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Le Bonjour du «Soir» FFS : il est né chez nous, on peut lui faire confiance (*)

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  • Le Bonjour du «Soir» FFS : il est né chez nous, on peut lui faire confiance (*)

    Par Maâmar Farah
    Contrairement aux sentences hasardeuses des analyses en vogue, le pouvoir est bien assis : il a les institutions, les hommes d’affaires, les femmes qui comptent, les régions, les tribus, les avions de combat, les chars, les projets, les partis lourds, les USA, l’Europe, la Russie, la Chine, l’Iran, la Turquie, le Qatar, etc. Pour gagner plus de matchs, ce pouvoir change momentanément de tactique comme le font les grandes équipes de football, fortes de leur unité et de leur solidarité : l’ailier gauche passe à droite et ça déstabilise la défense adverse… Ou alors, certains doivent quitter le terrain. Ça les irrite de voir leurs remplaçants s’échauffer sur la ligne de touche, mais ils n’y peuvent rien… Bof ! Tout cela est normal et certains analystes devraient refaire leur stage dans les rubriques sportives, on y apprend beaucoup de choses !
    En face, il y a l’opposition, qui n’a rien sauf sa ténacité à résister et à remobiliser des troupes de moins en moins combatives. Cette opposition veut le pouvoir et le pouvoir ne veut rien lâcher ! On peut rester comme ça des siècles ! Mais voilà que le FFS, réaliste et perspicace, propose de réunir tout le monde pour créer un consensus. Non, disent certains, on veut être Calife à la place du Calife… Le FFS répond : «Patientez ! Il y a d’autres urgences ! D’autres périls qui nous interpellent. Discutons ensemble et, peut-être, que de la discussion jaillira, non pas la lumière, mais une petite flamme qui va illuminer le chemin devant nous…»
    Le FFS a peut-être tort. Il a peut-être raison. Mais il aura essayé d’innover. Et son mérite est d’avoir, au nom d’un réalisme qui fera date, pris le risque de sortir de son sempiternel «ni-ni» pour proposer aux Algériens ce qu’ils ne savent plus faire : se parler entre eux. Moi, je suis d’une simplicité qui frise l’évidence : entre l’UE et ces gars bien de chez nous qui, en plus, n’ont fait aucun mal en Libye et en Syrie, eh bien ! j’aurais choisi les enfants d’Aït Ahmed !

    [email protected]

    (*) : Slogan pour les premières huiles Sonatrach, fabriquées par l’industrie pétrochimique naissante.
    There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

  • #2
    entre l’UE et ces gars bien de chez nous qui, en plus, n’ont fait aucun mal en Libye et en Syrie, eh bien ! j’aurais choisi les enfants d’Aït Ahmed !
    Cela serait surement plus constructif si tout le monde veut oeuvrer dans l'intérêt des algériens.
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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    • #3
      comment peut on le savoir, si tout le monde se tourne le dos...
      There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

      Commentaire

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