques, un fabricant algérien peut résister et survivre ?», s’indigne l’homme d’affaire algérien.
Pour que cesse les pratiques des opérateurs télécoms, Abderrahmane Benhamadi envisage de saisir l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) dans les prochains jours pour se plaindre officiellement.
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