La France change de lunettes : «Il faut installer de la production dans les pays émergents si l’on veut profiter de leur croissance»
Oublié Montebourg, l’ex ministre du redressement productif, qui estimait (pour ne parler que du Maroc) que la délocalisation des centres d’appels volait des emplois aux Français. Virage à 180 degrés de son successeur Emmanuel Macron (ph : selfie de Macron sur twitter) pour qui «l’ouverture de l’usine Renault en Algérie est une très bonne nouvelle pour la France». La France qui semble aujourd’hui avoir changé de lunettes pour voir ce qui a changé au 21èsiècle. Selon Macron, « si Renault n’avait pas pris cette décision de relocalisation en Algérie, un autre l’aurait prise à sa place ». Allusion évidente au rouleau compresseur Volkswagen qui avait commencé à tâter le terrain maghrébin en 2012.
Pour le ministre, « il faut désormais donner des gages. On ne peut plus être présent en Algérie et dans les pays émergents comme on l’était au XXe siècle. Il faut désormais installer de la production si l’on veut profiter de la croissance de ces pays. La relation économique, ce ne sont plus juste des exportations.» Dernière petite phrase qui résume semble-t- il la nouvelle philosophie de Paris :
« La France ne doit pas avoir peur de produire à l’étranger car cela crée de l’adhérence avec notre économie. Mais à la condition que nous gardions la propriété intellectuelle. » -
leconomiste
Oublié Montebourg, l’ex ministre du redressement productif, qui estimait (pour ne parler que du Maroc) que la délocalisation des centres d’appels volait des emplois aux Français. Virage à 180 degrés de son successeur Emmanuel Macron (ph : selfie de Macron sur twitter) pour qui «l’ouverture de l’usine Renault en Algérie est une très bonne nouvelle pour la France». La France qui semble aujourd’hui avoir changé de lunettes pour voir ce qui a changé au 21èsiècle. Selon Macron, « si Renault n’avait pas pris cette décision de relocalisation en Algérie, un autre l’aurait prise à sa place ». Allusion évidente au rouleau compresseur Volkswagen qui avait commencé à tâter le terrain maghrébin en 2012.
Pour le ministre, « il faut désormais donner des gages. On ne peut plus être présent en Algérie et dans les pays émergents comme on l’était au XXe siècle. Il faut désormais installer de la production si l’on veut profiter de la croissance de ces pays. La relation économique, ce ne sont plus juste des exportations.» Dernière petite phrase qui résume semble-t- il la nouvelle philosophie de Paris :
« La France ne doit pas avoir peur de produire à l’étranger car cela crée de l’adhérence avec notre économie. Mais à la condition que nous gardions la propriété intellectuelle. » -
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