Dire que l'usage de la torture est systématique en Tchétchénie n'est hélas pas réellement une nouveauté pour quiconque s'interresse un tant soit peu à ce qu'on appelait "le chaudron Tchétchéne". Anna Politkovskaïa l' a si bien décrit dans son livre "Tchétchénie, le déshonneur russe" . Les horreurs perpétrès par l'armée russe sont en dessous de ce que l'on peut imaginer, à tel point que l'on ne sort pas intact après la lecture du livre et pourtant nous ne faisons que lire, eux subissent en réel ces atrocités. Là de dire que la torture est systématique en Tchétchénie c'est le constat d'Human Rights Watch. Alors même si ce n'est pas nouveau de l'entendre; le dire aujourd'hui est toujours positif. Parler des tchétchènes et de leurs souffrances ne sera jamais de trop. Ils sont pas très éloignés de nous géographiquement et pourtant tout semble si loin.
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L'usage de la torture est systématique et répandu en Tchétchénie, affirme lundi l'organisation Human Rights Watch, exhortant le Comité contre la torture des Nations unies à prendre des mesures.
L'organisation basée à New York affirme avoir obtenu des preuves sur 115 cas de torture en Tchétchénie entre juillet 2004 et septembre 2006. La plupart concerne des victimes de violences par les forces de sécurité sous l'ordre du Premier ministre proche du Kremlin, Ramzan Kadyrov, observe Human Rights Watch dans un rapport publié lundi.
Elle déclare avoir reçu des informations sur au moins dix centres de détention illégaux utilisés sur l'ensemble du territoire. Certaines victimes auraient cependant été torturées par des employés du Second bureau d'investigation opérationnelle, une agence créée en 2002 pour lutter contre le crime organisé.
Le Comité contre la torture doit "appeler la Russie à prendre des mesures concrètes pour faire cesser la pratique de la torture, notamment en enquêtant et en traduisant les auteurs devant la justice, et en fournissant une réparation aux victimes", a plaidé Holly Cartner, directrice de l'organisation pour l'Europe et l'Asie centrale.
Human Rights Watch observe que les procureurs et tribunaux n'ont pris aucune mesure pour punir les personnes coupables d'avoir commis des actes de torture. Elle a pu citer le seul cas d'un officier de police russe condamné à 11 ans de prison en 2005 pour "avoir intentionnellement infligé une souffrance" à un Tchétchène.
Par AP
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L'usage de la torture est systématique et répandu en Tchétchénie, affirme lundi l'organisation Human Rights Watch, exhortant le Comité contre la torture des Nations unies à prendre des mesures.
L'organisation basée à New York affirme avoir obtenu des preuves sur 115 cas de torture en Tchétchénie entre juillet 2004 et septembre 2006. La plupart concerne des victimes de violences par les forces de sécurité sous l'ordre du Premier ministre proche du Kremlin, Ramzan Kadyrov, observe Human Rights Watch dans un rapport publié lundi.
Elle déclare avoir reçu des informations sur au moins dix centres de détention illégaux utilisés sur l'ensemble du territoire. Certaines victimes auraient cependant été torturées par des employés du Second bureau d'investigation opérationnelle, une agence créée en 2002 pour lutter contre le crime organisé.
Le Comité contre la torture doit "appeler la Russie à prendre des mesures concrètes pour faire cesser la pratique de la torture, notamment en enquêtant et en traduisant les auteurs devant la justice, et en fournissant une réparation aux victimes", a plaidé Holly Cartner, directrice de l'organisation pour l'Europe et l'Asie centrale.
Human Rights Watch observe que les procureurs et tribunaux n'ont pris aucune mesure pour punir les personnes coupables d'avoir commis des actes de torture. Elle a pu citer le seul cas d'un officier de police russe condamné à 11 ans de prison en 2005 pour "avoir intentionnellement infligé une souffrance" à un Tchétchène.
Par AP
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