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Après l’usine Renault d’Oued Tlelat, la visite du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, à Oran avant-hier a vu l’inauguration du complexe d’ammoniac et d’urée, baptisé Al Djazaïria El Omania lil Asmida (AOA), au niveau de la commune de Mers El Hadjadj (daïra de Bethioua).
Il faut dire que ce pas a été différé à cause du conflit entre Sonatrach et le partenaire omanais, Suhail Bahman Groupe Holding (SBGH), qui a bloqué le lancement de la production. Rappelons que la société mixte Al Djazaïria El Omania lil Asmida (AOA) Spa a vu le jour le 9 mars 2008, avec la signature de ses statuts par l’ex-vice-président de l’activité aval et le directeur général du groupe. Plusieurs clauses ont été paraphées pour donner corps au projet. La convention de financement a été signée le 20 novembre 2008 avec un consortium de banques nationales, comprenant le Crédit populaire d’Algérie (CPA) en tant que chef de file, la Banque extérieure d’Algérie (BEA), la Banque nationale d’Algérie (BNA), la Banque locale de développement (BDL) et la CNEP-Banque. Le complexe de production d’ammoniac s’étale sur une superficie de plus de 90 hectares, doté de deux unités de production d’ammoniac de 2000 t/j chacune et de deux unités d’urée de 35 000 t/j chacune, ainsi que de toutes les installations d’utilité qui leur sont associées. Cette usine se chargera de la conversion totale de l’ammoniac en urée destinée exclusivement à l’exportation sur la base de contrats offtake, avec une possibilité d’exporter l’ammoniac sous sa forme liquide. Le nouveau complexe est le fruit d’un partenariat algéro-omanais, porté par la compagnie pétrolière nationale Sonatrach et Suhail Bahwan Group Holding (SBGH). Implantée à Mers El Hadjadj, dans la zone industrielle d’Arzew, la nouvelle usine est dotée d’une capacité de production de 4000 tonnes/jour d’ammoniac, générant une production de 7000 tonnes/jour d’urée granulée. Le site se compose de deux unités d’ammoniac d’une capacité de production de 2000 t/j chacune, et de deux unités d’urée de 3500 t/j chacune. Le complexe, qui jouit de l’autonomie au plan de la production d’énergie électrique et d’eau dessalée, se distingue également par son fonctionnement dans le respect des normes les plus rigoureuses en termes de protection de l’environnement. Les données techniques communiquées lors de l’inauguration indiquent que la quasi-totalité de l’ammoniac produit sera convertie en urée, tandis que la totalité du dioxyde de carbone sera consommée dans la fabrication de l’urée. Plus de 500 postes d’emploi directs et 500 autres indirects seront générés à la faveur de la mise en service de cette infrastructure industrielle, qui a aussi pour impact de positionner l’Algérie parmi les fournisseurs importants d’urée et de satisfaire la demande locale en ce produit à moitié prix. L’usine, qui s’étend sur une superficie bâtie de plus de deux hectares, a été réalisée par un consortium de sociétés japonaises et coréennes, pour un montant de plus de 2,7 milliards de dollars.
La mégastation de dessalement d’El Mactaâ, l’une des plus grandes au monde
Toujours à Mers El Hadjadj, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a inauguré la mégastation de dessalement de l’eau de mer d’El Mactaâ. Après avoir suivi les explications données par les responsables du secteur, le Premier ministre a insisté sur la qualité et la saveur de l’eau qui sera servie aux citoyens. Cette installation est considérée comme l’une des plus grandes au monde, utilisant le procédé de l’osmose inverse. Elle est dotée d’une capacité de production de 500 000 m3 d’eau par jour, quantité destinée non seulement à satisfaire les besoins de la wilaya d’Oran, mais également ceux des wilayas limitrophes, à savoir Mascara, Tiaret, Relizane et Mostaganem. Initialement, le projet devait être conduit par un investisseur étranger, mais depuis 2009, avec la loi 51/49, il a été décidé de créer une société par actions du nom de Talhiyat Miyah El Mactaâ (TMM Spa).
Un montage financier a été élaboré et les parts ont été réparties comme suit : 47% pour l’investisseur étranger, en l’occurrence Hyflux Menaspring Ltd, la société singapourienne qui a construit la station de dessalement, 43% pour l’AEC et 10% pour l’ADE. Le projet a coûté 491 millions de dollars.
Pour ce qui est de la gestion de la station, il a été créé une société HOMA (Hyflux Operating Maintenance Algeria), qui a conclu un contrat avec TMM Spa et devra gérer la station d’El Mactaâ pour une durée de 25 ans.
Auteur: M. Ayane
reporters.dz
Il faut dire que ce pas a été différé à cause du conflit entre Sonatrach et le partenaire omanais, Suhail Bahman Groupe Holding (SBGH), qui a bloqué le lancement de la production. Rappelons que la société mixte Al Djazaïria El Omania lil Asmida (AOA) Spa a vu le jour le 9 mars 2008, avec la signature de ses statuts par l’ex-vice-président de l’activité aval et le directeur général du groupe. Plusieurs clauses ont été paraphées pour donner corps au projet. La convention de financement a été signée le 20 novembre 2008 avec un consortium de banques nationales, comprenant le Crédit populaire d’Algérie (CPA) en tant que chef de file, la Banque extérieure d’Algérie (BEA), la Banque nationale d’Algérie (BNA), la Banque locale de développement (BDL) et la CNEP-Banque. Le complexe de production d’ammoniac s’étale sur une superficie de plus de 90 hectares, doté de deux unités de production d’ammoniac de 2000 t/j chacune et de deux unités d’urée de 35 000 t/j chacune, ainsi que de toutes les installations d’utilité qui leur sont associées. Cette usine se chargera de la conversion totale de l’ammoniac en urée destinée exclusivement à l’exportation sur la base de contrats offtake, avec une possibilité d’exporter l’ammoniac sous sa forme liquide. Le nouveau complexe est le fruit d’un partenariat algéro-omanais, porté par la compagnie pétrolière nationale Sonatrach et Suhail Bahwan Group Holding (SBGH). Implantée à Mers El Hadjadj, dans la zone industrielle d’Arzew, la nouvelle usine est dotée d’une capacité de production de 4000 tonnes/jour d’ammoniac, générant une production de 7000 tonnes/jour d’urée granulée. Le site se compose de deux unités d’ammoniac d’une capacité de production de 2000 t/j chacune, et de deux unités d’urée de 3500 t/j chacune. Le complexe, qui jouit de l’autonomie au plan de la production d’énergie électrique et d’eau dessalée, se distingue également par son fonctionnement dans le respect des normes les plus rigoureuses en termes de protection de l’environnement. Les données techniques communiquées lors de l’inauguration indiquent que la quasi-totalité de l’ammoniac produit sera convertie en urée, tandis que la totalité du dioxyde de carbone sera consommée dans la fabrication de l’urée. Plus de 500 postes d’emploi directs et 500 autres indirects seront générés à la faveur de la mise en service de cette infrastructure industrielle, qui a aussi pour impact de positionner l’Algérie parmi les fournisseurs importants d’urée et de satisfaire la demande locale en ce produit à moitié prix. L’usine, qui s’étend sur une superficie bâtie de plus de deux hectares, a été réalisée par un consortium de sociétés japonaises et coréennes, pour un montant de plus de 2,7 milliards de dollars.
La mégastation de dessalement d’El Mactaâ, l’une des plus grandes au monde
Toujours à Mers El Hadjadj, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a inauguré la mégastation de dessalement de l’eau de mer d’El Mactaâ. Après avoir suivi les explications données par les responsables du secteur, le Premier ministre a insisté sur la qualité et la saveur de l’eau qui sera servie aux citoyens. Cette installation est considérée comme l’une des plus grandes au monde, utilisant le procédé de l’osmose inverse. Elle est dotée d’une capacité de production de 500 000 m3 d’eau par jour, quantité destinée non seulement à satisfaire les besoins de la wilaya d’Oran, mais également ceux des wilayas limitrophes, à savoir Mascara, Tiaret, Relizane et Mostaganem. Initialement, le projet devait être conduit par un investisseur étranger, mais depuis 2009, avec la loi 51/49, il a été décidé de créer une société par actions du nom de Talhiyat Miyah El Mactaâ (TMM Spa).
Un montage financier a été élaboré et les parts ont été réparties comme suit : 47% pour l’investisseur étranger, en l’occurrence Hyflux Menaspring Ltd, la société singapourienne qui a construit la station de dessalement, 43% pour l’AEC et 10% pour l’ADE. Le projet a coûté 491 millions de dollars.
Pour ce qui est de la gestion de la station, il a été créé une société HOMA (Hyflux Operating Maintenance Algeria), qui a conclu un contrat avec TMM Spa et devra gérer la station d’El Mactaâ pour une durée de 25 ans.
Auteur: M. Ayane
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