Annonce

Réduire
Aucune annonce.

L’impasse politique s’accentue en Algérie

Réduire
Cette discussion est fermée.
X
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • L’impasse politique s’accentue en Algérie

    Un président malade, une classe politique qui s’agite dans tous les sens et des manœuvres dans les coulisses. Et les mêmes interrogations qui surgissent régulièrement. Bouteflika élu pour cinq ans sera-t-il capable de mener à terme son mandat ? Faut-il ou non décréter la vacance au pouvoir et appliquer l’article 88 de la Constitution ?
    Depuis plus d’une année, le pays vit au rythme de ces interrogations. Mais sur le terrain, la situation reste la même. Même malade, Bouteflika s’accroche au pouvoir, soutenu par ses alliés. Les initiatives de l’opposition se multiplient, se chevauchent et se contredisent, éloignant chaque jour la perspective d’une entente.
    La CNLTD s’accroche à sa revendication principale, le départ du président comme préalable à la transition politique calme et démocratique. Le FFS par contre ne veut pas contester la légitimité du pouvoir. Il appelle à une transition calme, sans pour autant préciser les contours de sa démarche, ni le but de son initiative qui peine à engranger des soutiens décisifs.
    Article 88
    Une situation qu’on pourrait assimiler à une impasse politique. Une impasse parfaitement schématisée dans l’intervention de Mouloud Hamrouche, hier, à partir d’Oued Souf. « Je voudrais bien savoir de quoi on parle au juste… Car techniquement, politiquement, idéologiquement (…), il n’existe nulle part un article dénommé article 88, et ce, pour la simple raison que cette Constitution n’offre pas les moyens de son application ».
    Une déclaration qui ressemble à s’y méprendre à un reproche adressé à la CNLTD qui plaide pour l’application de l’article en question. N’est-il pas vain, effectivement, de demander l’application de l’article 88bis lorsque la justice n’est pas indépendante ? Et que les trois pouvoirs sont entre les mains d’une seule et même institution ?
    Dans ce contexte, les yeux sont tournés vers les partis au pouvoir. Des choses se passent au FLN. Les tensions ont repris, avec la tentative de Tayeb Louh de mener une fronde contre Amar Saâdani. Ce qui laisse entrevoir que la situation politique n’est pas aussi maîtrisée que le pouvoir veut le faire croire.


    tsa
Chargement...
X