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L Express Par Emmanuel Paquette publié le 26/11/2014
L'opérateur ATM Mobilis a refusé d'ouvrir son capital social à la société dirigée par Stéphane Richard. Déjà présent dans plusieurs pays de la zone Afrique Moyen-Orient, Orange cherche à entrer sur l'un des marchés les plus importants du continent.
[Exclusif] C'est non! L'opérateur algérien de téléphonie mobile, ATM Mobilis, a refusé d'ouvrir son capital au français Orange. Un courrier daté du mois de septembre 2014 signé du Secrétaire général du Ministère de la Poste et des technologies de l'information et de la communication, Mohamed Bait, acte cette décision.
La missive - que l'Express s'est procurée - a été envoyée à la suite d'une audience accordée à Dominique Espinasse, directeur du développement international Afrique, Moyen-Orient et Asie pour Orange. Elle stipule qu' "après avoir consulté les dirigeants [d'ATM Mobilis NDLR], il fut conclu à l'inopportunité d'ouvrir le capital social dans les circonstance actuelles".
Le groupe public, filiale d'Algérie Télécom, cherche à accueillir de nouveaux actionnaires à hauteur de 20% lors d'une introduction à venir à la Bourse d'Alger.
Un revers pour Orange sur un marché crucial
Selon l'autorité de régulation algérienne, l'Arpt, l'opérateur comptait fin 2013 plus de 12,4 millions d'abonnés en croissance de 17,2% sur un an, derrière Orascom Telecom Algérie (OTA) et sa marque commerciale Djezzy (avec 17,5 millions de clients), mais devant Ooredoo (9,49 millions d'abonnés).
Les trois groupes de télécommunication algériens déploient actuellement la 3G pour permettre l'accès à Internet aux utilisateurs grâce aux premières offres commerciales lancées en début d'année. Avec un taux de pénétration de 102,11% à la fin 2013, l'Algérie figure parmi les pays les plus importants du continent après l'Afrique du Sud et le Maroc, notamment.
Contacté à ce sujet, Orange n'a pas souhaité faire de commentaires. L'entreprise française travaille sur ce dossier complexe depuis plus d'un an. L'opérateur a même annoncé réfléchir à la cotation de ses activités en Afrique et Moyen-Orient. Sur les neuf premiers mois de l'année, elles ont enregistré un chiffre d'affaires de 3,14 milliards d'euros en hausse de 6,9%.
L'opérateur ATM Mobilis a refusé d'ouvrir son capital social à la société dirigée par Stéphane Richard. Déjà présent dans plusieurs pays de la zone Afrique Moyen-Orient, Orange cherche à entrer sur l'un des marchés les plus importants du continent.
[Exclusif] C'est non! L'opérateur algérien de téléphonie mobile, ATM Mobilis, a refusé d'ouvrir son capital au français Orange. Un courrier daté du mois de septembre 2014 signé du Secrétaire général du Ministère de la Poste et des technologies de l'information et de la communication, Mohamed Bait, acte cette décision.
La missive - que l'Express s'est procurée - a été envoyée à la suite d'une audience accordée à Dominique Espinasse, directeur du développement international Afrique, Moyen-Orient et Asie pour Orange. Elle stipule qu' "après avoir consulté les dirigeants [d'ATM Mobilis NDLR], il fut conclu à l'inopportunité d'ouvrir le capital social dans les circonstance actuelles".
Le groupe public, filiale d'Algérie Télécom, cherche à accueillir de nouveaux actionnaires à hauteur de 20% lors d'une introduction à venir à la Bourse d'Alger.
Un revers pour Orange sur un marché crucial
Selon l'autorité de régulation algérienne, l'Arpt, l'opérateur comptait fin 2013 plus de 12,4 millions d'abonnés en croissance de 17,2% sur un an, derrière Orascom Telecom Algérie (OTA) et sa marque commerciale Djezzy (avec 17,5 millions de clients), mais devant Ooredoo (9,49 millions d'abonnés).
Les trois groupes de télécommunication algériens déploient actuellement la 3G pour permettre l'accès à Internet aux utilisateurs grâce aux premières offres commerciales lancées en début d'année. Avec un taux de pénétration de 102,11% à la fin 2013, l'Algérie figure parmi les pays les plus importants du continent après l'Afrique du Sud et le Maroc, notamment.
Contacté à ce sujet, Orange n'a pas souhaité faire de commentaires. L'entreprise française travaille sur ce dossier complexe depuis plus d'un an. L'opérateur a même annoncé réfléchir à la cotation de ses activités en Afrique et Moyen-Orient. Sur les neuf premiers mois de l'année, elles ont enregistré un chiffre d'affaires de 3,14 milliards d'euros en hausse de 6,9%.