Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Definition du hadith qoudoussi.

Réduire
Cette discussion est fermée.
X
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Definition du hadith qoudoussi.

    SALAM

    Définition du hadith qudsî
    Assalam aleykum,



    Extrait de Al-Wâfî - Commentaire des 40 Hadiths de l'Imâm AN-NAWAWÎ par Mustafâ AL-BUGHÂ et Muhyiddîne MISTÛ, traduit par les éditions Maison d'Ennour, pp 298 et 299.




    Définition du hadith qudsî


    Le hadith qudsî (hadith divin) est un ensemble de paroles exprimées par le Messager de Dieu et imputées par ce dernier à Dieu le Très-Haut. La transmission se faisait tantôt par l’intermédiaire de l’Ange Gabriel tantôt par inspiration directe ou encore sous forme de songes. L’Envoyé de Dieu le formulait ensuite selon les expressions de son propre choix. D’autre part, le hadith prophétique ne diffère du hadith qudsî que par le fait que ce dernier est attribué explicitement à Dieu. C’est essentiellement pour cette raison qu’on le qualifie de hadith divin. Il arrive qu’il soit imputé au Prophète car c’est lui qui le rapporte de son Seigneur et Maître.

    Les principales différences entre le Coran et le hadith qudsî se présentent comme suit :

    1-Le Coran revêt un caractère miraculeux en ses termes et ses sens, tandis que le hadith qudsî n’a rien de proprement miraculeux.


    2-Le Coran est récité dans la prière alors que le hadith qudsî ne peut l’être.


    3-Celui qui dénie l’authenticité du Coran est un impie alors que la dénégation du hadith qudsî fait de son auteur un dévergondé.


    4-Les termes et le sens du Coran sont de Dieu. Le hadith qudsî bien que Parole de Dieu est formulé par Son Envoyé .


    5-Il n’est pas permis de réciter le Coran en ne reprenant que son sens. Par contre, il est possible de recourir à ce procédé en ce qui concerne le hadith qudsî (c’est-à-dire évoquer le hadith dans le fond, même si la forme n’y est pas).


    6-Seuls les gens en état de pureté peuvent toucher le Coran alors que le hadith qudsî n’impose pas cette contrainte.


    7-Le Coran ne peut être récité ou porté par une personne en état d’impureté majeure alors qu’il est permis à toute personne de lire et de porter le hadith qudsî.


    8-Celui qui ne lit ne serait-ce qu’un seul caractère du Coran se voit attribué une récompense de dix bonnes actions, alors que la seule lecture du hadith qudsî n’entraîne pas de récompense.


    9-Selon Ahmad, il n’est pas permis de vendre des copies du Coran, alors que cela est simplement détestable (makrûh) selon les châfi’ites. Par contre, il est autorisé, à l’unanimité, de vendre des copies du hadith qudsî.


    10-Il existe plus de cent hadiths qudsî rassemblés par des imams dont ‘Alî Ibn Balbân dans son livre intitulé Al maqâsid as-saniyya fî al-ahâdîth al-ilâhiyya (Les desseins sublimes dans les traditions divines) qui regroupe cent hadiths qudsî. (Fin de citation).




    Hadith 24 al-Arba'in an-Nawawiyya
    Abû Dharr - رضي الله عنه - a dit :
    Relatant les paroles de son Seigneur - تعالى -, le Prophète - صلى الله عليه و سلم - ) a dit :

    « Ô Mes serviteurs, Je me suis interdis l’injustice [ Zoulm ] à Moi-même et je l’ai rendue interdite entre vous : Ne soyez donc pas injustes les uns avec les autres.


    Ô Mes serviteurs, vous êtes tous dans l’égarement à l’exception de ceux que J’ai mis sur la bonne voie. Demandez-Moi donc de vous mettre sur la bonne voie [ Houda ] et Je le ferai.


    Ô Mes serviteurs, vous êtes tous affamés à l’exception de ceux à qui J’ai donné leur nourriture. Demandez-Moi donc votre nourriture et Je vous la donnerai.

    Ô Mes serviteurs, vous êtes tous nus à l’exception de ceux que J’ai vêtu. Demandez-Moi de vous vêtir et Je le ferai.

    Ô Mes serviteurs, vous commettez des fautes la nuit et le jour, et c’est Moi qui pardonne toutes les fautes. Demandez Mon pardon et Je vous la donnerai.

    Ô Mes serviteurs, vous ne sauriez réussir à me faire du tort : vous n’y parviendrai pas. Vous ne sauriez réussir à me rendre service : vous n’y parviendrez pas.

    Ô Mes serviteurs, si les premiers et les derniers d’entre vous, si les hommes et les djinns parmi vous avaient dans le cœur, toute la piété [ Taqwa ] de plus pieux d’entre vous, cela n’ajouterai rien à Mon Royaume.

    Ô Mes serviteurs, si les premiers et les derniers d’entre vous , si les hommes et les djinns parmi vous avaient dans le cœur, toute l’impiété [ Foujour ] de plus impie parmi vous, cela ne diminuerait en rien Mon Royaume.

    Ô Mes serviteurs, si les premiers et les derniers d’entre vous, si les hommes et les djinns parmi vous, se tenaient tous sur une même terre, si tous me demandaient quelque faveur et si Je la donnais à tous ceux qui la demandent, cela ne diminuerait en rien ce que J’ai, pas plus que la mère dans laquelle on plonge une aiguille n’est diminuée de cela.

    Ô Mes serviteurs, pour ce qui est de vos actions, Je me borne à vous les compter puis à vous les faire payer. Que celui qui trouve le bien adresse ses louanges à Allah, mais que celui qui trouve autre chose ne s’en prenne qu’à Lui-même ».1
    _________________________
    1 { Hadith sahih, rapporté par Muslim (4/1994) (n°2577)


Chargement...
X