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Ainsi a estimé Thomas Nesme, agronome français et maître de conférences à l’école d’ingénieurs Bordeaux Sciences Agro, évoquant le contexte géopolitique qui impose une dépendance de la sécurité alimentaire mondiale, d’un nombre réduit de pays fournisseurs de phosphates, dont le Maroc en représente le contributeur majoritaire.
Cité par le site français spécialisé, wikiagri, Thomas Nesme a indiqué que le monde a accru sa dépendance vis-à-vis des gisements du Maroc, ’’qui selon les estimations possèderait plus de 50 % des réserves mondiales’’.
L’expert français a ajouté que la moindre instabilité politique dans les grands pays fournisseurs - Maroc, Chine et Etats-Unis - pourrait mettre en péril la sécurité alimentaire mondiale.
UNE PÉNURIE MONDIALE FUTURE DE PHOSPHATES À REDOUTER
Thomas Nesme a indiqué que ‘‘Si l'on tient compte de l'augmentation de la consommation alimentaire mondiale, une pénurie pourrait survenir d'ici cinquante à cent ans, avec un déclin de la production agricole dès 2030 ’’.
Il a ajouté que selon la FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture), la demande en engrais phosphatés devrait croître de plus de 40 % d'ici 2030.
L’expert français a déploré qu’un changement de mode d’exploitation agricole a été la cause de ce risque grandissant de pénurie de phosphate dans le monde. Il a expliqué que ‘‘Auparavant, le monde avait moins besoins d’engrais phosphatés car la demande en phosphore des cultures était plus faible, mais aussi parce que les élevages étant proches des cultures, la fertilisation était surtout organique’’. Aujourd’hui, ajoute-il, ‘‘avec la spécialisation des bassins de production agricole, nous avons accru notre dépendance vis-à-vis des gisements du Maroc’’.
Thomas Nesme a en fin relevé que le monde manque de vision vis à vis de ce problème, les grandes instances internationales comme la FAO commencent à en prendre conscience, sans toutefois y proposer de stratégie globale.
Larbi Amine
Cité par le site français spécialisé, wikiagri, Thomas Nesme a indiqué que le monde a accru sa dépendance vis-à-vis des gisements du Maroc, ’’qui selon les estimations possèderait plus de 50 % des réserves mondiales’’.
L’expert français a ajouté que la moindre instabilité politique dans les grands pays fournisseurs - Maroc, Chine et Etats-Unis - pourrait mettre en péril la sécurité alimentaire mondiale.
UNE PÉNURIE MONDIALE FUTURE DE PHOSPHATES À REDOUTER
Thomas Nesme a indiqué que ‘‘Si l'on tient compte de l'augmentation de la consommation alimentaire mondiale, une pénurie pourrait survenir d'ici cinquante à cent ans, avec un déclin de la production agricole dès 2030 ’’.
Il a ajouté que selon la FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture), la demande en engrais phosphatés devrait croître de plus de 40 % d'ici 2030.
L’expert français a déploré qu’un changement de mode d’exploitation agricole a été la cause de ce risque grandissant de pénurie de phosphate dans le monde. Il a expliqué que ‘‘Auparavant, le monde avait moins besoins d’engrais phosphatés car la demande en phosphore des cultures était plus faible, mais aussi parce que les élevages étant proches des cultures, la fertilisation était surtout organique’’. Aujourd’hui, ajoute-il, ‘‘avec la spécialisation des bassins de production agricole, nous avons accru notre dépendance vis-à-vis des gisements du Maroc’’.
Thomas Nesme a en fin relevé que le monde manque de vision vis à vis de ce problème, les grandes instances internationales comme la FAO commencent à en prendre conscience, sans toutefois y proposer de stratégie globale.
Larbi Amine
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