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Russie; boycott et embargo lui coûte 100 milliards par an

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  • Russie; boycott et embargo lui coûte 100 milliards par an

    Envahir l'Ukraine était-ce réellement une bonne idée ? Vladimir Poutine le pensait peut-être lorsqu'il a décidé d'aider les rebelles et, surtout, d'annexer le port de Sébastopol, mais là il est en train de s'en mordre les doigts. Car outre les coûts de l'opération militaire, les sanctions prises à l'encontre du pays par les alliés dans ce qui ressemble fort à une nouvelle Guerre Froide, heureusement pour l'instant uniquement économique, lui font perdre un tas d'argent. Et ce n'est pas comme si la Russie roulait sur l'or...
    Les banques russes boycottées, les capitaux s'enfuient...

    Premier impact de cette guerre politique que se font la Russie et les Etats-Unis (et leurs alliés) c'est la fuite des capitaux : selon le ministre des Finances russe, Anton Silouanov, les investisseurs, craignant pour leur pognon, quittent le pays et avec eux ce sont 104 milliards d'euros qui sont partis ailleurs.


    De crainte, notamment, de mesures de confiscation mais également à cause d'un rouble qui ne vaut plus rien du tout et s'est écroulé de près de 30% face à l'euro. Forcément, quand le change n'est pas en votre faveur, vous préférez mettre l'argent ailleurs ; d'autant plus que le conflit Est-Ouest ne va pas se résoudre demain, Vladimir Poutine campant sur ses positions et étant convaincu du bien-fondé de ses manœuvres.


    Et le pire c'est que ce n'est pas fini. Même si les alliés n'ont pris aucune mesure militaire en Ukraine, à part fournir quelques armes aux militaires ukrainiens pour compenser celles que Poutine fournit aux rebelles, ils ont pris des sanctions économiques. Résultat : les banques russes en souffrent, les industries également.

    Et le pétrole ne va pas arranger les choses

    Poutine, de son côté, maintient le cap d'une poigne de fer. Il ne va pas lâcher l'Ukraine facilement, surtout que maintenant c'est plus une affaire personnelle qu'autre chose. Et puis il y a toujours le pétrole pour faire tourner l'économie russe n'est-ce pas ?


    Eh bien non ! Le cours du pétrole a chuté ces derniers mois : -30% suite, notamment, à une baisse du prix par les pays arabes qui, eux, craignent de ne plus contrôler le marché face aux Etats-Unis. Pour mettre la pression sur le pétrole de schiste ils cassent les prix et bradent l'or noir.


    Une perte considérable d'argent pour l'Etat russe (les industries pétrolières sont publiques en Russie), qui comptait sur un baril à 100 dollars pour équilibrer ses comptes publics. Manque de chance, le pétrole se négocie sur les 80 dollars le baril. Au total, ce seraient près de 80 milliards de dollars qui manqueraient dans les comptes de la Mère Russie.

    éco matin

  • #2
    sauf que les russes n'ont pas envahi l'ukraine c'est l'otan qui est allez la cherché l'à bas

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    • #3
      La Russie est un énorme marché et les pertes subies par les pays européens sont incalculables par rapport aux pertes russes. La Russie est en train de tourner vers la Chine et l'Inde pour ses appros.
      Ceux qui se mordent les doigts jusqu'au sang, ce sont bien les français !!!
      Dans cet article on sent bien que ra8oume eysebrou fi rou78oume !!!

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      • #4
        09/2014

        Allemagne

        Chez Niles Simons, on se prépare donc au pire. Hans Naumann n'exclut pas à terme le recours au chômage partiel, voire au licenciement. Un employé rencontré sur le site en est conscient : "Nous travaillons sur le marché international et si on n'arrive plus à vendre nos machines à cause d'évènements comme ceux-là, ça peut faire vraiment mal“. Selon diverses estimations, près de 100 000 emplois en Allemagne dépendent en effet des échanges commerciaux avec la Russie.

        Sans surprise, les patrons allemands restent donc farouchement opposés aux sanctions en vigueur et à leur renforcement. Pour le prestigieux institut allemand de sciences économiques (DIW) qui prévoit une nouvelle contraction du PIB allemand au troisième trimestre, ces sanctions n'ont d'ailleurs pas l'effet escompté. Elles auraient même accentué le conflit et renforcé la position de Poutine, affirme Dirk Ulbricht, expert de l'institut. Une chose est sûre : outre-Rhin, le partenariat commercial entre l'Allemagne et la Russie, vanté ces dernières années comme un marché d'avenir, vacille. "Nous devons nous rendre à l'evidence" explique Tobias Baumann, de la chambre fédérale du commerce et de l'industrie

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