îJe suis tombée sur un texte daté du seizième siècle et je voudrais vous le faire partager.
Il est présenté comme une lettre d’Ibn Redhuan _ mezuar au royaume de Tlemcen, caïd des Beni Amer_ adressée au roi d’Espagne Charles Quint le 3 Février 1535. Le caïd tlémcenien y demande l’aide des espagnols, alors occupant la ville d’Oran, pour contrer l’expansion des turcs:
source : forum
Il est présenté comme une lettre d’Ibn Redhuan _ mezuar au royaume de Tlemcen, caïd des Beni Amer_ adressée au roi d’Espagne Charles Quint le 3 Février 1535. Le caïd tlémcenien y demande l’aide des espagnols, alors occupant la ville d’Oran, pour contrer l’expansion des turcs:
السّلطان مولاي بوعبد اللّه و أنا و بني عمّي و احبابنا جينا لهاد البلاد دّي وهران وتمنّينا نصيبو في مقامكم جميع ما كانوا يصيبوا الوايلين, جدّي و عمّي و بابانا ما صابوا فيكم إلاّ العنا و المتعاون و جميع ما حبّوا صابوا فيكم(...)
و جينا اللّهنا إلاّ تحت حرمكم وهاكداك قبل علينا السّيّد دون ألونزو دّي قرطبة و ما ورّانا إلاّ الخير و وعد لنا جهدو و مالو من جيهة مقامكم(...)
حبّينا من مقامكم تميرلنا بالجهد و التّعاون و ختن جهدكم قاوي(...)احتجنا ربع مية أو خمس مية دّي راجل لحركتنا
و جينا اللّهنا إلاّ تحت حرمكم وهاكداك قبل علينا السّيّد دون ألونزو دّي قرطبة و ما ورّانا إلاّ الخير و وعد لنا جهدو و مالو من جيهة مقامكم(...)
حبّينا من مقامكم تميرلنا بالجهد و التّعاون و ختن جهدكم قاوي(...)احتجنا ربع مية أو خمس مية دّي راجل لحركتنا
Traduction d'Elimam, l'auteur du livre où ce texte est cité:
« Le roi Bou Abdallah, moi-même, nos cousins ainsi que nos amis sommes venus dans cette ville d’Oran avec l’espoir de trouver auprès de votre altesse tout ce que trouvaient nos ancêtres. Mon grand-père, mon oncle et notre père n’ont rencontré auprès de votre altesse qu’aide et solidarité. Tout ce qu’ils désiraient, ils l’ont trouvé à vos cotés (…). Et si nous sommes venus vers vous, ce n’est que sous votre autorité. C’est ainsi que le sieur Don Alonso de Cordoue nous a accordé son attention et ne nous a témoigné que de bonté. Il nous a offert sa puissance et sa fortune de la part de votre altesse(…) Nous souhaiterions que votre altesse nous soutienne en force et en solidarité d’autant plus que vous êtes puissants(…) Nous aurons besoin de quatre cents ou cinq cents hommes pour notre garde».
« Le roi Bou Abdallah, moi-même, nos cousins ainsi que nos amis sommes venus dans cette ville d’Oran avec l’espoir de trouver auprès de votre altesse tout ce que trouvaient nos ancêtres. Mon grand-père, mon oncle et notre père n’ont rencontré auprès de votre altesse qu’aide et solidarité. Tout ce qu’ils désiraient, ils l’ont trouvé à vos cotés (…). Et si nous sommes venus vers vous, ce n’est que sous votre autorité. C’est ainsi que le sieur Don Alonso de Cordoue nous a accordé son attention et ne nous a témoigné que de bonté. Il nous a offert sa puissance et sa fortune de la part de votre altesse(…) Nous souhaiterions que votre altesse nous soutienne en force et en solidarité d’autant plus que vous êtes puissants(…) Nous aurons besoin de quatre cents ou cinq cents hommes pour notre garde».
Commentaire