Du rêve au cauchemar. Désigné pays hôte de la CAN 2015, le Maroc ne participera même pas à la compétition puisque la CAF a refusé sa demande de report. "Une grosse déception" pour Jamel Aït Ben Idir et tout le peuple marocain.
"Il y avait toujours un espoir qu’il y ait un report avec quand même une participation du Maroc". Comme l’international Jamel Aït Ben Idir, le Maroc est tombé de haut, mardi, lorsque la CAF a destitué le Royaume de l’organisation de la CAN 2015 et disqualifié les Lions de l’Atlas de la compétition.
Après des mois passés à rêver d’un sacre à la maison, devant un Stade Moulay Abdallah (Rabat) tout de rouge vêtu, le 8 février prochain au terme d’une grande fête populaire, les Marocains doivent s’y résoudre*: Benatia, Barrada et Belhanda ne disputeront même pas la compétition. "C’est une grosse déception. En tant que joueur c’est difficile, mais ça l’est aussi pour les supporters et pour tout le pays, parce qu’il y avait un certain engouement", regrette Jamel Aït Ben Idir sur le site de 20 minutes.
Les Lions font bloc derrière le gouvernement
Pas question pour autant pour le milieu de terrain de s’en prendre à son gouvernement, qui a déclenché l’ire de la CAF en demandant le report de la compétition par peur de propagation du virus Ebola. "Les raisons nous dépassent, nous joueurs. On n’a pas d’autre choix que de se plier à la décision officielle. On subit. Je pense aussi que le gouvernement marocain et la fédération n’ont pas pris cette décision de gaîté de cœur. Tout était mis en place pour faire un beau tournoi, il y a eu beaucoup d’investissements...". L’ancien Havrais se montre même compréhensif*: "Il y a des considérations humaines (…), comme cette épidémie. C’est un cas de force majeure, une situation exceptionnelle".
Deux amicaux inutiles*?
Le gouvernement reste, lui, droit dans ses bottes. "Le Maroc n’a pas refusé d’organiser la CAN" et n’a "pas failli à ses engagements", martèle Mohammed Ouzzine, le ministre des Sports, interrogé lors d’une séance de questions au Parlement, mardi. "Nous maintenons la demande de report", tout pays a le droit de garantir la sécurité de ses citoyens". Si la Fédération pourrait se tourner vers le Tribunal arbitral du sport (TAS), afin d’éviter de lourdes sanctions, le gouvernement n’entend pas déclarer la guerre à la CAF. "Le Maroc ne va pas participer à la CAN 2015 et c’est quelque part normal*: nous étions qualifiés en tant que pays organisateur", concède Ouzzine.
Reste maintenant à Badou Zaki et ses hommes deux matches pour du beurre à disputer contre le Bénin et le Zimbabwe, devant leur public, à Agadir. Partis de loin, les Lions de l’Atlas montaient en puissance au fil des rencontres de préparation. Mais le cœur y sera-t-il jeudi puis dimanche*? "On est quand même là pour représenter le pays à travers un match. On reste des professionnels, on se doit de montrer une belle image et réaliser deux beaux matchs sur notre sol, devant notre public". Un dernier baroud d’honneur marquant la fin de la fête, avant même qu’elle ait commencé...
Source: afrik.com
"Il y avait toujours un espoir qu’il y ait un report avec quand même une participation du Maroc". Comme l’international Jamel Aït Ben Idir, le Maroc est tombé de haut, mardi, lorsque la CAF a destitué le Royaume de l’organisation de la CAN 2015 et disqualifié les Lions de l’Atlas de la compétition.
Après des mois passés à rêver d’un sacre à la maison, devant un Stade Moulay Abdallah (Rabat) tout de rouge vêtu, le 8 février prochain au terme d’une grande fête populaire, les Marocains doivent s’y résoudre*: Benatia, Barrada et Belhanda ne disputeront même pas la compétition. "C’est une grosse déception. En tant que joueur c’est difficile, mais ça l’est aussi pour les supporters et pour tout le pays, parce qu’il y avait un certain engouement", regrette Jamel Aït Ben Idir sur le site de 20 minutes.
Les Lions font bloc derrière le gouvernement
Pas question pour autant pour le milieu de terrain de s’en prendre à son gouvernement, qui a déclenché l’ire de la CAF en demandant le report de la compétition par peur de propagation du virus Ebola. "Les raisons nous dépassent, nous joueurs. On n’a pas d’autre choix que de se plier à la décision officielle. On subit. Je pense aussi que le gouvernement marocain et la fédération n’ont pas pris cette décision de gaîté de cœur. Tout était mis en place pour faire un beau tournoi, il y a eu beaucoup d’investissements...". L’ancien Havrais se montre même compréhensif*: "Il y a des considérations humaines (…), comme cette épidémie. C’est un cas de force majeure, une situation exceptionnelle".
Deux amicaux inutiles*?
Le gouvernement reste, lui, droit dans ses bottes. "Le Maroc n’a pas refusé d’organiser la CAN" et n’a "pas failli à ses engagements", martèle Mohammed Ouzzine, le ministre des Sports, interrogé lors d’une séance de questions au Parlement, mardi. "Nous maintenons la demande de report", tout pays a le droit de garantir la sécurité de ses citoyens". Si la Fédération pourrait se tourner vers le Tribunal arbitral du sport (TAS), afin d’éviter de lourdes sanctions, le gouvernement n’entend pas déclarer la guerre à la CAF. "Le Maroc ne va pas participer à la CAN 2015 et c’est quelque part normal*: nous étions qualifiés en tant que pays organisateur", concède Ouzzine.
Reste maintenant à Badou Zaki et ses hommes deux matches pour du beurre à disputer contre le Bénin et le Zimbabwe, devant leur public, à Agadir. Partis de loin, les Lions de l’Atlas montaient en puissance au fil des rencontres de préparation. Mais le cœur y sera-t-il jeudi puis dimanche*? "On est quand même là pour représenter le pays à travers un match. On reste des professionnels, on se doit de montrer une belle image et réaliser deux beaux matchs sur notre sol, devant notre public". Un dernier baroud d’honneur marquant la fin de la fête, avant même qu’elle ait commencé...
Source: afrik.com
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