DOLÉANCE - Ode II
Les rongés
– Sonnet –
Elles peuvent m’agresser, Les sournoises quidams
Ces fourmis embrasées, Et viles carnassières
Je les invites encor, À lacérer ma chair
Qu’elles me dépiautent donc, Ce corps n’est mon âme !
En soupirant pourtant, Je sens comme des lames
Sillonner mes viscères, Sommaires et ordurières
Et car de cette viandasse, Je n’en ai que faire
Je puis vous la céder, Elle ne me fera pâme.
Quand en mon intérieur, Je honnis ces tourments
Car toisés par l’esprit, Ils sont fluets mouvements
Doux et débonnaires, Comme les seins d’une belle ;
C’est que l’immense mal, Cafard intempérant
Ne peut ronger alors, Que mon Soi impotent
Toujours en perdition, Dans l’infinie querelle.
© 2004, Danny
Les rongés
– Sonnet –
Elles peuvent m’agresser, Les sournoises quidams
Ces fourmis embrasées, Et viles carnassières
Je les invites encor, À lacérer ma chair
Qu’elles me dépiautent donc, Ce corps n’est mon âme !
En soupirant pourtant, Je sens comme des lames
Sillonner mes viscères, Sommaires et ordurières
Et car de cette viandasse, Je n’en ai que faire
Je puis vous la céder, Elle ne me fera pâme.
Quand en mon intérieur, Je honnis ces tourments
Car toisés par l’esprit, Ils sont fluets mouvements
Doux et débonnaires, Comme les seins d’une belle ;
C’est que l’immense mal, Cafard intempérant
Ne peut ronger alors, Que mon Soi impotent
Toujours en perdition, Dans l’infinie querelle.
© 2004, Danny
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