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Le rêve

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  • Le rêve

    Djamil Hadj Mohamed est né le 3 novembre 1953 à Alger et réside à Mostaganem depuis 1956 où son père ouvre un magasin de prêt-à-porter "ARTEX". Il fréquente l’école Ibn Badis ex- Voltaire au CEG Benzerdjeb de Beymouth puis le lycée Zerrouki où il décroche son Bac en 1972.

    Il entame des études de psychologie clinique à l’Université d’Oran et obtient sa licence en 1976. Il effectue son service national à Bechar dans une polyclinique en s’occupant des enfants en difficulté.

    Il part à Lyon en France en 1979/1981 pour préparer un 3ème cycle spécialisé dans la psychologie des crises, du changement et de la régulation. En 1982 il est recruté en qualité de chef de Département du personnel à la SONIC dans le complexe papetier.

    Il le quitte pour l’Entreprise Orolait où il exerce successivement les fonctions de Sous-Directeur de l’Administration puis Directeur des Ressources Humaines et enfin Directeur de l’usine de Mostaganem.

    C’est en 1996 qu’il fut emprisonné pour le chef d’inculpation de dilapidation des biens publics, il fut incarcéré en détention préventive de 30 mois à cause d’une expertise qui n’en finissait pas et fut condamné à 3 ans de prison. Il se pourvut en cassation, purgea sa peine et fut rejugé pour être acquitté. Après cinq renvois par la Cour suprême donc 6 procès il fut acquitté définitivement en 2010.

    C’est en prison qu’il commença à écrire (1997) des poèmes, romans et nouvelles. Après sa sortie de prison, il participe à un concours de nouvelles en langue française, il obtient le second prix ‘Alger novembre 2006’ pour ‘Enfant du monde ou la clef’.

    Il publie en France ‘Soliloques emmurés chez l’Editeur ‘Une poignée d’loups en laisse’ ‘Savoie aout 2009’. Ses poèmes sont sur les sites suivants : Mostaganem Aujourd'hui et Oasis des artistes.

    En cours d’édition : Enfant du monde ou la Clef - Mes éclats hégiriens - la nuit du pardon - Les fous rires d’un enc ..ell..ulé et en cours d’écriture : Un pays, un poème - Les amours détenues - Mostaganem ! Dessine-moi un poème.

    Source Mostaganem d'Aujourd'hui


    J’ai rêvé d’un soleil qui me caresse
    D’une lune en délicatesse
    J’ai rêvé d’un ciel bleu serein
    D’une terre qui me donne un câlin

    J’ai rêvé d’un vent étésien
    Ou un zéphyr méditerranéen
    J’ai rêvé d’une pluie abondante
    Et d’une récolte enrichissante

    J’ai rêvé d’un arbre centenaire
    D’un bois d’ébène pour partenaire
    J’ai rêvé d’un fruit défendu
    D’une pomme croquée sans retenue

    J’ai rêvé d’une ascension lente
    Et des étoiles étincelantes
    J’ai rêvé d’une paix intérieure
    Me rappelant celle du fœtus prieur

    J’ai rêvé d’une ombre comme un étai
    Réconfortant, presque un esclave qu’il était
    J’ai rêvé de ma doublure me souriant
    Sans mon nom et me confondant

    J’ai rêvé d’une femme qui te ressemblait
    Qui, vers la porte du paradis, me pressait
    J’ai rêvé d’une vie sans tourment
    Que je me suis étonné évidemment

    J’ai rêvé de ce confident, de cet ami
    Qui je me souviens m’avait béni
    J’ai rêvé qu’il retenait des chaînes
    Pour empêcher un abîme, qui m’entraîne

    J’ai rêvé de ce rêve et son éveil
    Et tu m’apparus tel quel
    Pour me dire :’Non, ce n’est pas un rêve’
    De tes souffrances, c’est la trêve

    Vous qui me suivez dans mes délires
    Dites-moi sont-ils vrais, mes dires
    Dois-je oublier ma rage, mon amertume
    Mon désespoir et toutes ces brumes

    J’ai rêvé de ce sourire complice
    Mais je jure qu’il n’est pas factice
    Puisqu’il est devant moi, égayé
    Et moi qui suis sous son rai

    Djamil Hadj Mohamed.
    Le plus beau compliment qu'on m'ait fait, vient de notre amie Cyrael: Une plume qui touche l’âme du lecteur.

    J'ai lu , aimé je le partage
    Néo...

  • #2
    ...

    souffle le plus grand des moulins,
    trace le plus beau des dessins,
    brille le bonheur du commun,
    c'est au cœur des matins,
    l'air nidé dans l'écrin,
    partout de vos mains,
    mais aussi les parfums des jardins,
    roses pivoines jasmins,
    qui s'envolent au plus près au plus loin,
    où encore vers demain...

    le rêve d'ici et d'ailleurs est sans doute un merveilleux espace qui n'apparaît que lorsqu'il est partagé...


    Salam, merci...
    ...Rester Humain pour le devenir de l'Homme... K.H.R.

    Commentaire


    • #3
      nedjmala Salam.

      souffle le plus grand des moulins,
      trace le plus beau des dessins,
      brille le bonheur du commun,
      c'est au cœur des matins,
      l'air nidé dans l'écrin,
      partout de vos mains,
      mais aussi les parfums des jardins,
      roses pivoines jasmins,
      qui s'envolent au plus près au plus loin,
      où encore vers demain...

      le rêve d'ici et d'ailleurs est sans doute un merveilleux espace qui n'apparaît que lorsqu'il est partagé...
      Le visage de ceux qu’on n’aime pas encor
      Apparaît quelquefois aux fenêtres des rêves
      Et va s’illuminant sur de pâles décors
      Dans un argentement de lune qui se lève.
      Il flotte du divin aux grâces de leur corps
      Leur regard est intense et leur bouche attentive ;
      Il semble qu’ils aient vu les jardins de la mort
      Et que plus rien en eux de réel ne survive.
      La furtive douceur de leur avènement
      Enjôle nos désirs à leurs vouloirs propices,
      Nous pressentons en eux d’impérieux amants
      Venus pour nous afin que le sort s’accomplisse ;
      Ils ont des gestes lents, doux et silencieux,
      Notre vie uniment vers leur attente afflue :
      Il semble que les corps s’unissent par les yeux
      Et que les âmes sont des pages qu’on a lues.
      Le mystère s’exalte aux sourdines des voix,
      À l’énigme des yeux, au trouble du sourire,
      À la grande pitié qui nous vient quelquefois
      De leur regard, qui s’imprécise et se retire...
      Ce sont des frôlements dont on ne peut guérir,
      Où l’on se sent le coeur trop las pour se défendre,
      Où l’âme est triste ainsi qu’au moment de mourir ;
      Ce sont des unions lamentables et tendres...
      Et ceux-là resteront, quand le rêve aura fui,
      Mystérieusement les élus du mensonge,
      Ceux à qui nous aurons, dans le secret des nuits,
      Offert nos lèvres d’ombre, ouvert nos bras de songe.

      Anna de Noailles


      C'est un grand honneur pour moi
      Merci a toi de me lire et d’apprécier...

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