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Reporters sans frontière (RSF) a dénoncé, ce lundi 17 novembre, la détention depuis août 2013 du journaliste algérien, Abdessami Abdelhaï. Dans un communiqué, l’ONG de défense des journalistes « exhorte les autorités algériennes à mettre en place un procès juste et équitable ».
Souffrant de diabète, M. Abdelhaï a entamé, le 5 novembre, « une grève de la faim pour protester contre sa détention sans jugement à la prison de Tébessa depuis le 18 août 2013 », selon la même source.
« Journaliste à la station régionale de la radio de Tébessa et correspondant local du quotidien arabophone Jaridati à l’époque, Abdessami Abdelhaï est accusé d’avoir facilité la fuite de son directeur de l’époque du journal, Hicham Aboud », relate RSF.
Les quatre demandes de liberté provisoire formulées par son avocat ont été rejetées, selon RSF. « Son dossier est depuis le 15 mai 2014 au niveau de la Cour suprême, et cette dernière doit se prononcer sur sa qualification en correctionnelle ou criminelle ».
Citant Hichem Aboud, RSF souligne que « plusieurs personnes ont été convoquées par la police au prétexte qu’ils avaient été en contact avec lui ». L’organisation rappelle que l’Algérie « figure à la 121e place sur 180 du Classement 2014 sur la liberté de la presse ».
tsa
Souffrant de diabète, M. Abdelhaï a entamé, le 5 novembre, « une grève de la faim pour protester contre sa détention sans jugement à la prison de Tébessa depuis le 18 août 2013 », selon la même source.
« Journaliste à la station régionale de la radio de Tébessa et correspondant local du quotidien arabophone Jaridati à l’époque, Abdessami Abdelhaï est accusé d’avoir facilité la fuite de son directeur de l’époque du journal, Hicham Aboud », relate RSF.
Les quatre demandes de liberté provisoire formulées par son avocat ont été rejetées, selon RSF. « Son dossier est depuis le 15 mai 2014 au niveau de la Cour suprême, et cette dernière doit se prononcer sur sa qualification en correctionnelle ou criminelle ».
Citant Hichem Aboud, RSF souligne que « plusieurs personnes ont été convoquées par la police au prétexte qu’ils avaient été en contact avec lui ». L’organisation rappelle que l’Algérie « figure à la 121e place sur 180 du Classement 2014 sur la liberté de la presse ».
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