Le secteur de la finance islamique, formé de centaines d'institutions opérant dans plus de 70 pays, a doublé en volume en quatre ans à 2.000 milliards de dollars, et touchera 4.000 milliards de dollars en 2020, selon des experts.
L'Iran détient 800 milliards de dollars (40%) des avoirs des banques islamiques, l'Arabie saoudite 240 milliards de dollars (12%) et la Malaisie 200 milliards de dollars (10%). "Avec de grandes réserves de fonds propres et de liquidités, les banques islamiques sont mieux outillées pour résister aux chocs du marché", selon le Le Fonds monétaire international (FMI).
Quelque 40 millions de personnes dans le monde, qui compte 1,6 milliard de musulmans, sont clients de banques islamiques, une activité passée d'un statut confidentiel dans les années 1970 à celui de géant du secteur bancaire.
Pour répondre à une demande sans cesse croissante, la banque islamique a développé de nombreux produits financiers conformes à la charia qui interdit l'usure. "Murabaha" finance les achats de biens de consommation et "Moucharaka" (partenariat) permet l'acquisition d'un actif, les deux parties acceptant de partager les bénéfices ou les pertes. Les "sukuk", qui permettent de participer au financement de grands projets, connaissent un franc succès, relève-t-on.
En juin, la Grande-Bretagne est devenu le premier émetteur de "sukuk" en dehors des pays islamiques avec une émission de 323 millions de dollars qui a été 12 fois sur-souscrite. La valeur globale des "sukuk" était de 269 milliards de dollars fin 2013 et est appelée à connaître une augmentation en pourcentage à deux chiffres, estime Aissa Kazim, gouverneur du Dubai International Financial Centre.
Fiinance-Middle East
L'Iran détient 800 milliards de dollars (40%) des avoirs des banques islamiques, l'Arabie saoudite 240 milliards de dollars (12%) et la Malaisie 200 milliards de dollars (10%). "Avec de grandes réserves de fonds propres et de liquidités, les banques islamiques sont mieux outillées pour résister aux chocs du marché", selon le Le Fonds monétaire international (FMI).
Quelque 40 millions de personnes dans le monde, qui compte 1,6 milliard de musulmans, sont clients de banques islamiques, une activité passée d'un statut confidentiel dans les années 1970 à celui de géant du secteur bancaire.
Pour répondre à une demande sans cesse croissante, la banque islamique a développé de nombreux produits financiers conformes à la charia qui interdit l'usure. "Murabaha" finance les achats de biens de consommation et "Moucharaka" (partenariat) permet l'acquisition d'un actif, les deux parties acceptant de partager les bénéfices ou les pertes. Les "sukuk", qui permettent de participer au financement de grands projets, connaissent un franc succès, relève-t-on.
En juin, la Grande-Bretagne est devenu le premier émetteur de "sukuk" en dehors des pays islamiques avec une émission de 323 millions de dollars qui a été 12 fois sur-souscrite. La valeur globale des "sukuk" était de 269 milliards de dollars fin 2013 et est appelée à connaître une augmentation en pourcentage à deux chiffres, estime Aissa Kazim, gouverneur du Dubai International Financial Centre.
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