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Changement politique en Algérie : les initiatives de la CLTD et du FFS vouées… à l’échec !

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  • Changement politique en Algérie : les initiatives de la CLTD et du FFS vouées… à l’échec !

    Le rêve du changement politique peine à se réaliser, en dépit de la situation de fragilité dans laquelle se trouve le pouvoir en Algérie.


    Cette fragilité, structurelle à l’origine, a été accentuée par l’absence prolongée de Bouteflika depuis avril 2013, alimentant le débat sur l’état d’empêchement du président et l’organisation d’une élection présidentielle anticipée, clamées par de nombreuses voix, à l’intérieur et à l’extérieur du pays.

    La CLTD, née dans une logique de boycott de la dernière présidentielle, a eu le mérite de rassembler des entités politiques de différentes tendances. Son camp s’est renforcé avec l’arrivée de Benflis et ses alliées, déçus, encore une fois, par une nouvelle expérience électorale. Mais cela parait encore insuffisant. Pour amener le pouvoir en place à lâcher du lest, il fallait au préalable, gagner l’adhésion de la société. Et il se trouve que les formations et « personnalités nationales » formant la CLTD, dont certaines ont rejoint l’opposition très récemment, ne donnent pas l’impression d’avoir assez d’influence au sein de la société algérienne qui semble être entièrement absorbée par des questions d’ordre socioéconomique (augmentation de salaires, logements, crédits bancaires bonifiés…etc).

    En plus de cette faiblesse liée à l’ancrage populaire, l’initiative de la transition politique prônée par la CLTD s’est vu bousculée par le projet de consensus du FFS qui envisage de réunir le pouvoir et l’opposition autour d’une même table pour adopter un plan de sortie de crise. L’idée du doyen des partis de l’opposition est rejetée par la CLTD alors que les partis évoluant sous l’ombrelle du clan Bouteflika, le FLN en tête, ont fermé le jeu dès le départ, en excluant du dialogue la question essentielle de la légitimité du pouvoir.


    On peut déduire donc, que les initiatives de la CLTD et du FFS sont vouées à l’échec, dans la mesure où elles donnent la possibilité aux gardiens du régime de gagner du temps sur le dos des clivages minant le camp dit démocrate. Cet état de fait conforte la société dans son attitude consistant à afficher une indifférence quasi totale vis-à-vis des acteurs politiques, pouvoir et opposition dans le même sac.

    Il reste maintenant à espérer l’émergence d’une nouvelle force citoyenne, en mesure de gagner la confiance de la majorité silencieuse des Algériens. Des mouvements, tel Barakat, né la veille de la dernière présidentielle, ont tenté le coup mais ils n’ont pas réussi le pari.

    Pour les mobiliser autour du changement politique, les Algériens ont besoin d’autre chose. Il faudrait peut-être leur servir des idées fraîches, portées par des hommes et des femmes qui n’ont pas flirté avec le pouvoir. Il faudrait aussi un discours novateur, affranchi de la rhétorique politique des années 1990.




    Farouk Djouadi

    el watan
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    Annonciateur de nouveaux produits des laboratoires, car le FFS s'est avéré trop coriace...
    Othmane BENZAGHOU

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    • #3
      Annonciateur de nouveaux produits des laboratoires, car le FFS s'est avéré trop coriace...
      coriace le FFS ?
      pas pous pour le FLN et le pouvoir ...qui en fait un plat tes digeste ....et qui se consomme tres bien !

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      • #4
        Le FFS fait un travail historique, fidèle à la haute idée qu'il se fait de la politique, et à ses convictions profondes. La politique spectacle, subventionnée par une certaine presse n'est pas son crédo. La construction de contrats politiques, pour sauver l'essentiel, et faire avancer le pays, avec une vision stratégique, semble incompréhensible pour des spéctateurs, habitué à la politique d'opérette, et aux productions hollywodiennes...
        Othmane BENZAGHOU

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        • #5
          ...
          En plus de cette faiblesse liée à l’ancrage populaire, l’initiative de la transition politique prônée par la CLTD s’est vu bousculée par le projet de consensus du FFS qui envisage de réunir le pouvoir et l’opposition autour d’une même table pour adopter un plan de sortie de crise. L’idée du doyen des partis de l’opposition est rejetée par la CLTD alors que les partis évoluant sous l’ombrelle du clan Bouteflika, le FLN en tête, ont fermé le jeu dès le départ, en excluant du dialogue la question essentielle de la légitimité du pouvoir
          ...
          Le pouvoir est maître du jeu. Seule la crainte d'une insurrection à l'échelle nationale peut le contraindre à accepter une véritable transition démocratique. Compte tenu de la réalité du terrain, cette transition démocratique est une chimère.

          Le pouvoir a bien réussi à opposer les forces populaires, les unes contre les autres. Les partis se neutralisent entre eux. Idem pour les associations et les syndicats.

          P.

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          • #6
            @ott

            Le FFS fait un travail historique, fidèle à la haute idée qu'il se fait de la politique, et à ses convictions profondes. La politique spectacle, subventionnée par une certaine presse n'est pas son crédo. La construction de contrats politiques, pour sauver l'essentiel, et faire avancer le pays, avec une vision stratégique, semble incompréhensible pour des spéctateurs, habitué à la politique d'opérette, et aux productions hollywodiennes...
            y a qu'a lire la reponse du veto a saadani sur la rencontre de benflis et UE. ça va surement ebranler le systeme...



            @pangeen.

            Le pouvoir est maître du jeu. Seule la crainte d'une insurrection à l'échelle nationale peut le contraindre à accepter une véritable transition démocratique.
            actuellement qui peut canaliser cette insurrection ?
            There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

            Commentaire


            • #7
              Envoyé par born_hittiste
              ...
              actuellement qui peut canaliser cette insurrection ?
              C'est là où le bas blesse.

              P.

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              • #8
                @pangeen


                C'est là où le bas blesse.

                P.
                amener le pouvoir a accepter de nouvelles regles du jeu sans violence, ou toutes les composantes la societé algerienne sont reunis me parais realisable.
                There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

                Commentaire


                • #9
                  Envoyé par born_hittiste
                  amener le pouvoir a accepter de nouvelles regles du jeu sans violence, ou toutes les composantes la societé algerienne sont reunis me parais realisable.
                  Dans l'absolu, c'est la meilleure solution mais dans la réalité, c'est quasiment impossible. Il y a trop d'intérêts en jeu que les tenants du pouvoir ne veulent pas lâcher.

                  P.

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                  • #10
                    Le réponse du véto est à l'image de ce qu'il est, habitué de travailler avec les betes, il ne sait parler que ce langage. Ses commentaires concernant l'initiative du FFS en est une autre illustration...

                    Quant aux comptes "bien garnis", meme l'ancien journaliste du monde a fait marche arrière. A ce jeu là, je ne crois pas que Saadani soit le plus grand perdant... Le personnel politique est tenu de cette manière, à droite comme à gauche, et ca fait plus mal chez ceux qui nous sortent des discours vertueux, si tu vois ce que je veux dire. Personne ne s'intérroge sur comment Sadi s'est payé son appart au Trocadéro, par exemple, sans parler de Benflis et Khalifa, ou du bébé Nezzar qui a démarré avec un beau pactole issu de l'import/import et qui exploite des fréquences militaires et se permet meme de lancer des drones sur la présidance...
                    Dernière modification par ott, 24 novembre 2014, 11h50.
                    Othmane BENZAGHOU

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                    • #11
                      Le FFS fait un travail historique, fidèle à la haute idée qu'il se fait de la politique, et à ses convictions profondes. La politique spectacle, subventionnée par une certaine presse n'est pas son crédo. La construction de contrats politiques, pour sauver l'essentiel, et faire avancer le pays, avec une vision stratégique, semble incompréhensible pour des spéctateurs, habitué à la politique d'opérette, et aux productions hollywodiennes...
                      des mots ..toujours des mots ..rien que des mots ...sans aucune prise avec le réel .....le FFS ....c'est une coquille qui s'est vidée tout simplement ....tellement vidée qu'il n'a pour discours que la reprise de celui du FLN ....sauf que pour ce dernier devenu prédateur il a une signification en terme de pouvoir et d'influence politique alors que pour le FFS ...qui n'est est que tbendir ...a l'image de ton post qui sonne creux et dont l'echo est signe de la vacuité la plus totale !

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                      • #12
                        En effet, je peux comprendre que la politique, soit du creux pour des agitateurs, hautement civilisé... le reste ne mérite pas plus d'attention, koul wahed elli razkou rabbi, oukayen elli yallabouha marzoukine men and rabbi... tu ne me la fais pas à moi...
                        Othmane BENZAGHOU

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                        • #13
                          @pangeen

                          Dans l'absolu, c'est la meilleure solution mais dans la réalité, c'est quasiment impossible. Il y a trop d'intérêts en jeu que les tenants du pouvoir ne veulent pas lâcher.

                          P.
                          le pouvoir n'est pas un bloc compacte, depuis les evenements du 5 octobre, il a passé la main a plusieurs reprise. face a une situation economique confortable et une classe politique insignifiante il est possible de convaincre tout le monde d'aller vers un projet fédérateur...

                          @ott

                          Le réponse du véto est à l'image de ce qu'il est, habitué de travailler avec les betes, il ne sait parler que ce langage. Ses commentaires concernant l'initiative du FFS en est une autre illustration...
                          le cnltd commence a lacher du leste, de l'activation de l'article 88, maintenant ils veulent des elections anticipées...j'ai bien peur qu'on assiste a l’éclatement d'une bulle politique qui va discréditer complètement la classe politique.
                          There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

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                          • #14
                            Le CNLTD n'a jamais eu aucune crédibilité, il a été créé pour un objectif qui est partiellement accomplis, bloquer l'initiative du FFS, pour la suite, cette chimère est bien trop handicapée, et la suite est déjà en préparation...
                            Othmane BENZAGHOU

                            Commentaire


                            • #15
                              Le CNLTD n'a jamais eu aucune crédibilité, il a été créé pour un objectif qui est partiellement accomplis
                              il brandit les memes slogans du pouvoir sur la menace exterieure...

                              Abdelaziz Rahabi: "La surdité du pouvoir va accélérer l'imposition d'une solution extérieure"
                              There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

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