L’Etat islamique ne se contente plus de recruter parmi les civils marocains, il lorgne des militaires et pas n’importe qui. Six soldats de la très sensible base de Benguerir sont actuellemen interrogés par la gendarmerie royalepour avoir noué des contacts avec Daesh.
Daesh séduit de plus en plus de militaires marocains. Depuis quelques jours, les services de la gendarmerie de Marrakech interrogent cinq soldats pour leurs liens présumés avec l’organisation d’Aboubakr Al Baghdadi, indique dans son édition d’aujourd’hui le quotidien arabophone Al Akhbar.
Ces interpellations interviennent dans le sillage de l’arrestation, la semaine dernière, d’un militaire travaillant à la base de Benguerir et qui avait participé aux manœuvres maroco-britanniques.
La base de Benguerir est très fréquentée par les militaires étrangers
C’est justement cette enquête qui a permis d’élargir la liste des suspects. Il aurait avoué aux gendarmes que d’autres militaires ont pris, également, contact avec des membres de l’Etat islamique.
Il est fort probable que l’enquête en cours avec les cinq nouveaux prévenus apporte, dans les prochains jours, des révélations sur le degré d’influence de Daesh dans les rangs des FAR, notamment ceux stationnés dans l’une des plus importantes bases militaires du royaume.
La base militaire de Benguerir connait, en effet, la présence d’étrangers (principalement des occidentaux) dans le cadre d’exercices militaires, de stages de préparation pour des missions en Irak ou en Afghanistan ou en tant que formateurs des soldats marocains. Autant de facteurs qui expliquent les raisons du coix de Daesh d’infiltré cette base stratégique des FAR.
Le précédent du groupe Hassan Khattab en 2006
Dans l’ensemble, les différents corps de l’armée sont à l’abri du radicalisme. Bien avant les attentats de 2003, les militaires étaient soumis à un contrôle très poussé de leurs convictions religieuses, tenues vestimentaires, port de la barbe et de leurs déplacements.
Mais en dépit de ces mesures de vigilance, le groupe Ansar Al Mahdi, dirigé par Hassan El Khattab, démantelé pendant l'été 2006, a pu enrôler plusieurs soldats (cinq de la base aérienne de Salé), trois gendarmes et un policier. Les perquisitions effectuées, aux moments des faits, par des éléments de la DST et de la Brigade nationale de la police judiciaire, avaient permis la saisie de 30 kg d’explosifs (TNT) et d’une grande quantité de soufre.
Pls tard, en janvier 2011, cinq soldats avaient été arrêtés, dans le cadre de l’opération Amgala, du nom d’une localité à 200 km à l’Est de Laâyoune, pour avoir facilité l’introduction d’armes au Maroc (16 mitrailleuses, toujours de type Kalachnikov, 32 chargeurs, 1
lance-roquettes anti-tank (RPG 7), 1 mortier de calibre 82 mm et 16 ceintures militaires au profit d'un réseau proche d’AQMI.
ya biladi
Daesh séduit de plus en plus de militaires marocains. Depuis quelques jours, les services de la gendarmerie de Marrakech interrogent cinq soldats pour leurs liens présumés avec l’organisation d’Aboubakr Al Baghdadi, indique dans son édition d’aujourd’hui le quotidien arabophone Al Akhbar.
Ces interpellations interviennent dans le sillage de l’arrestation, la semaine dernière, d’un militaire travaillant à la base de Benguerir et qui avait participé aux manœuvres maroco-britanniques.
La base de Benguerir est très fréquentée par les militaires étrangers
C’est justement cette enquête qui a permis d’élargir la liste des suspects. Il aurait avoué aux gendarmes que d’autres militaires ont pris, également, contact avec des membres de l’Etat islamique.
Il est fort probable que l’enquête en cours avec les cinq nouveaux prévenus apporte, dans les prochains jours, des révélations sur le degré d’influence de Daesh dans les rangs des FAR, notamment ceux stationnés dans l’une des plus importantes bases militaires du royaume.
La base militaire de Benguerir connait, en effet, la présence d’étrangers (principalement des occidentaux) dans le cadre d’exercices militaires, de stages de préparation pour des missions en Irak ou en Afghanistan ou en tant que formateurs des soldats marocains. Autant de facteurs qui expliquent les raisons du coix de Daesh d’infiltré cette base stratégique des FAR.
Le précédent du groupe Hassan Khattab en 2006
Dans l’ensemble, les différents corps de l’armée sont à l’abri du radicalisme. Bien avant les attentats de 2003, les militaires étaient soumis à un contrôle très poussé de leurs convictions religieuses, tenues vestimentaires, port de la barbe et de leurs déplacements.
Mais en dépit de ces mesures de vigilance, le groupe Ansar Al Mahdi, dirigé par Hassan El Khattab, démantelé pendant l'été 2006, a pu enrôler plusieurs soldats (cinq de la base aérienne de Salé), trois gendarmes et un policier. Les perquisitions effectuées, aux moments des faits, par des éléments de la DST et de la Brigade nationale de la police judiciaire, avaient permis la saisie de 30 kg d’explosifs (TNT) et d’une grande quantité de soufre.
Pls tard, en janvier 2011, cinq soldats avaient été arrêtés, dans le cadre de l’opération Amgala, du nom d’une localité à 200 km à l’Est de Laâyoune, pour avoir facilité l’introduction d’armes au Maroc (16 mitrailleuses, toujours de type Kalachnikov, 32 chargeurs, 1
lance-roquettes anti-tank (RPG 7), 1 mortier de calibre 82 mm et 16 ceintures militaires au profit d'un réseau proche d’AQMI.
ya biladi
Commentaire