Tweet
A peine arrivé à Alger, lundi 13 novembre, pour une visite officielle de deux jours, Nicolas Sarkozy a annoncé une mesure qui devrait faire plaisir à ses hôtes. A l'issue d'une rencontre avec son homologue algérien, Yazid Zerhouni, le ministre de l'intérieur français a annoncé la suppression de la consultation préalable des pays européens de l'espace Schengen avant la délivrance de visas aux ressortissants algériens.
C'était une revendication de longue date des autorités algériennes. Selon cette procédure, les demandes de visas déposées par des Algériens pour entrer en France devaient avoir le feu vert préalable des pays européens de l'espace Schengen, les partenaires de la France craignant l'infiltration de terroristes islamistes. Une procédure jugée "discriminatoire" par Alger, car elle ne s'applique ni à la Tunisie ni au Maroc.
Dans un communiqué, M. Sarkozy explique que "cette mesure a un impact direct et immédiat pour les demandeurs de visas car les délais d'obtention d'un visa sont d'ores et déja raccourcis de quinze jours". Les Algériens peuvent en effet attendre durant des mois l'obtention d'"un visa de séjour". Le ministre de l'intérieur a également annoncé qu'il avait obtenu l'autorisation de l'UE pour que la France supprime l'obligation de visa pour les passeports diplomatiques.
"IL FAUT FAIRE UN SIGNE, DES GESTES"
L'autre sujet qui devait dominer la visite du ministre d'Etat est le projet de traité d'amitié entre la France et l'Algérie, annoncé à l'origine pour la fin 2005 mais plusieurs fois reporté en raison de frictions entre les deux pays.
Ce week-end, Alger a une nouvelle fois conditionné l'amélioration des relations à la reconnaissance par Paris des crimes commis pendant les 130 années de colonisation. Peu après son arrivée, Nicolas Sarkozy a déposé une gerbe au monument aux Martyrs de la guerre d'indépendance, et s'est rendu dans un cimetière chrétien d'Alger abritant les dépouilles de Français morts durant la guerre d'Algérie. "Je pense qu'il faut voir l'avenir en commun. Il faut faire un signe, des gestes. Il n'y a pas de douleur d'un seul côté. Il y a de la douleur des deux côtés", a-t-il souligné en référence à la demande algérienne.
source : Le Monde
C'était une revendication de longue date des autorités algériennes. Selon cette procédure, les demandes de visas déposées par des Algériens pour entrer en France devaient avoir le feu vert préalable des pays européens de l'espace Schengen, les partenaires de la France craignant l'infiltration de terroristes islamistes. Une procédure jugée "discriminatoire" par Alger, car elle ne s'applique ni à la Tunisie ni au Maroc.
Dans un communiqué, M. Sarkozy explique que "cette mesure a un impact direct et immédiat pour les demandeurs de visas car les délais d'obtention d'un visa sont d'ores et déja raccourcis de quinze jours". Les Algériens peuvent en effet attendre durant des mois l'obtention d'"un visa de séjour". Le ministre de l'intérieur a également annoncé qu'il avait obtenu l'autorisation de l'UE pour que la France supprime l'obligation de visa pour les passeports diplomatiques.
"IL FAUT FAIRE UN SIGNE, DES GESTES"
L'autre sujet qui devait dominer la visite du ministre d'Etat est le projet de traité d'amitié entre la France et l'Algérie, annoncé à l'origine pour la fin 2005 mais plusieurs fois reporté en raison de frictions entre les deux pays.
Ce week-end, Alger a une nouvelle fois conditionné l'amélioration des relations à la reconnaissance par Paris des crimes commis pendant les 130 années de colonisation. Peu après son arrivée, Nicolas Sarkozy a déposé une gerbe au monument aux Martyrs de la guerre d'indépendance, et s'est rendu dans un cimetière chrétien d'Alger abritant les dépouilles de Français morts durant la guerre d'Algérie. "Je pense qu'il faut voir l'avenir en commun. Il faut faire un signe, des gestes. Il n'y a pas de douleur d'un seul côté. Il y a de la douleur des deux côtés", a-t-il souligné en référence à la demande algérienne.
source : Le Monde
Commentaire