Le Maroc est-il la poubelle où s’exilent les dictateurs africains ? On peut légitimement se poser la question depuis que les gouvernants du Maroc accueillent leurs collègues dictatoriaux, souvent des sanguinaires sans foi ni loi, expulsés de leur pays par une révolte populaire.
Ce fut le cas en 1997 avec le dictateur zaïrois Mobutu Sese Seko, qui est d’ailleurs décédé à Rabat et dont les restes reposent toujours au cimetière chrétien de la capitale du royaume.
Puis ce fut le tour en 2009 du dictateur fou de Guinée, le capitaine Moussa Dadis Camara, venu au Maroc pour se soigner après une tentative d’assassinat.
Selon des documents diplomatiques américains révélés par Wikileaks, le Maroc, suivant les ordres des Etats-Unis, profita de la présence de Dadis Camara pour forcer une « transition politique » en Guinée. En somme un coup d’Etat light pour obliger Moussa Dadis Camara à passer la main.
Et quand le « fou de Conakry » a commencé à s’agiter et à menacer de rentrer en Guinée pour reprendre le pouvoir, le roi Mohamed VI en personne ordonna qu’il soit mis manu militari dans un avion et expulsé vers le Burkina Faso.
Le soutien inconditionnel de Dadis Camara pour la « marocanité » du Sahara occidental n’a semble-t-il pas pesé lourd face aux ordres de l’Oncle Sam.
Aujourd’hui, après le départ en exil en Côte d’Ivoire de l’ex-dictateur du Burkina Faso, Blaise Compaoré, assassin de son compagnon et chef d’Etat, le capitaine Thomas Sankara, certains à Yamoussoukro songent à l’expulser vers le Maroc en raison de l’hostilité du camp de l’ancien président et autre dictateur africain Laurent Gbagbo qui ne lui a pardonné d’avoir pris fait et cause pour l’actuel chef d’Etat ivoirien Alassane Ouattara lors de la longue guerre civile (2002-2011) qui a frappé ce pays.
Une « source sécuritaire occidentale » a ainsi déclaré à l’AFP que «ça n’aurait pas été plus mal qu’il parte au Maroc ou ailleurs.»
Au Maroc, autocratie moyenâgeuse et poubelle de dictateurs africains où on sait comment tenir cette canaille.
Demain
Ce fut le cas en 1997 avec le dictateur zaïrois Mobutu Sese Seko, qui est d’ailleurs décédé à Rabat et dont les restes reposent toujours au cimetière chrétien de la capitale du royaume.
Puis ce fut le tour en 2009 du dictateur fou de Guinée, le capitaine Moussa Dadis Camara, venu au Maroc pour se soigner après une tentative d’assassinat.
Selon des documents diplomatiques américains révélés par Wikileaks, le Maroc, suivant les ordres des Etats-Unis, profita de la présence de Dadis Camara pour forcer une « transition politique » en Guinée. En somme un coup d’Etat light pour obliger Moussa Dadis Camara à passer la main.
Et quand le « fou de Conakry » a commencé à s’agiter et à menacer de rentrer en Guinée pour reprendre le pouvoir, le roi Mohamed VI en personne ordonna qu’il soit mis manu militari dans un avion et expulsé vers le Burkina Faso.
Le soutien inconditionnel de Dadis Camara pour la « marocanité » du Sahara occidental n’a semble-t-il pas pesé lourd face aux ordres de l’Oncle Sam.
Aujourd’hui, après le départ en exil en Côte d’Ivoire de l’ex-dictateur du Burkina Faso, Blaise Compaoré, assassin de son compagnon et chef d’Etat, le capitaine Thomas Sankara, certains à Yamoussoukro songent à l’expulser vers le Maroc en raison de l’hostilité du camp de l’ancien président et autre dictateur africain Laurent Gbagbo qui ne lui a pardonné d’avoir pris fait et cause pour l’actuel chef d’Etat ivoirien Alassane Ouattara lors de la longue guerre civile (2002-2011) qui a frappé ce pays.
Une « source sécuritaire occidentale » a ainsi déclaré à l’AFP que «ça n’aurait pas été plus mal qu’il parte au Maroc ou ailleurs.»
Au Maroc, autocratie moyenâgeuse et poubelle de dictateurs africains où on sait comment tenir cette canaille.
Demain
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