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En raisons des nouvelles mesures de sécurité imposées aux voyageurs ,pour tous les passagers à destination ou au départ de l'union européenne, de la Norvège, de l'Islande et de la Suisse .Prendre l'avion est un véritable casse tête chinois.
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A l'aéroport de Bruxelles-National, dans le hall des départs, une dizaine de jeunes gens "informent les voyageurs qui n'auraient pas encore pris connaissance des nouvelles règles" relève Le Soir de Bruxelles. Est-ce grâce à ces jeunes engagés pour l'occasion ou parce que "les passagers étaient bien informés", mais, à la différence de nombre d'aéroports européens, "la circulation aérienne à Bruxelles-National n'a pas été perturbée malgré l'entrée en vigueur, lundi 6 novembre, de nouvelles mesures de sécurité concernant le transport des liquides dans les bagages à main", se réjouit le journal.
Toutefois, un passager en partance pour le Royaume-Uni a découvert une fois arrivé au contrôle de sécurité que "les yaourts étaient considérés comme des liquides. Avec quelques regrets il a dû renoncer à son petit encas", signale Le Soir. De même, plusieurs voyageurs ignorent encore que le dentifrice est aussi interdit à bord, poursuit le journal.
Le Temps de Genève explique. "Sont considérés comme produits liquides : eaux et autres boissons, soupes, sirops, crèmes, lotions, huiles, parfums, aérosols, gels, mousses, déodorants, pâtes y compris dentifrice, mascara, shampoing. Ils peuvent seulement être transportés en quantité réduite. Ils doivent être emballés dans des conteneurs d'une capacité maximale de 100 ml chacun. Ces conteneurs doivent être placés dans un sac plastique transparent à fermeture par pression ou glissière, d'une capacité maximale d'un litre par passager."
Ainsi, les produits achetés dans les magasins hors taxes sont désormais automatiquement emballés dans des sacs plastiques transparents scellés, ticket de caisse inclus. Par ailleurs, poursuit le journal, il est recommandé "d'enlever votre veste ou manteau, qui seront examinés dans la zone de fouille. Présenter les ordinateurs et autres appareils électriques, qui seront eux aussi examinés dans la zone de fouille."
Ces nouvelles mesures ont été décidées par les Vingt-Cinq après l'annonce, en août dernier par Londres, de la mise en échec d'un complot terroriste présumé destiné à faire sauter en vol des avions assurant des liaisons transatlantiques au moyen d'explosifs liquides, rappelle Le Temps. Les Britanniques, qui avaient interdit les liquides après les événements du mois d'août, assoupliront, eux, leurs règles en appliquant les règles européennes, calées sur ce que font déjà Américains et Canadiens.
Mais des zones d'ombre persistent car "certaines nourritures solides sont aussi interdites, comme le beurre de cacahuète, le Nutella et le camembert. Mauvaise nouvelle pour certains gourmets, le foie gras est lui aussi passager non grata. Le gruyère est par contre toujours le bienvenu", ironise Le Temps. Et qu'en est-il des clémentines ? Dans le doute, un passager en partance de l'aéroport de Cointrin (Genève) pour Munich a préféré les engloutir avant l'embarquement, poursuit le journal.
Et pour cause. "A hauteur des détecteurs de sécurité, les bagages à main et les trousses de toilette sont minutieusement fouillés. Des sacs-poubelle de cent litres ont été disposés. Echouent là ‘le trop et l'interdit', lotions, mousses à raser, shampooings, gels, crèmes chocolatées, Vache qui rit, etc. Ils seront détruits." De quoi provoquer la colère de certains passagers. "Les insultes, parfois, pleuvent. Des gens disent que c'est honteux de jeter quand des enfants meurent de faim", relève Le Temps. Les plus calmes seraient les passagers en partance pour New York, car "ils sont habitués à ces mesures déjà en vigueur aux Etats-Unis."
Pourtant, "le saviez-vous ? Certains liquides et gels sont maintenant autorisés sur les lignes américaines", signale pour sa part The Christian Science Monitor. Mais les mesures de sécurité dans les aéroports aux Etats-Unis ne sont pas pour autant moins strictes qu'en Europe. En témoignent les longues files d'attente devant les guichets de contrôle, remarque le quotidien américain. "D'ailleurs, de nombreux passagers ne savent toujours pas clairement ce qui est interdit et ce qui ne l'est pas." Pour le Christian Science Monitor, il y a une règle à laquelle il ne faut pas déroger : "Aller à l'aéroport en avance et ne pas oublier d'emporter sa patience et une bonne dose d'humour."
Par Courrier international
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A l'aéroport de Bruxelles-National, dans le hall des départs, une dizaine de jeunes gens "informent les voyageurs qui n'auraient pas encore pris connaissance des nouvelles règles" relève Le Soir de Bruxelles. Est-ce grâce à ces jeunes engagés pour l'occasion ou parce que "les passagers étaient bien informés", mais, à la différence de nombre d'aéroports européens, "la circulation aérienne à Bruxelles-National n'a pas été perturbée malgré l'entrée en vigueur, lundi 6 novembre, de nouvelles mesures de sécurité concernant le transport des liquides dans les bagages à main", se réjouit le journal.
Toutefois, un passager en partance pour le Royaume-Uni a découvert une fois arrivé au contrôle de sécurité que "les yaourts étaient considérés comme des liquides. Avec quelques regrets il a dû renoncer à son petit encas", signale Le Soir. De même, plusieurs voyageurs ignorent encore que le dentifrice est aussi interdit à bord, poursuit le journal.
Le Temps de Genève explique. "Sont considérés comme produits liquides : eaux et autres boissons, soupes, sirops, crèmes, lotions, huiles, parfums, aérosols, gels, mousses, déodorants, pâtes y compris dentifrice, mascara, shampoing. Ils peuvent seulement être transportés en quantité réduite. Ils doivent être emballés dans des conteneurs d'une capacité maximale de 100 ml chacun. Ces conteneurs doivent être placés dans un sac plastique transparent à fermeture par pression ou glissière, d'une capacité maximale d'un litre par passager."
Ainsi, les produits achetés dans les magasins hors taxes sont désormais automatiquement emballés dans des sacs plastiques transparents scellés, ticket de caisse inclus. Par ailleurs, poursuit le journal, il est recommandé "d'enlever votre veste ou manteau, qui seront examinés dans la zone de fouille. Présenter les ordinateurs et autres appareils électriques, qui seront eux aussi examinés dans la zone de fouille."
Ces nouvelles mesures ont été décidées par les Vingt-Cinq après l'annonce, en août dernier par Londres, de la mise en échec d'un complot terroriste présumé destiné à faire sauter en vol des avions assurant des liaisons transatlantiques au moyen d'explosifs liquides, rappelle Le Temps. Les Britanniques, qui avaient interdit les liquides après les événements du mois d'août, assoupliront, eux, leurs règles en appliquant les règles européennes, calées sur ce que font déjà Américains et Canadiens.
Mais des zones d'ombre persistent car "certaines nourritures solides sont aussi interdites, comme le beurre de cacahuète, le Nutella et le camembert. Mauvaise nouvelle pour certains gourmets, le foie gras est lui aussi passager non grata. Le gruyère est par contre toujours le bienvenu", ironise Le Temps. Et qu'en est-il des clémentines ? Dans le doute, un passager en partance de l'aéroport de Cointrin (Genève) pour Munich a préféré les engloutir avant l'embarquement, poursuit le journal.
Et pour cause. "A hauteur des détecteurs de sécurité, les bagages à main et les trousses de toilette sont minutieusement fouillés. Des sacs-poubelle de cent litres ont été disposés. Echouent là ‘le trop et l'interdit', lotions, mousses à raser, shampooings, gels, crèmes chocolatées, Vache qui rit, etc. Ils seront détruits." De quoi provoquer la colère de certains passagers. "Les insultes, parfois, pleuvent. Des gens disent que c'est honteux de jeter quand des enfants meurent de faim", relève Le Temps. Les plus calmes seraient les passagers en partance pour New York, car "ils sont habitués à ces mesures déjà en vigueur aux Etats-Unis."
Pourtant, "le saviez-vous ? Certains liquides et gels sont maintenant autorisés sur les lignes américaines", signale pour sa part The Christian Science Monitor. Mais les mesures de sécurité dans les aéroports aux Etats-Unis ne sont pas pour autant moins strictes qu'en Europe. En témoignent les longues files d'attente devant les guichets de contrôle, remarque le quotidien américain. "D'ailleurs, de nombreux passagers ne savent toujours pas clairement ce qui est interdit et ce qui ne l'est pas." Pour le Christian Science Monitor, il y a une règle à laquelle il ne faut pas déroger : "Aller à l'aéroport en avance et ne pas oublier d'emporter sa patience et une bonne dose d'humour."
Par Courrier international