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Al-Ghubrini, le bibliographe des savants de Bejaia au centre d’un colloque international

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  • Al-Ghubrini, le bibliographe des savants de Bejaia au centre d’un colloque international

    BEJAIA- Un colloque international, articulé autour du bibliographe des savants de Bejaia au moyen âge, Abu al Abbas Ahmed Al-Ghubrini (1246-1314) est organisé mercredi à Bejaia, en présence d’éminents spécialistes, (historiens, anthropologues, sciences religieuses…), d’universités algériennes et étrangères, notamment, de Tunisie, de France et des Etats-Unis.

    L’objectif de la rencontre est de lever le voile sur la vie, le parcours et l’oeuvre de cette figure emblématique du XIII siècle, connu pour son érudition, son activité intellectuelle et politique, mais qui doit essentiellement sa célébrité à un ouvrage référentiel, intitulé "Unwan ad-Diraya" (Symbole du savoir), dans lequel, il a répertorié et recensé les principaux hommes de science et religion qu’a connus Bejaia entre le VIIème et XIIIeme siècle.

    L’ouvrage, tout en dressant un listing de 108 personnalités marquantes y apporte une foule d’information sur la cité, ses moeurs, ses pratiques et surtout l’activité intellectuelle qui y régnaient.

    Bejaia alors, était en effet, un pôle de savoir de premier ordre, accueillant des intellectuels d’horizons divers et de disciplines multiformes, allant des sciences religieuses et juridiques, aux mathématiques et l’astronomie, en passant par la médecine, l’architecture et la sociologie. C’était un centre d’apprentissage mais aussi de confrontation d’idée universelles, à l’instar des "disputes" du sociologue ibérique Raymond Lulle avec les Oulémas, une référence dans le débat religieux entre les deux religions monothéistes.

    Ibn Khaldoun, en tous cas, ne s’est pas trompé, en s’y inspirant et en évoquant les mérites et de l’ouvrage et de son auteur. Ce recueil, écrivit-il, (l’histoire des Berbères) "était destiné à mettre en relief la précellence, non pas d’un individu, mais d’une cité tout entière -Bejaia- à une époque déterminée, grâce aux mérites de ses lettrés et hommes de religion".

    Dominique Urvoy de l’université de Toulouse (France), présent au colloque, n’en pense pas moins puisqu’il considère que les chroniques contenues dans "Unwan ad-Diraya" sont de nature à "permettre dans l’avenir à jeter un pont entre recherches sociologiques et recherches historiques".

    Sept cents (700) ans après son édition, l’ouvrage en tous cas continue à polariser l’intérêt de beaucoup de chercheurs dans divers domaines, qui sans trouver des théories toutes faites y trouvent néanmoins matière à comprendre le contexte d’alors, grâce à une foison d’informations et de réflexions très pointues, a-t-il dit. C’est que Al Ghubrini, réputé pour avoir été un jurisconsulte de grande compétence, ayant officié en qualité de "cadi des cadis", a été l’érudit exemplaire, une espèce de touche à tout, dont l’observation et le jugement étaient respecté de tous.

    Cadi, ambassadeur à l’occasion, conseiller politique, exégète, philosophe, poète, Al Ghubrini avait plus d’une corde à son arc, que le colloque se propose de cerner, d’examiner ou d’exhumer.
    aps
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Est-ce que beaucoup des membres des ATH GHOVRI (Ath Gobri) sont au courant de cet illustre ancêtre ?
    L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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    • #3
      Azul Avucic,

      je m y suis interesse' cela fait une dizaine d annees mais je n ai pas trouve' trace de son travail.
      je m interesserai de nouveau a ce personnage pour connaitre son role et surtout connaitre un peu plus sur le role qu a joue' 'at ghovri' surtout en cette periode (Abu al Abbas Ahmed Al-Ghubrini (1246-1314)), si role il y a... je comprendrai peut etre mieux la presence et le role de la zawiya de cheurfa n bahlul mais surtout la presence premiere des imravd'en chez nous... J ai toujours pense' que leur arrivee chez nous remontait a cette periode la. Cela peut vouloir dire que ce personnage n est en fait qu un amraved' qui porte cette affiliation de "at ghovri-al ghobrini' seulement a cause de son passage par chez nous.

      Donc, qui peut bien nous procurer le contenu de ce programme qui s est tenu a Vgayet (Bougie) et le poster ici? On aura de la sorte quelques textes a travailler pour connaitre un peu mieux peut etre le role qu a joue' at ghovri a cette periode la. Cela pourrait peut etre expliquer le role des At El-kad'i dans la meme region.

      Salutations,

      M.

      PS: Peut etre que Harrachi78 en sait quelque chose.
      Lu-legh-d d'aq-vayli, d-ragh d'aq-vayli, a-d'em-tegh d'aq-vayli.

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      • #4
        je comprendrai peut etre mieux la presence et le role de la zawiya de cheurfa n bahlul
        Si je ne me trompe, la Zaouia de Charfa N'Bahl est beaucoup plus récente.
        Je connaissais des familles dece village, et un homme en particulier m'a affirmé que son grand père est venu du sud du Maroc, dans le confins de la Mauriranie vers 1925.

        Curieusement, Ath Govri, paraît-il est une tribu du coin, des bebères qui ne sont pas venu d'ailleurs et la tribu Nath Govri exite encore.
        L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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