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Maroc: « Mariage de contrat », une autre forme d’esclavage en vogue à Kelaât Sreghna

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  • Maroc: « Mariage de contrat », une autre forme d’esclavage en vogue à Kelaât Sreghna

    Une nouvelle forme d’esclavage est apparue à Kelaât Sreghna. Appelée communément dans la région «*mariage de contrat*», cette pratique consiste à céder sa fille contre de l’argent pendant une durée déterminée. Le phénomène est encore peu médiatisé. Explications.

    «*Les mariages de contrats*» seraient en vogue à Kelaât Serghana. C’est du moins ce nous affirme Mme Zakia Chramo, la présidente de l’association Annakhil, basée à Marrakech.

    Des révélations qui étonnent. «*C’est au cours d’une récente caravane que nous avions organisé dans la région que nous avons pris connaissance de cette aberration. Depuis notre ONG travaillent à recueillir les témoignages de filles et de femmes qui ont subi, pendant une période de leurs vie, les conséquences de cette nouvelle forme d’esclavage*», nous confie la militante associative.

    «*Mariage de contrat*»*: mode d’emploi
    «*C’est un acte dûment légalisé. La mention de mariage n’y a aucun droit de cité, puisqu’il s’agit d’une déclaration sur l’honneur de la part du tuteur de la fille ou de la femme reconnaissant avoir contracté un prêt auprès d’un homme et qu’il s’engage à le lui remettre dans un délais déterminé*», précise Mme Chramo. C’est par ce subterfuge que la «*cession*» des femmes se fait au vu et au su des autorités locales.

    Notre interlocutrice précise que ce «*mariage*» est calqué sur le modèle du système de locations des maisons et appartements de la vielle médina de Marrakech, appelé «*R’hine*». Sauf qu’à Kelaât Serghna ce sont des femmes qui se retrouvent otages de ces transactions pendant des années ou, dans les pires des cas, durant toute leurs vie. A notre question de savoir si des étrangers étaient attirés par ce «*mariage*», notre interlocutrice a répondu par la négative.

    Les témoignages font défaut
    A Kelaât Serghna, une chape de plomb très pesante entoure cette forme d’esclavagisme. «*Recueillir des témoignages relève du parcours du combattant. Nous avons réussi à convaincre des femmes de parler de leurs expériences*», nous confie Mme Chramo. Sauf qu’elles sont encore rares celles qui osent franchir ce pas. «*Hier soir, à l’occasion d’une conférence, organisée à Rabat par trois ONG sur la parité, toutes nos tentative d’amener des victimes à témoigner devant le public se sont révélées vaines*», déplore-t-elle.

    Source: ya.biladies
    Dernière modification par NewWalid-dz, 14 novembre 2014, 16h57.

  • #2
    Jusqu’à 60 000 dirhams pour épouser une mineure
    14 novembre 2014

    Des associations ont révélé, jeudi 13 novembre, que des mariages de mineures sont conclus en contrepartie de « prêts » de 20 000 à 60 000 dirhams.

    Lors d’une conférence organisée à Rabat par les associations Ennakhil, Jossour et Bayt Al Hikma dans le cadre de la campagne « Ha3lach » (voila pourquoi), des données effrayantes ont été révélées sur les mariage de mineures au Maroc. La présidente de l’association Ennakhil, Zakia Chramou a ainsi affirmé qu’à « Qalaât Sraghna, des mariages de mineurs sont conclus en contrepartie d’un contrat », cependant, précise-t-elle, ce ne sont pas « des contrats de mariage mais des contrats de prêt ». Ces «arrangements» n’ont de « prêts » que le nom puisqu’il s’agit plutôt de dons d’argent en échange de la main de la − très − jeune fille, et vont de 20 000 à 60 000 dirhams.

    Les contrats de prêts sont légalisés à la commune, et conclus avant le mariage, entre le père de la future épouse et son futur mari. Les noces sont ensuite célébrées, mais l’union n’est pas légalisée, un juge devant autoriser chaque mariage de mineures, et la jeune mariée n’est donc pas protégée.

    Chramou précise que si le mari en question ne souhaite pas « poursuivre sa vie avec la fille car elle ne lui plait plus, il la rend à ses parents et récupère, ou non, sa somme d’argent, selon ce que prévoyait l’arrangement entre le père de la fille et le mari à la signature du contrat de prêt». Et d’ajouter que ces maris profitent de la situation précaire de ces familles pour pouvoir effectuer ces contrats.

    Pour rappel, les mariages de mineures recensés par le ministère de la Justice en 2013 sont de 35 152, en forte augmentation par rapport à 2004, où 18 341 unions avaient été comptabilisées.

    tel quel
    Dernière modification par NewWalid-dz, 14 novembre 2014, 19h56.

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    • #3
      salam

      j'ai l'impression de revenir au moyen âge quand on sait ce qui se passe dans ce pays de dos courbés

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      • #4
        Y a encore une petite crotte .... la en bas à gauche dans la poubelle .... En vous remerciant par avance .
        " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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        • #5
          si le mari en question ne souhaite pas « poursuivre sa vie avec la fille car elle ne lui plait plus, il la rend à ses parents et récupère, ou non, sa somme d’argent, selon ce que prévoyait l’arrangement entre le père de la fille et le mari à la signature du contrat de prêt».
          Tout cela en 2014.

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          • #6
            Au moins les journaux marocains mette en avant ce genre de dérive, contrairement à d'autre pays

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            • #7
              Au moins les journaux marocains mette en avant ce genre de dérive,
              dérive ? Sodome et Gomorrhe c'est aussi une petite dérive.

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              • #8
                sodome et Gomorrhe ont été détruite pendant l'antiquité

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                • #9
                  sodome et Gomorrhe ont été détruite pendant l'antiquité
                  Donner sa fille mineure en gage pour se faire preter quelques 2000 euros, rabbi yeskhetfoum eux aussi. Comme le furent sodome et Gomorrhe.

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                  • #10
                    Cite moi une source qui indique que cette pratique est majoritaire dans le pays.
                    Sinon les malédictions du Ciel ne sont pas tomber sur le Maroc mais plutôt dans le pays des 200.000 morts

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                    • #11
                      • il s’agit d’une déclaration sur l’honneur de la part du tuteur de la fille ou de la femme reconnaissant avoir contracté un prêt auprès d’un homme et qu’il s’engage à le lui remettre dans un délais déterminé*», précise Mme Chramo. C’est par ce subterfuge que la «*cession*» des femmes se fait au vu et au su des autorités locales.


                      • Notre interlocutrice précise que ce «*mariage*» est calqué sur le modèle du système de locations des maisons et appartements de la vielle médina de Marrakech, appelé «R’hine».
                      Meme les indiens d'amazonie sont incapable d'une telle tbahdila

                      gallek declaration sur l'honneur. il faut en avoir un peu avant de vouloir le déclarer. C'est dégoutant

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                      • #12
                        Encore une fois des cas condamnable dénoncer par des médias marocains et qui heureusement sont des cas isoler

                        Commentaire


                        • #13
                          Ya latif ya settar

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                          • #14
                            quel argument...

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                            • #15
                              Et tu veux des arguments ????? yekhi khlayek yekhi
                              • ce ne sont pas « des contrats de mariage mais des contrats de prêt ». Ces «arrangements» n’ont de « prêts » que le nom puisqu’il s’agit plutôt de dons d’argent en échange de la main de la − très − jeune fille, et vont de 20 000 à 60 000 dirhams.

                              • il s’agit d’une déclaration sur l’honneur de la part du tuteur de la fille ou de la femme reconnaissant avoir contracté un prêt auprès d’un homme et qu’il s’engage à le lui remettre dans un délais déterminé*», précise Mme Chramo. C’est par ce subterfuge que la «*cession*» des femmes se fait au vu et au su des autorités locales.

                              • Notre interlocutrice précise que ce «*mariage*» est calqué sur le modèle du système de locations des maisons et appartements de la vielle médina de Marrakech, appelé «R’hine».

                              • Les contrats de prêts sont légalisés à la commune, et conclus avant le mariage, entre le père de la future épouse et son futur mari. Les noces sont ensuite célébrées, mais l’union n’est pas légalisée, un juge devant autoriser chaque mariage de mineures, et la jeune mariée n’est donc pas protégée.

                              • Chramou précise que si le mari en question ne souhaite pas « poursuivre sa vie avec la fille car elle ne lui plait plus, il la rend à ses parents et récupère, ou non, sa somme d’argent,

                              • Pour rappel, les mariages de mineures recensés par le ministère de la Justice en 2013 sont de 35 152, en forte augmentation par rapport à 2004, où 18 341 unions avaient été comptabilisées.

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