Antonio Lombardi Partenaire société italienne
Ricardi Global, Lombardi SRL, Costruzioni Tiziane GEOM-Corrado SRL et les frères Moumene viennent de recevoir l’aval du Calpiref de la wilaya de Ouargla pour la localisation d’un village touristique sur une superficie de 150 hectares, en face de la nouvelle ville de Hassi Messaoud. Il s’agit, selon Gianni Ricardi, principal promoteur du projet, d’«un projet inédit au monde où une petite ville alliera aussi bien l’hébergement touristique que les espaces de loisirs, de santé, de culte et de sport».
Le projet, doté d’un enveloppe de quelque 1,3 milliard d’euros est une sorte de compilation des différentes thématiques touristiques grâce à un complexe touristique décomposé comme les pétales d’une rose des sables, autour d’un grand lac artificiel. Le village comprend donc 200 villas de vacances destinées aux familles, un terrain de golf aux standards internationaux, un hôtel de 160 chambres et 40 suites, un parc aquatique, un complexe sportif polyvalent un hôpital de 400 lits et une grande mosquée d’une capacité de 4000 fidèles.
Tourisme intégré
L’objectif, selon les promoteurs, est de donner aux 15 000 étrangers vivant en permanence dans les zones pétrolières de la région la possibilité de se payer des moments de détente et de loisirs lors de leur séjour professionnel. Les familles auront quant à elles des services spécifiques grâce à des villas équipées où elles pourront passer des week-ends conviviaux et des vacances full service comprenant des distractions aussi bien pour les adultes que pour les enfants grâce à un parc aquatique de 20 hectares semi-couvert, développé autour de piscines de différentes dimensions, des parcours de toboggans avec des rivières et des lagunes artificielles.
Le parc prévoit également des toboggans aquatiques à différentes formes et variantes permettant des descentes sur de petits canots pneumatiques, mais aussi des piscines à vagues et une rivière d’aventures où les hôtes pourront se laisser transporter par le courant à bord de canots ou bouées géantes. Pour les sportifs, des infrastructures de standing olympique permettront des stages et entraînements dans une piscine olympique, des terrains de soccer et de tennis et une zone d’équitation qui accueillera des écuries, un champ d’entraînement et une piste de galop. Les amateurs de golf auront droit à un terrain de 18 trous sur un green de 65 hectares.
Reste enfin la mosquée, que le porteur du projet, Gianni Ricardi, musulman depuis une douzaine d’années, selon ses propos, voudrait «spacieuse et ouverte au débat et à la connaissance, un havre de paix reflétant les vraies valeurs de l’islam». L’esquisse présentée laisse voir une inspiration saharienne des dunes roses de Sidi Khouiled. Un véritable lieu de culte voué à la réception des fidèles et des touristes voulant découvrir la mosquée, qui comprendra également un restaurant, un centre commercial, une bibliothèque, un hammam avec une position prédominante dans le village en face du lac artificiel.
Environnement
Du tourisme intégré au respect de l’environnement. Et s’agissant d’une rose des sables, il est à souligner l’intérêt affiché pour la durabilité du projet grâce à l’utilisation de techniques et matériaux de construction amis de la nature. La brique de terre crue associée à des techniques modernes importées d’Italie apportera le confort thermique et une bonne isolation ainsi que la régulation de l’humidité. Le projet comporte également un système de récupération et de recyclage des eaux pluviales et des déchets, mais aussi une exploitation de l’énergie solaire et éolienne pour le refroidissement et le chauffage.
Des toits verts, l’inertie thermique des masses de maçonnerie, les systèmes de refroidissement passif mises en œuvre à travers des cheminées de vent inspirées du Moyen-Orient, mais aussi et surtout un profit maximum des apports gratuits du soleil pour faire fonctionner toutes les installations du village. Détails à relever après ce tour d’horizon du projet : 6 à 9 mois d’adaptation de l’étude initiale à la réalité du terrain de Hassi Maâmar et une phase de réalisation qui n’a pas été définie pour le moment. L’hôpital, pour sa part, offrira toutes les commodités et services dignes de San Rafaelo, le plus grand hôpital italien dont le concepteur lui-même s’est chargé de concevoir l’hôpital italien de Sidi Maâmar d’une capacité de 400 lits.
Le Soir
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