Une femme sur cinq a déjà été victime de harcèlement sur son lieu de travail.
Soyons clairs : le harcèlement sexuel consiste à imposer à quelqu'un de façon répétée des propos ou gestes à caractère sexuel intimidants qui portent atteinte à sa dignité. Très souvent assimilé à un (faux) humour, il se matérialise par des blagues sexistes, des mails, des SMS, explicites ou déguisés d'ironie. « Elle est bien courte cette jupe », « tu peux passer me voir ce soir, je serai de permanence et seul...», « c'est agréable de te voir passer dans ce couloir tous les jours », « on se doute bien par où tu es passée pour gravir les échelons »... Contrairement à ce que l'on pense, le but ultime du harceleur, qu'il soit supérieur ou collègue, n'est pas toujours de finir au lit avec l'autre. En revanche, la cible, elle, subit toujours une perte de confiance en elle vertigineuse. Elle ne dit rien. Trop peur de passer pour une paranoïaque qui viendrait pleurer auprès de son chef comme une gamine apeurée. Elle préfère aussi ne pas y croire, ne pas se voir comme la proie facile d'un prédateur invisible. Sauf qu'à la longue, le travail et l'équilibre personnel en pâtissent.
le figaro
Pourtant, la justice et le code du travail garantissent des droits contre les harceleurs
Que faire? intenter un procès en justice ou changer de boite et on risque de revivre la même situation? Quel est votre avis?
Soyons clairs : le harcèlement sexuel consiste à imposer à quelqu'un de façon répétée des propos ou gestes à caractère sexuel intimidants qui portent atteinte à sa dignité. Très souvent assimilé à un (faux) humour, il se matérialise par des blagues sexistes, des mails, des SMS, explicites ou déguisés d'ironie. « Elle est bien courte cette jupe », « tu peux passer me voir ce soir, je serai de permanence et seul...», « c'est agréable de te voir passer dans ce couloir tous les jours », « on se doute bien par où tu es passée pour gravir les échelons »... Contrairement à ce que l'on pense, le but ultime du harceleur, qu'il soit supérieur ou collègue, n'est pas toujours de finir au lit avec l'autre. En revanche, la cible, elle, subit toujours une perte de confiance en elle vertigineuse. Elle ne dit rien. Trop peur de passer pour une paranoïaque qui viendrait pleurer auprès de son chef comme une gamine apeurée. Elle préfère aussi ne pas y croire, ne pas se voir comme la proie facile d'un prédateur invisible. Sauf qu'à la longue, le travail et l'équilibre personnel en pâtissent.
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Pourtant, la justice et le code du travail garantissent des droits contre les harceleurs
Que faire? intenter un procès en justice ou changer de boite et on risque de revivre la même situation? Quel est votre avis?
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