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Begri
par El-Guellil
« C'est moi le boss fi la maison». Mais si elle aussi bosse. L'esprit de domination chez le macho est encore vivace. Pour lui, la femme devra, de par les us et coutumes, toujours faire plaisir à la famille du mari, ce qui se transforme avec le temps en contrainte. On n'est plus dans cette société traditionnelle où l'on a le temps de recevoir et faire plaisir à tout moment à la belle-famille. Cela dit, l'homme aura beau chercher une femme autonome, qui travaille, il ne la voudra jamais autonome, dans la pratique. Commencent alors les problèmes et ça finit chez le juge. Réconciliation impossible. El mra machi bagra. Et ça divorce. Et puis l'autre qui oblige son épouse à abandonner son boulot pour gérer l'intérieur. « Oualou, c'est ou le travail ou le divorce. J'en ai marre de te voir entrer comme un homme devant tout les jiraine des heures après moi. Et c'est en plus le chauffeur qui te dépose. Au pied de l'immeuble. Si au moins c'était le même chauffeur. Le voisinage a le droit de penser que… ». Pourtant il l'a connue cadre dans une entreprise et c'est un peu pour ça qu'il en est tombé « amoureux… ». Tlag. Divorce. Et c'est elle qui insiste. Elle a raison. El mra machi bagra.
Ça divorce aussi quand, à cause de leurs revenus instables, les trarisse fuient leurs responsabilités. L'on se marie et, au bout de quelques années, on se retrouve incapable de subvenir aux besoins de la femme et des enfants, d'où des demandes de divorce émanant d'épouses pour défaut d'entretien. Une chose est sûre, qu'elle choisisse le divorce pour retrouver sa liberté et assumer sa vie comme elle l'entend, ou qu'elle le subisse, une femme divorcée est toujours condamnée par la société, et accusée comme étant responsable de ce qui lui est arrivé. Le statut social d'une femme divorcée n'est pas enviable. Le divorce, malgré quelques avantages qu'il procure à la femme, n'est pas toujours une délivrance, bien au contraire, cela peut être le début d'un calvaire. Sauf que el mra machi bagra, yel begri !
par El-Guellil
Le Quotidien d'Oran
par El-Guellil
« C'est moi le boss fi la maison». Mais si elle aussi bosse. L'esprit de domination chez le macho est encore vivace. Pour lui, la femme devra, de par les us et coutumes, toujours faire plaisir à la famille du mari, ce qui se transforme avec le temps en contrainte. On n'est plus dans cette société traditionnelle où l'on a le temps de recevoir et faire plaisir à tout moment à la belle-famille. Cela dit, l'homme aura beau chercher une femme autonome, qui travaille, il ne la voudra jamais autonome, dans la pratique. Commencent alors les problèmes et ça finit chez le juge. Réconciliation impossible. El mra machi bagra. Et ça divorce. Et puis l'autre qui oblige son épouse à abandonner son boulot pour gérer l'intérieur. « Oualou, c'est ou le travail ou le divorce. J'en ai marre de te voir entrer comme un homme devant tout les jiraine des heures après moi. Et c'est en plus le chauffeur qui te dépose. Au pied de l'immeuble. Si au moins c'était le même chauffeur. Le voisinage a le droit de penser que… ». Pourtant il l'a connue cadre dans une entreprise et c'est un peu pour ça qu'il en est tombé « amoureux… ». Tlag. Divorce. Et c'est elle qui insiste. Elle a raison. El mra machi bagra.
Ça divorce aussi quand, à cause de leurs revenus instables, les trarisse fuient leurs responsabilités. L'on se marie et, au bout de quelques années, on se retrouve incapable de subvenir aux besoins de la femme et des enfants, d'où des demandes de divorce émanant d'épouses pour défaut d'entretien. Une chose est sûre, qu'elle choisisse le divorce pour retrouver sa liberté et assumer sa vie comme elle l'entend, ou qu'elle le subisse, une femme divorcée est toujours condamnée par la société, et accusée comme étant responsable de ce qui lui est arrivé. Le statut social d'une femme divorcée n'est pas enviable. Le divorce, malgré quelques avantages qu'il procure à la femme, n'est pas toujours une délivrance, bien au contraire, cela peut être le début d'un calvaire. Sauf que el mra machi bagra, yel begri !
par El-Guellil
Le Quotidien d'Oran
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