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Le G20 vire au calvaire pour le président russe

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  • Le G20 vire au calvaire pour le président russe

    Big bad Vlad.» Le nom a été choisi par un restaurateur d’un quartier branché de Brisbane pour baptiser un nouveau hamburger avec des frites bien grasses à l’intérieur. Sur la devanture, l’affiche montre un Vladimir Poutine sur un ours, un aigle, un cheval ou en train de faire des câlins à un loup… Malgré lui, le président russe a, ce week-end, animé un G20 sous présidence australienne bien calme. Il s’en est d’abord pris plein la figure dans la presse locale avant de recevoir le même traitement de la part des chefs d’Etat et de gouvernement anglo-saxons. Vexé, Poutine a finalement décidé de sécher le déjeuner final, d’avancer sa conférence de presse et de rentrer vite fait à Moscou. Pourtant, son week-end sur la Gold Coast semblait bien parti.

    A son arrivée au Convention Center de Brisbane, samedi, Vladimir Poutine est accueilli par une chaleureuse poignée de son hôte, le Premier ministre australien Tony Abbott. Les deux hommes échangent quelques mots, ça rigole… C’est dans la boîte pour les journaux télé de la mi-journée. Avec une séance photo «koalas dans les bras» plus tôt dans la matinée, ce sera le seul moment agréable de ces deux jours pour le président russe. Tony Abbott l’avait pourtant prévenu avant le G20 : Poutine ne saurait éviter une «conversation» sur la situation en Ukraine.

    «Une menace». A la veille de son arrivée, le Premier ministre britannique, David Cameron, a comparé la Russie à l’Allemagne nazie et a expliqué en substance que le président russe n’est pas un homme de parole. Samedi, Barack Obama a embrayé : «L’aggression russe contre l’Ukraine […] représente une menace pour le monde.» La chancelière allemande, Angela Merkel, a quant à elle menacé la Russie de nouvelles sanctions financières si la Russie poursuivait son action dans l’est de l’Ukraine. Enfin, selon les médias, le Premier ministre canadien, Stephen Harper, aurait carrément balancé à Poutine : «Je vais vous serrer la main, mais je n’ai qu’une chose à vous dire : vous devez quitter l’Ukraine.»

    Photomontage. Avant ça, les quotidiens australiens s’étaient occupé du comité d’accueil. Samedi, le Courier Mail réclamait du président russe un «pardon» pour l’avion de Malaysia Airlines abattu l’été dernier dans le ciel est-ukrainien et dans lequel voyageait 38 Australiens. Le lendemain, le tabloïd y allait d’un énorme photomontage avec un ours d’un côté et un kangourou de l’autre. Le titre : «Ice cold war» («la Guerre glacée»). Le tout sur fond de navires russes croisant dans les eaux internationales au nord de l’Australie avant l’arrivée des délégations. Tony Abbott avait alors prévenu Vladimir Poutine : «La Russie serait beaucoup plus attrayante si elle aspirait à être une superpuissance pour la paix, la liberté et la prospérité au lieu d’essayer de recréer la gloire perdue du tsarisme ou de l’Union soviétique.»

    Au milieu de tout ça, le président Poutine a enchaîné trois tête-à-tête avec les Européens. Avec David Cameron d’abord, une heure ensuite avec François Hollande - échange lors duquel il a été question «à 95% de l’Ukraine».«On n’avance pas vite mais on clarifie les choses», a expliqué le côté français. Et, promis juré, le sujet des porte-hélicoptères Mistral que la France se refuse toujours à livrer à la Russie n’a «pas été abordé». Après le dîner, Vladimir Poutine a enchaîné quatre heures de discussions avec Angela Merkel. Il avait déjà fait savoir qu’il quitterait plus tôt que prévu le sol australien.

    liberation

  • #2
    Quel culot ces occidentaux!
    Je deviens paranoïaque pour certains mais en réalité j'ai appris des choses dont je ne soupçonnais guère l'existence.

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