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OPÉRATION DE DÉMÉNAGEMENT DES FAMILLES ET DES COMMERÇANTS Tension au Val d’Hydra

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  • OPÉRATION DE DÉMÉNAGEMENT DES FAMILLES ET DES COMMERÇANTS Tension au Val d’Hydra

    On apprend de sources sûres que plus de 6 000 policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers sont mobilisés pour sécuriser l’opération de déménagement qui touchera 1 000 familles et commerçants.

    La tension est vive au Val d’Hydra, sur les hauteurs d’Alger. Le dispositif de sécurité déployé pour parer à l’émeute est visible dès l’entame du rond-point qui fait face au ministère de l’Énergie.

    Les murs des bâtisses et des commerces érigés des deux côtés de la principale rue commerçante du Val d’Hydra sont recouverts de banderoles sur lesquelles on pouvait lire “Non au déménagement arbitraire”. “Jusqu’à ce jour, nous n’avons reçu aucune notification de l’administration pour nous aviser d’un quelconque déménagement. Souvent, on apprend par le bouche à oreille que nous sommes concernés par cette opération de déménagement, mais personne n’est venu nous expliquer de quoi il s’agit exactement.

    Personnellement, j’exerce mon activité en toute légalité, mais je m’inquiète du devenir de mon activité commerciale”, témoigne un commerçant, visiblement inquiet.

    Ici, on parle d’une quarantaine de baraques concernées par la démolition, entre habitations et commerces. “On doit nous dire si nous serons indemnisés ou pas. Nous ne connaissons pas le sort qui nous sera réservé. Sincèrement, je pense louer un autre local ailleurs, car nous vivons dans l’incertitude et l’arbitraire”, dira un autre commerçant.

    Révélant n’avoir reçu aucune mise en demeure pour quitter les lieux et/ou faisant référence à un échéancier pour déménager, notre interlocuteur interpelle les autorités de la wilaya d’Alger. En ce sens, on apprend que les familles concernées, au même titre que les commerçants, appellent le wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, “à venir constater de visu un arbitraire qui ne dit pas son nom. Ce n’est pas normal que des familles qui habitent depuis plus de dix ou quinze ans et des commerçants qui exercent leurs activités depuis plusieurs années soient chassés comme des vulgaires personnes”, nous dira un jeune habitant de cette localité.

    À la question de savoir si les personnes concernées par le déménagement détiennent des actes de propriété, notre interlocuteur répond par l’absurde.

    “Au lieu de nous régulariser et de stabiliser les populations, les pouvoirs publics optent pour la démolition. Du jour au lendemain, je me retrouve à Douéra, Baraki ou à Birtouta. On ne demande pas l’impossible. On demande simplement qu’on nous laisse vivre dans notre quartier natal”, dira-t-il, comme pour exprimer son opposition à la décision de la wilaya d’Alger de raser les habitations et les commerces. Il faut savoir que cette opération fait partie du programme arrêté par la wilaya d’Alger qui a, récemment, annoncé le déménagement de 1 000 familles vers de nouvelles cités, sans donner plus de précisions.

    Ladite opération concerne plusieurs quartiers de la capitale où les bénéficiaires de nouveaux logements ont été recensés. Ainsi, pas moins de 6 000 policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers sont mobilisés pour sécuriser cette opération d’envergure, la sixième du genre depuis le début du programme de relogement des familles issues des bidonvilles, des baraques, des terrasses et autres habitations précaires menaçant ruine.
    La vie, c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre.
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