Voici le récit de l’incroyable attaque par israel, le 8 juin 1967, du navire US Liberty, et qui ne fit l’objet d’aucune condamnation aussi petite soit-elle, de la part des différents pouvoirs des USA et qui prouve leur énorme soumission, déjà, au lobby juif sioniste.
L’AIPAC (American Israel Public Affairs Com¬mittee) se vante d’être l’organisation de lobbying de Capitol Hill [2] la plus influente en matière d’affaires étrangères et l’a démontré encore et toujours et pas seulement à Capitol Hill.
Le pouvoir de ce lobby a rarement été démontré aussi clairement que dans sa capacité de supprimer l’horrible vérité du 8 juin 1967, pendant la Guerre des Six Jours :
-Israël a délibérément attaqué le navire de collecte de renseignements, l’USS Liberty, en sachant parfaitement qu’il s’agissait d’un navire américain, et ils ont fait de leur mieux pour le couler et ne laisser aucun sur¬vivant ;
- Les Israéliens auraient réussi s’ils n’avaient inter¬rompu leur attaque à la suite de l’interception d’un message leur apprenant que le commandant de la 6ème Flotte américaine avait lancé des avions de chasse vers cette scène ;
Jusque-là, 34 membres de l’équipage du Liberty avaient été tués et plus de 170 avaient été blessés.
Quantité d’analystes et de hauts responsables des services de renseignement le savent depuis des années. Que presque tous aient gardé un silence effrayant pendant 40 ans témoigne de la peur généralisée de toucher à ce sujet brûlant ! Encore plus éloquent est le fait que la NSA (National Security Agency) [3] ait détruit les enregistrements vocaux et leurs transcriptions entendus et vues par un grand nombre d’analystes des renseignements des documents qui montrent sans aucun doute possible que les Israéliens savaient ce qu’ils faisaient.
L’affreuse vérité
Mais la vérité allait finir par sortir. Tout ce qu’il fallait, dans cette affaire, était qu’un journaliste courageux (du type espèce en danger) écoute les survivants de l’équipage et fasse un peu de recherche basique, ne se dérobant pas à dire qu’il s’agit de crimes de guerre et ne laissant pas aux responsables américains, du président à ses subalternes, la possibilité de supprimer - voire de détruire - les preuves accablantes provenant des communications israéliennes interceptées.
A présent, la grande presse a publié un exposé qui se base en grande partie sur les interviews de ceux qui ont été le plus intimement impliqués. Un article fleuve du jour¬na¬liste d’investigation et Prix Pulitzer, John Crewdson, a paru le 2 octobre dans le Chicago Tribune et le Baltimore Sun, sous le titre "Nouvelles révélations dans l’attaque du Navire espion américain". Le sous-titre rem¬porte le prix de la litote de l’année : "Anciens combattants, des documents suggèrent que les Etats-Unis et Israël n’aient pas dit toute la vérité sur l’incident mortel de 1967".
Mieux vaut 40 ans plus tard que jamais, je suppose. Un grand nombre d’entre nous étaient au courant de cet incident et l’ont couvert pendant très long¬temps. Puis, ils ont essayé de l’exposer et d’en dis¬cuter pour les leçons qu’il contient pour aujourd’hui. Pourtant, il s’avère plus facile d’obtenir la publication d’un article lorsqu’un chien méchant mord une personne qu’un article explosif et de l’importance de cette histoire sensible.
Un Marine se lève
Dans la soirée du 26 septembre 2006, je m’exprimais devant une foule débordante de 400 personnes à la National Avenue Church, à Springfield, dans le Mis¬souri. Une personne m’a demandé ce que je pensais de l’étude réalisée par John Mearsheimer de l’Université de Chicago et de Stephen Walt d’Harvard, intitulée "Le Lobby Israélien et la Poli¬tique Etrangère des Etats-Unis". A l’origine, cette étude avait été com¬mandée par l’Altlantic Monthly. Cependant, lorsque l’ébauche est arrivée au magazine, c’est aux cris de "paria" qu’elle a été accueillie. L’Atlantic n’a pas mis long¬temps pour dire "merci, mais on n’en veut pas" et cette étude "lépreuse" a erré à la recherche d’un éditeur, n’en trouvant aucun auprès des américains. Finalement, c’est la London Review of Books qui l’a publiée en mars 2006.
J’ai lu cet article avec la plus grande attention et j’ai trouvé qu’il était très bien documenté et qu’il relevait d’un courage inhabituel. Voilà ce que j’ai répondu à mon interlocuteur, ajoutant que cette étude me posait deux problèmes :
D’abord, je crois que les auteurs ont commis une erreur en attribuant la quasi-totalité des motivations de l’attaque américaine contre l’Irak au Lobby d’Israël et à ceux que l’on nomme les "néoconservateurs", qui dirigent notre poli¬tique et nos forces armées. Israël a-t-il été un facteur important ?
Assurément. Mais, de mon point de vue, il y a un facteur d’égale importance : le facteur pétrolier et ce que le Pentagone appelle désormais des "bases militaires durables" en Irak, déterminées par la Maison-Blanche et le Pentagone, comme nécessaires pour que les Etats-Unis dominent cette partie du Moyen-Orient.
Deuxièmement, j’ai été intrigué que Mearsheimer et Walt n’aient jamais fait mention de la preuve, peut-être pas la plus parlante, mais à mes yeux la plus spéctaculaire du pouvoir que le lobby israélien peut exercer en connaissance de cause sur notre gouvernement et notre Congrès. Bref, en juin 1967, après avoir délibérément attaqué l’USS Liberty, pendant deux heures, avec des bombardiers et des torpilleurs, dans l’intention de le couler et d’éliminer tout son équipage, et après avoir ensuite obtenu du gouvernement américain, de la Navy et du Congrès qu’ils étouffent l’affaire, le gouvernement israélien a appris qu’il pouvait, littéralement, com¬mettre des meurtres en toute impunité.
L’AIPAC (American Israel Public Affairs Com¬mittee) se vante d’être l’organisation de lobbying de Capitol Hill [2] la plus influente en matière d’affaires étrangères et l’a démontré encore et toujours et pas seulement à Capitol Hill.
Le pouvoir de ce lobby a rarement été démontré aussi clairement que dans sa capacité de supprimer l’horrible vérité du 8 juin 1967, pendant la Guerre des Six Jours :
-Israël a délibérément attaqué le navire de collecte de renseignements, l’USS Liberty, en sachant parfaitement qu’il s’agissait d’un navire américain, et ils ont fait de leur mieux pour le couler et ne laisser aucun sur¬vivant ;
- Les Israéliens auraient réussi s’ils n’avaient inter¬rompu leur attaque à la suite de l’interception d’un message leur apprenant que le commandant de la 6ème Flotte américaine avait lancé des avions de chasse vers cette scène ;
Jusque-là, 34 membres de l’équipage du Liberty avaient été tués et plus de 170 avaient été blessés.
Quantité d’analystes et de hauts responsables des services de renseignement le savent depuis des années. Que presque tous aient gardé un silence effrayant pendant 40 ans témoigne de la peur généralisée de toucher à ce sujet brûlant ! Encore plus éloquent est le fait que la NSA (National Security Agency) [3] ait détruit les enregistrements vocaux et leurs transcriptions entendus et vues par un grand nombre d’analystes des renseignements des documents qui montrent sans aucun doute possible que les Israéliens savaient ce qu’ils faisaient.
L’affreuse vérité
Mais la vérité allait finir par sortir. Tout ce qu’il fallait, dans cette affaire, était qu’un journaliste courageux (du type espèce en danger) écoute les survivants de l’équipage et fasse un peu de recherche basique, ne se dérobant pas à dire qu’il s’agit de crimes de guerre et ne laissant pas aux responsables américains, du président à ses subalternes, la possibilité de supprimer - voire de détruire - les preuves accablantes provenant des communications israéliennes interceptées.
A présent, la grande presse a publié un exposé qui se base en grande partie sur les interviews de ceux qui ont été le plus intimement impliqués. Un article fleuve du jour¬na¬liste d’investigation et Prix Pulitzer, John Crewdson, a paru le 2 octobre dans le Chicago Tribune et le Baltimore Sun, sous le titre "Nouvelles révélations dans l’attaque du Navire espion américain". Le sous-titre rem¬porte le prix de la litote de l’année : "Anciens combattants, des documents suggèrent que les Etats-Unis et Israël n’aient pas dit toute la vérité sur l’incident mortel de 1967".
Mieux vaut 40 ans plus tard que jamais, je suppose. Un grand nombre d’entre nous étaient au courant de cet incident et l’ont couvert pendant très long¬temps. Puis, ils ont essayé de l’exposer et d’en dis¬cuter pour les leçons qu’il contient pour aujourd’hui. Pourtant, il s’avère plus facile d’obtenir la publication d’un article lorsqu’un chien méchant mord une personne qu’un article explosif et de l’importance de cette histoire sensible.
Un Marine se lève
Dans la soirée du 26 septembre 2006, je m’exprimais devant une foule débordante de 400 personnes à la National Avenue Church, à Springfield, dans le Mis¬souri. Une personne m’a demandé ce que je pensais de l’étude réalisée par John Mearsheimer de l’Université de Chicago et de Stephen Walt d’Harvard, intitulée "Le Lobby Israélien et la Poli¬tique Etrangère des Etats-Unis". A l’origine, cette étude avait été com¬mandée par l’Altlantic Monthly. Cependant, lorsque l’ébauche est arrivée au magazine, c’est aux cris de "paria" qu’elle a été accueillie. L’Atlantic n’a pas mis long¬temps pour dire "merci, mais on n’en veut pas" et cette étude "lépreuse" a erré à la recherche d’un éditeur, n’en trouvant aucun auprès des américains. Finalement, c’est la London Review of Books qui l’a publiée en mars 2006.
J’ai lu cet article avec la plus grande attention et j’ai trouvé qu’il était très bien documenté et qu’il relevait d’un courage inhabituel. Voilà ce que j’ai répondu à mon interlocuteur, ajoutant que cette étude me posait deux problèmes :
D’abord, je crois que les auteurs ont commis une erreur en attribuant la quasi-totalité des motivations de l’attaque américaine contre l’Irak au Lobby d’Israël et à ceux que l’on nomme les "néoconservateurs", qui dirigent notre poli¬tique et nos forces armées. Israël a-t-il été un facteur important ?
Assurément. Mais, de mon point de vue, il y a un facteur d’égale importance : le facteur pétrolier et ce que le Pentagone appelle désormais des "bases militaires durables" en Irak, déterminées par la Maison-Blanche et le Pentagone, comme nécessaires pour que les Etats-Unis dominent cette partie du Moyen-Orient.
Deuxièmement, j’ai été intrigué que Mearsheimer et Walt n’aient jamais fait mention de la preuve, peut-être pas la plus parlante, mais à mes yeux la plus spéctaculaire du pouvoir que le lobby israélien peut exercer en connaissance de cause sur notre gouvernement et notre Congrès. Bref, en juin 1967, après avoir délibérément attaqué l’USS Liberty, pendant deux heures, avec des bombardiers et des torpilleurs, dans l’intention de le couler et d’éliminer tout son équipage, et après avoir ensuite obtenu du gouvernement américain, de la Navy et du Congrès qu’ils étouffent l’affaire, le gouvernement israélien a appris qu’il pouvait, littéralement, com¬mettre des meurtres en toute impunité.
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