Issa Hayatou, le président de la Confédération africaine, a fait le point sur la CAN 2015, finalement attribuée à la Guinée Equatoriale. Le dirigeant du football africain a expliqué pourquoi il n'avait pas voulu accéder à la demande du Maroc.
"Ça fait un mois que nous négocions. On leur a donné plusieurs délais, car nos enjeux financiers sont énormes. On ne pouvait pas reporter, car nous ne pouvions pas avoir nos joueurs professionnels à d'autres dates, a déclaré Hayatou. Et, en janvier 2016, comme le voulait le Maroc, nous avons le CHAN (Championnat d'Afrique des nations) au Rwanda. Finalement, le Maroc a refusé..."
Le président de l'instance dirigeante du football africain en a profité pour s'en prendre aux raisons invoquées par le Maroc, à savoir les risques de propagation du virus Ebola. "Il n'y a pas d'Ebola au Maroc ! Le pays accepte d'ailleurs le Championnat du monde des clubs, mais pas la CAN ? Cela fâche les populations africaines. Qui peut le comprendre ?
Tenez, je suis allé là-bas et je leur ai dit : “Ne nous demandez pas de signer notre arrêt de mort.” Nous, Africains, nous nous connaissons.
Si nous enlevons cette CAN, ça va être une porte ouverte pour d'autres pays. Certains diront : “Nous ne sommes pas prêts, reportez d'une semaine, etc.” Nous n'aurions plus de sponsors, plus de crédibilité", a-t-il justifié.
Si finalement la CAF a réussi à trouver un point de chute sur le continent africain avec la Guinée Equatoriale, Hayatou a aussi admis que la piste du Qatar avait bien été activée. "Depuis une dizaine de jours, nous avions la solution du Qatar. Mais avant… Entre le 10 octobre et cette solution de repli, je n'ai pas beaucoup dormi... (Rires.) Si on n'avait pas trouvé preneur en Afrique, on serait partis au Qatar. On n'aurait pas hésité, mais la solution est venue du continent, s'est réjoui Hayatou.
Désormais, il ne reste plus qu'à attendre de voir si la Guinée était bel et bien en mesure d'accueillir un évènement de cette ampleur. Réponse entre le 17 janvier et le 8 février, période durant laquelle se déroulera la CAN.
Chamss B.
.
"Ça fait un mois que nous négocions. On leur a donné plusieurs délais, car nos enjeux financiers sont énormes. On ne pouvait pas reporter, car nous ne pouvions pas avoir nos joueurs professionnels à d'autres dates, a déclaré Hayatou. Et, en janvier 2016, comme le voulait le Maroc, nous avons le CHAN (Championnat d'Afrique des nations) au Rwanda. Finalement, le Maroc a refusé..."
Tenez, je suis allé là-bas et je leur ai dit : “Ne nous demandez pas de signer notre arrêt de mort.” Nous, Africains, nous nous connaissons.
Si nous enlevons cette CAN, ça va être une porte ouverte pour d'autres pays. Certains diront : “Nous ne sommes pas prêts, reportez d'une semaine, etc.” Nous n'aurions plus de sponsors, plus de crédibilité", a-t-il justifié.
Si finalement la CAF a réussi à trouver un point de chute sur le continent africain avec la Guinée Equatoriale, Hayatou a aussi admis que la piste du Qatar avait bien été activée. "Depuis une dizaine de jours, nous avions la solution du Qatar. Mais avant… Entre le 10 octobre et cette solution de repli, je n'ai pas beaucoup dormi... (Rires.) Si on n'avait pas trouvé preneur en Afrique, on serait partis au Qatar. On n'aurait pas hésité, mais la solution est venue du continent, s'est réjoui Hayatou.
Désormais, il ne reste plus qu'à attendre de voir si la Guinée était bel et bien en mesure d'accueillir un évènement de cette ampleur. Réponse entre le 17 janvier et le 8 février, période durant laquelle se déroulera la CAN.
Chamss B.
.
Commentaire