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Déchirements
Vu pour vous à la télé 
Elle aurait pu s’appeler Zah’ra, Fatiha ou même … Sonia. Elle est belle. Après ses 16 années de mariage et trois enfantements, elle garde toujours ce port altier que seules les vraies dames au caractère forgé par la raison et une éducation du terroir pouvaient avoir.
Le dos tourné à la camera, d’une voix calme, nonchalante, empreinte d’une émotion contagieuse, plaisante même, on dirait qu'elle se raconte à elle-même le film de sa vie de couple passée, appartenant déjà au … passé lointain.
Sans haine, sans rancune, même pas un soupçon de regret, avant de s’étaler sur ce qui sera son déchirement, elle présente d’abord ce qui fut son homme .
Un mari jaloux, possessif qui ne la voulait que pour lui. Malgré cet amour pesant qu’elle réprouvait parfois, Elle essayait de le comprendre et arrivait à le comprendre. Elle l’aimait tendrement à la manière d’une mère et fougueusement à la manière de l’amante et de l’épouse qu’elle était. Elle lui était toujours disponible et était aux petits soins avec lui…..
Elle admettait même le fait qu’il lui interdisait de passer ne serait ce qu’une nuit chez sa famille y compris chez ses parents … même durant la fête du mariage de son frère, elle du rentrer au foyer conjugal … Rien ne pouvait y faire, elle devait rentrer et le faisait.
Elle acceptait sa situation de celle qui « était trop aimée » et que ses parents comprenaient aussi du moment que leur fille semblait être heureuse dans la vie de tous les jours….
Les jours passèrent, les années passèrent où il y’eut des hauts et rarement des bas… Yacine, Sarah et disons … Egomis, leurs gosses poussent, grandissent…
Lui devenu cadre supérieur au sein d’une entreprise publique, elle malgré sa formation d’avocate était toujours femme au foyer , veillant à l’éducation des gosses et au confort de son homme…
Les enfants avaient de bons résultats scolaires, ils mangeaient bien, s’habillaient bien, ils étaient en bonne santé, le couple était stable.
Jusqu’à ce que le train-train fut bouleversé quand un jour, il lui dit avec nonchalance : Ecoute ! je sais que le mariage de ta sœur est pour bientôt et vu que les gosses sortent en vacances, si tu veux, tu peux aller pour quelques jours aider à la préparation de " ce qu’il faut faire " .
Etonnée par cette "kherdja" inattendue, mais contente à l’idée d’aller passer quelques jours en famille, elle n’hésita pas un instant et le remercia même de cette attention…
Elle alla donc dans sa famille où elle passa les jours qui précédèrent le mariage de sa sœur. Au début ils se téléphonèrent régulièrement… surtout elle, pour s’enquérir de ce qu’il pouvait lui manquait…
A chaque fois, il l’a rassura que tout allait bien… et qu’il veut qu’elle prolonge ses vacances avec les gosses, ils en ont besoin autant qu’elle.
Elle en profita pour jouir de cette chaleur qui a ce quelque chose que seul le foyer paternel où on a grandi pouvait offrir.
Mais comme toutes belles choses_ et aussi les mauvaises _ ont une fin, la fête de mariage passée avec faste, les jours passèrent, les vacances des gosses s’achèvent et doivent donc retourner à la maison préparer la rentrée…, elle avisa son mari de ce fait et lui dira même que s’ il le voulait, il pouvait ne pas se déranger pour venir les chercher et qu’elle rentrerait en taxi avec les gosses…
Sa réponse à la limite de … l’engueulade fut cinglante : pas question de prendre un taxi ! restez jusqu’à ce que je vienne vous chercher…
Une semaine passa , elle manifesta cette impatience impuissante que l’inquiétude inspire, la rentrée des gosses est pour "dans 3 jours", et le père ne s'était pas toujours manifesté. Son frère lui proposa alors de la raccompagner elle et les gosses avec sa voiture… ce qu’elle accepta.
Arrivée devant chez elle, un magnifique villa cousue que ses parents ont aidée à batir, son frère téléphona au mari pour lui dire de ne pas se déranger pour aller chercher les gosses et leur mère, il les a ramené et qu’ils sont arrivés…
A l’étonnement de tous, le mari entra dans une colère inexplicable et coupa le téléphone au nez de son beau frère qui se trouva plus humilié que désappointé par cette réaction inattendue…
Levant les yeux à l’étage, la femme vit du linge exposé au soleil.
Mais qui a pu étendre ce linge, cela ne LUI ressemble pas se dit-elle !!!!...
Elle sorti de son sac les clés, ouvrit, entra… et !!!!... se trouva en face d’une jeune femme en kimono rose avec en dessous une p’tite culotte de même ton négligemment exhibée !!!!..
Elle eut l’impression que le plancher se dérobait sous ses pieds ou peut-être c’était le toit quilui tombait dessus..
Elle se reprit malgré tout, comprit un peu la situation et se mit à invectiver l’intruse qui avec insolence lui répondit qu’elle était chez elle… et qu’elle était la femme légitime de euuuh… mettez un nom.
Arriva alors le désormais bigame, et se mit à son tour à engueuler la mère de ses enfants mis devant un fait accompli.
Oui, cette femme je l’ai épousée et tu as l’embarras du choix, lui dit-il sèchement:
Ou tu acceptes ce fait et que tu prennes le 2e étage avec les gosses ou tu demandes le divorce à ton avantage et je te l’accorde….
A suivre ... p't-être oeilfermé
Elle aurait pu s’appeler Zah’ra, Fatiha ou même … Sonia. Elle est belle. Après ses 16 années de mariage et trois enfantements, elle garde toujours ce port altier que seules les vraies dames au caractère forgé par la raison et une éducation du terroir pouvaient avoir.
Le dos tourné à la camera, d’une voix calme, nonchalante, empreinte d’une émotion contagieuse, plaisante même, on dirait qu'elle se raconte à elle-même le film de sa vie de couple passée, appartenant déjà au … passé lointain.
Sans haine, sans rancune, même pas un soupçon de regret, avant de s’étaler sur ce qui sera son déchirement, elle présente d’abord ce qui fut son homme .
Un mari jaloux, possessif qui ne la voulait que pour lui. Malgré cet amour pesant qu’elle réprouvait parfois, Elle essayait de le comprendre et arrivait à le comprendre. Elle l’aimait tendrement à la manière d’une mère et fougueusement à la manière de l’amante et de l’épouse qu’elle était. Elle lui était toujours disponible et était aux petits soins avec lui…..
Elle admettait même le fait qu’il lui interdisait de passer ne serait ce qu’une nuit chez sa famille y compris chez ses parents … même durant la fête du mariage de son frère, elle du rentrer au foyer conjugal … Rien ne pouvait y faire, elle devait rentrer et le faisait.
Elle acceptait sa situation de celle qui « était trop aimée » et que ses parents comprenaient aussi du moment que leur fille semblait être heureuse dans la vie de tous les jours….
Les jours passèrent, les années passèrent où il y’eut des hauts et rarement des bas… Yacine, Sarah et disons … Egomis, leurs gosses poussent, grandissent…
Lui devenu cadre supérieur au sein d’une entreprise publique, elle malgré sa formation d’avocate était toujours femme au foyer , veillant à l’éducation des gosses et au confort de son homme…
Les enfants avaient de bons résultats scolaires, ils mangeaient bien, s’habillaient bien, ils étaient en bonne santé, le couple était stable.
Jusqu’à ce que le train-train fut bouleversé quand un jour, il lui dit avec nonchalance : Ecoute ! je sais que le mariage de ta sœur est pour bientôt et vu que les gosses sortent en vacances, si tu veux, tu peux aller pour quelques jours aider à la préparation de " ce qu’il faut faire " .
Etonnée par cette "kherdja" inattendue, mais contente à l’idée d’aller passer quelques jours en famille, elle n’hésita pas un instant et le remercia même de cette attention…
Elle alla donc dans sa famille où elle passa les jours qui précédèrent le mariage de sa sœur. Au début ils se téléphonèrent régulièrement… surtout elle, pour s’enquérir de ce qu’il pouvait lui manquait…
A chaque fois, il l’a rassura que tout allait bien… et qu’il veut qu’elle prolonge ses vacances avec les gosses, ils en ont besoin autant qu’elle.
Elle en profita pour jouir de cette chaleur qui a ce quelque chose que seul le foyer paternel où on a grandi pouvait offrir.
Mais comme toutes belles choses_ et aussi les mauvaises _ ont une fin, la fête de mariage passée avec faste, les jours passèrent, les vacances des gosses s’achèvent et doivent donc retourner à la maison préparer la rentrée…, elle avisa son mari de ce fait et lui dira même que s’ il le voulait, il pouvait ne pas se déranger pour venir les chercher et qu’elle rentrerait en taxi avec les gosses…
Sa réponse à la limite de … l’engueulade fut cinglante : pas question de prendre un taxi ! restez jusqu’à ce que je vienne vous chercher…
Une semaine passa , elle manifesta cette impatience impuissante que l’inquiétude inspire, la rentrée des gosses est pour "dans 3 jours", et le père ne s'était pas toujours manifesté. Son frère lui proposa alors de la raccompagner elle et les gosses avec sa voiture… ce qu’elle accepta.
Arrivée devant chez elle, un magnifique villa cousue que ses parents ont aidée à batir, son frère téléphona au mari pour lui dire de ne pas se déranger pour aller chercher les gosses et leur mère, il les a ramené et qu’ils sont arrivés…
A l’étonnement de tous, le mari entra dans une colère inexplicable et coupa le téléphone au nez de son beau frère qui se trouva plus humilié que désappointé par cette réaction inattendue…
Levant les yeux à l’étage, la femme vit du linge exposé au soleil.
Mais qui a pu étendre ce linge, cela ne LUI ressemble pas se dit-elle !!!!...
Elle sorti de son sac les clés, ouvrit, entra… et !!!!... se trouva en face d’une jeune femme en kimono rose avec en dessous une p’tite culotte de même ton négligemment exhibée !!!!..
Elle eut l’impression que le plancher se dérobait sous ses pieds ou peut-être c’était le toit quilui tombait dessus..
Elle se reprit malgré tout, comprit un peu la situation et se mit à invectiver l’intruse qui avec insolence lui répondit qu’elle était chez elle… et qu’elle était la femme légitime de euuuh… mettez un nom.
Arriva alors le désormais bigame, et se mit à son tour à engueuler la mère de ses enfants mis devant un fait accompli.
Oui, cette femme je l’ai épousée et tu as l’embarras du choix, lui dit-il sèchement:
Ou tu acceptes ce fait et que tu prennes le 2e étage avec les gosses ou tu demandes le divorce à ton avantage et je te l’accorde….
A suivre ... p't-être oeilfermé
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