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questions a feghouli (france football)

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  • questions a feghouli (france football)

    Indispensable à l'équipe d'Algérie, comme au Valence CF où il a posé ses valises à l'été 2010, Sofiane Feghouli (24 ans) s'est progressivement imposé comme l'un des meilleurs joueurs de Liga à son poste. En cette année 2014, le huitième de finaliste de la dernière Coupe du monde a vécu la plus belle saison de sa carrière. Le milieu offensif, très affable, s'est confié pendant plus d'une heure. Pour Francefootball, dans cette première partie, il évoque ses défis avec El-Khedra : Mondial, CAN, Vahid, Gourcuff ou le cas Fekir...

    Prévue du 15 janvier au 8 février 2015, la CAN a été déplacée en Guinée équatoriale. Le Maroc a refusé de l’organiser à cette période à cause d’Ebola. La sélection algérienne n’est-elle pas la grande perdante dans ce changement ?

    Le plus dommageable est le timing. Dans nos têtes, on s'était préparé pour jouer au Maroc dans un pays voisin et frère avec des conditions similaires, et la possibilité d'avoir nos supporters en masse. Il est vrai aussi que les conditions climatiques et la qualité des pelouses auraient été un plus certain pour notre style de jeu. On ira en Guinée équatoriale avec un état d'esprit de conquérant pour pouvoir aller jusqu'au bout. Je ne cherche pas d’excuse. Les difficultés seront les mêmes pour tout le monde. Maintenant, on est un groupe de joueurs chevronnés et qui sait à quoi s'attendre.

    Un Mondial et une CAN, c'est vraiment différent ?

    C'est un autre monde. Le contexte africain est très différent de l’environnement mondial ou européen. Vous verrez un tout autre football. Je ne nous considère pas comme les favoris de cette CAN. On ira évidemment avec la volonté de gagner ce trophée, mais il y a des équipes plus expérimentées et qui ont la capacité de mieux réussir que nous dans ce contexte.

    Est-ce une manière habile de vous enlever de la pression ?

    Je me doute bien qu’avec notre Mondial, tout le monde nous imagine comme favoris en puissance. Mais les gens ne connaissent pas vraiment cette autre réalité. Nous, les joueurs, on sait de quoi il s'agit, on sait aussi que cela sera très difficile. Quand on va jouer en Afrique subsaharienne, ces dernières années, on a gagné avec beaucoup de difficultés. Je sais que dans ce groupe, il y a des joueurs qui n'ont pas peur de la pression. On se sait déjà attendu par notre propre public qui est très fervent. On tâchera de réaliser une bonne CAN, de ne pas réaliser les mêmes erreurs qu'à la précédente. On avait produit du beau jeu mais on avait manqué d'efficacité.

    Votre aventure a débuté en 2012 avec les Fennecs. Vous êtes une sorte de pionnier de cette nouvelle vague algérienne (Brahimi, Ghoulam, Belfodil, Taider…) à avoir répondu positivement aux sollicitations de Mohamed Raouraoua, le président de la FAF. Qu'est-ce qui a vous poussé à faire ce choix ?

    Je suis Franco-Algérien. Je suivais les résultats de la sélection dès que je pouvais. C'est vrai qu'il y a eu beaucoup d'années de disette. Mais avec l'image de Djamel Belmadi, qui portait les couleurs de l'OM et qu'on appréciait, on soutenait vraiment l'Algérie, et ce choix s'est fait très naturellement. Par mes origines, et mon coeur, je me suis toujours senti algérien. L'hymne national a fait la différence. J'ai décidé de rejoindre la sélection quand j'étais en pleine possession de mes moyens. Je sortais d'une blessure d'un an, il fallait que je m'impose à Valence. C'est ce que je fais et je suis tout de suite venu. Je voulais écrire ma propre histoire. J'ai senti que c'était le bon moment pour moi. L'Algérie était au plus mal après une non qualification à la CAN 2012. Les autres joueurs ont suivi, je ne sais pas si mon arrivée a provoqué un déclic chez eux. Mais la Fédération Algérienne a super bien bossé.

    En juillet 2012, Didier Deschamps a débarqué à la tête des Bleus. Il aurait notamment confié à votre ex-coéquipier de Valence, Adil Rami, que si vous aviez un peu patienté, il aurait pu vous convoquer…

    Tout d'abord, Monsieur Deschamps est un grand entraîneur avec un énorme palmarès. C'est bien de recevoir des éloges, et cela fait toujours plaisir. Mais pour ma part, la question ne s'est jamais posée. Même si quand j'étais plus jeune, j'étais fan de Zidane car il était le symbole de «notre» réussite. Il était un exemple en termes d'humilité. L'Algérie, c'est l'Algérie. Avec le temps, ce genre d’échos est revenu à mes oreilles, cela ne m'a pas perturbé. C'est l'Algérie, et cela a toujours été mon choix numéro 1. L'hymne national français ne me fait pas le même effet.

    Vous êtes nominé par la CAF pour le titre de meilleur joueur africain de l’année. Croyez-vous en vos chances ?

    Cela fait quelques années que je suis dans cette liste. Il y a des grands joueurs. Ce serait vraiment la grande classe de gagner un jour. Si je devais choisir, je prendrais un trophée collectif avec l'Algérie, comme une Coupe d'Afrique ou un titre avec mon club.

    Que vous manque-t-il pour faire partie de la liste des 23 sélectionnés pour le Ballon d’Or ?

    Là où tout se joue pour devenir un très, très grand joueur, c'est au niveau des statistiques. Il faut faire une saison à 15 buts et 15 passes décisives. Il faut le répéter sur le long terme. C'est ça que je dois faire ! Là, je suis à 150 matches en Liga sous les couleurs de Valence. Je commence à avoir pas mal d'expérience, j'ai des bases solides, je me connais mieux. Je ne suis plus le même homme qu'il y a quelques années. Côtoyer le haut niveau me fait progresser.

    Le juge de paix serait donc le nombre de buts et de passes…

    Au très haut niveau, les joueurs sont les mêmes, il y a très peu de différences. C'est au niveau des statistiques qu'on juge les joueurs. Il faut être régulier. On regarde aussi si le joueur se blesse ou pas. C'est là-dessus qu'on juge les tout meilleurs.

    Justement parlons-en des stats. En 2014, pour l'instant, vous en êtes à 7 buts, 13 passes décisives et 5 penalties provoqués pour votre club (toutes compétitions confondues). Avec l'Algérie, au Mondial, c'est 2 passes décisives et un but. En sélection, vous comptez 7 buts et 5 passes décisives en 29 apparitions... Qu'en pensez-vous ?

    Mon année 2014 est la plus prolifique. J'ai marqué à plusieurs reprises, provoqué pas mal de penalties ou alors tout simplement été à l'origine d'actions décisives. Cependant, mon jeu ce n’est pas que cela. Sur mon couloir droit, je suis très actif défensivement. Je me bonifie chaque saison, et je deviens plus complet. Cette année est clairement ma meilleure en terme de statistiques et de régularité. Mon seul regret c'est d'être passé à côté d'une finale de C3 (2-0 ; 1-3 face au FC Séville en demi-finale) à quelques secondes près…

    Au Mondial au Brésil, vous avez gagné le respect de tout le monde. N’est-ce pas la plus grande victoire de l’Algérie ?

    Absolument. En entamant cette compétition, on avait vraiment à coeur de démontrer que nous étions une nation qui méritait du respect. Quand on est arrivé sur le terrain lors du match contre la Belgique (1-2), on s'est regardé entre nous les joueurs, on s'est dit : «C'est bien beau de parler mais maintenant faut prouver. Il faut montrer qu'on est des joueurs de haut niveau, et que notre sélection est collectivement difficile à bouger.» C'est ce qu'on a fait. Et c'est une fierté exceptionnelle. On a joué avec le coeur, l'amour du maillot, et cela n'a pas de prix dans le football. Cela faisait longtemps qu'on n'avait pas vu une équipe aussi attachante. On l’a senti dans les réactions des autres peuples.

    Face à la Belgique (1-2), vous conjurez le sort avec ce penalty réussi contre Thibault Courtois, puisque l’Algérie n’avait pas marqué lors d'une phase finale d'un Mondial depuis 1986. Qu'avez-vous ressenti juste avant de frapper ce penalty ?

    C’est vrai que Thibault est un énorme gardien. Il a une envergure impressionnante. J’ai placé mon ballon, et je suis resté le plus concentré possible. Je le connais bien car je l’ai joué à plusieurs reprises avec son club de l’Atletico Madrid. Sur le coup, je suis parti, je l’ai laissé se coucher, et j’ai placé mon ballon de l’autre côté (c'était le but 1-0 pour l'Algérie, 25e). Mais on a perdu ce match car physiquement, cela a été compliqué de défendre aussi longtemps (les Belges ont finalement gagné 2-1, 70e et 80e). On avait des consignes, et j’ai beaucoup défendu. Quand je récupérais le ballon, j'avais 80 mètres à faire pour le remonter. On ne saura jamais quelle aurait été l'issue de cette rencontre si on l'avait joué autrement.

    L'une des images fortes de ce Mondial, ce sont vos larmes à la fin de votre huitième de finale contre l'Allemagne (1-2 a.p.). Racontez-nous les émotions que vous avez ressenties au terme de cette rencontre où l'Algérie a été héroïque en dépit de l'élimination...

    C'était un match exceptionnel. On était à deux doigts de passer contre les futurs champions du monde. La Coupe du monde, depuis que je suis petit, c'est un rêve. C’est une pression incroyable de la jouer. Cela a été le meilleur moment de ma carrière. Et puis se dire que c’est terminé… Je suis quelqu'un qui intériorise beaucoup, et là, je n'ai pas pu me retenir. Je suis un homme... Le fait qu'il existe la possibilité que l'on ne rejoue pas un autre Mondial, c'est ça qui a fait que j’ai pleuré.

    Au sein de cette sélection, on ressent chez vous des qualités naturelles de leader. On ressent aussi du respect à votre égard de la part de vos coéquipiers. Comme si vous étiez un peu le chef de ce groupe composé de Brahimi, Taider, Ghoulam, Bentaleb ou Mahrez, entre autres... Bougherra prend sa retraite après la CAN. Pensez-vous à terme au brassard de capitaine ?

    Comme vous l'avez dit, il y a Madjid qui va se retirer après la CAN. Après, c'est le sélectionneur qui fait ses choix. Dans cette équipe, il y a beaucoup de joueurs qui sont honnêtes avec le maillot, qui sont déterminés et qui méritent ce brassard. Si un jour je dois le porter, ça serait vraiment, vraiment (il insiste) une fierté incroyable. Je respecterai cet honneur.

    Au sein de cette sélection, on ressent chez vous des qualités naturelles de leader. On ressent aussi du respect à votre égard de la part de vos coéquipiers. Comme si vous étiez un peu le chef de ce groupe composé de Brahimi, Taider, Ghoulam, Bentaleb ou Mahrez, entre autres... Bougherra prend sa retraite après la CAN.

  • #2
    Pensez-vous à terme au brassard de capitaine ?

    Comme vous l'avez dit, il y a Madjid qui va se retirer après la CAN. Après, c'est le sélectionneur qui fait ses choix. Dans cette équipe, il y a beaucoup de joueurs qui sont honnêtes avec le maillot, qui sont déterminés et qui méritent ce brassard. Si un jour je dois le porter, ça serait vraiment, vraiment (il insiste) une fierté incroyable. Je respecterai cet honneur.

    Quel est votre avis sur le dilemme vécu actuellement par le Lyonnais Nabil Fekir ? Sollicité par Christian Gourcuff, il a préféré temporiser, rejoindre l'équipe de France Espoirs, tout en conservant la possibilité de jouer un jour avec l'Algérie...

    J'en ai entendu parler. Je ne l'ai pas assez vu jouer. Mais si le sélectionneur de l'Algérie a un intérêt pour lui, c'est qu'il s'agit d'un jeune de qualité. Si j'ai un conseil à lui donner, c'est de gagner sa place dans son club. Et s'il se sent Algérien de coeur, il sera le bienvenu parmi nous. Il sera alors accueilli comme nous l'avons tous été. Bougherra et d'autres anciens nous ont ouvert les portes. Si maintenant il ne se sent pas Algérien, on lui souhaitera le meilleur.

    Evoluant en Liga, vous connaissez la BBC (Bale, Benzema, Cristiano Ronaldo). Les supporters algériens, qui ne manquent pas d'imagination, parlent désormais de la BFM (Brahimi, Feghouli, Mahrez) pour qualifier votre trio de milieux offensifs d’El-Khedra. Le saviez-vous ?

    (Il éclate de rire...) Non pas du tout. C'est marrant, on est des petits à côté de la BBC ! Après, il n’y a pas seulement que Yacine, Sofiane ou Riyad. C'est vraiment un collectif. On n'a pas de star majeure qui peut nous faire gagner un match à elle tout seule. Si on perd notre solidité collective, on redeviendra une équipe prenable et abordable. Il faut vraiment rester sur ces valeurs.

    Quelles sont les différences entre Vahid Halilhodzic et Christian Gourcuff ?

    Cela se situe au niveau de la gestion humaine. Vahid Halilhodzic, il gérait tout lui-même, et dans les moindres détails. Il avait la main sur tout. Avec Christian Gourcuff, c'est tout le contraire, c'est de l'auto-gestion de la part du groupe. Il y a plus de collaboration dans certaines décisions.

    Malgré des appels du pied des Algériens, Vahid Halilhodzic est parti…

    Je pense qu’on arrivait à la fin d'un cycle, c'était le bon moment pour tous de voir autre chose. Pour lui, qui a accompli de belles choses avec l'Algérie, et pour nous aussi. Lui et nous on était arrivés à saturation. L'arrivée de Christian Gourcuff est bonne pour nous. Notre président de la Fédération a vraiment fait un bon recrutement. Pour le moment, ça se passe bien avec une nouvelle philosophie de jeu et d'autres consignes. On s'est qualifié au bout de quatre matches à la CAN. J'espère que ça va continuer et qu’on pourra donner du plaisir aux Algériens.

    A titre personnel, quelle anecdote retenez-vous de votre parcours avec Vahid Halilhodzic ?

    C'est ma première sélection contre la Gambie en février 2012. Il m'a mis une pression de fou. Je venais d'arriver. Je ne m'attendais pas à ça. Je me disais qu’il allait me mettre à l'aise. Au contraire, il m'a pris seul, et m'a répété : «Il ne faut pas que tu me déçoives. Je t'ai mis à la place de certains». Cela n’a pas été facile. J'avais vraiment à coeur de lui démontrer que si j'étais là, c'était pour mon pays, et pas pour lui faire plaisir. Ce jour-là, ça s'est bien passé en Gambie, j'ai marqué, et on a gagné (2-1). Le début d'une belle aventure. J'étais fier d'avoir répondu présent.

    Après le Mondial, les joueurs, via la Fédé Algérienne, ont donné 100 000 dollars aux enfants de Gaza. Très récemment, vous avez offert votre maillot à un enfant handicapé de Ramallah en lui écrivant les mots suivants : "One, two, three Viva la Palestine". Qu'éprouvez-vous pour cette cause ?

    Au départ, c'est mon humanisme avant tout. La Palestine, oui j'y tiens. De par ma religion, et ma communauté, c'est quelque chose qui me touche énormément. La position de beaucoup de gouvernements est honteuse vis-à-vis de ce peuple. Ce sont les plus démunis que l’on laisse à l'abandon. C'est aussi vrai pour Ebola, qui existe depuis longtemps, et qui aurait pu être traité en amont. Cela me touche. (Sa voix est empreinte d'émotion...). Il n'y a pas que le football dans la vie. Donc, si je peux donner le sourire à ce Palestinien qui me voit comme un grand joueur, je le fais avec plaisir. C'est quelque chose de normal. Je l'ai déjà fait avec des jeunes Algériens ou une petite Espagnole. Dès que j'en ai l'opportunité, je le fais, et tout le monde devrait le faire.»

    Vous retrouverez dimanche la seconde partie de cette interview avec Sofiane Feghouli où il évoquera Valence, le match face au FC Barcelone (dimanche à 21 heures) et ses ambitions futures.

    Nabil DJELLIT

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    • #3
      sofiane est annoncé titulaire face a barcelone .et comme il a souvent super bien joué face au barca ...

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      • #4
        Oui Sofiane va mettre comme d'habitude tout son coeur pour faire une très belle prestation face à Messi et ses coéquipiers , et donc sofiane va faire valoir ce que vaut le jeu d'un fennec face aux stars mondiales comme Messi ; perso, j'en suis persuadé que sofiane va faire un beau match à condition qu'il bataille dur avec une farouche volonté de gagner , et qu'il soit prêt surtout physiquement pour tenir au même rythme rapide pendant tout le match.

        A noter aussi que sofiane a pris du poids , il faut qu'il perde 2 à 3 kg en faisant beaucoup de footing et de musculature.
        Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
        (Paul Eluard)

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        • #5
          oui c'est vrai il a pris un peu de poids. et 2/3 kilos c'est beaucoup pour un footballeur. c'est le petit truc qui te permet de gagner une demi seconde sur l'adversaire.

          par contre on a bentaleb ou mahrez qui eux devraient prendre quelques kilos ( de muscle)

          je pense aussi que sofiane va faire un grand match il a rarement déçu face au real ou barcelone. c'est une chance énorme qui s'offre a lui de mettre sur le banc son concurrent direct (imposé par beaucoup en espagne)

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          • #6
            sofiane a bien dit que les blessures c'est très important et cela fait la valeur d'un joueur. un gourcuff est invendable en ce moment car il est bléssé 1 match sur 2. tout le contraire d'un ronaldo une machine qui se blesse rarement .

            donc sofiane prouve bien que nos joueurs avaient peurs de se blésser face au mali. surtout en cette période de la saison charnière et juste avant la can.

            on a du mal a le comprendre car nous on veut des joueurs a 100% tout le temps mais dans la vie d'un footballeur c'est impossible.il y a obligatoirement dans la saison des matchs ou tu vas lever le pied.

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            • #7
              Oui sofiane devrait jouer aussi intelligemment afin d'éviter les mauvais tacles de ses adversaires et éviter donc les éventuelles blessures (surtout en Afrique) qui pourraient l'éloigner des stades ; il faut aussi qu'il travaille sa force de pénétration dans les 18m adverses lorsqu'il est balle au pied .
              Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
              (Paul Eluard)

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              • #8
                Exactement
                Feghouli contre les grandes équipes il répond toujours présent
                comme ce match face au Barca l'an dernier, Valence l'a emporter 3-2 grâce à un feghouli de feu

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