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Le supercalculateur BlueGene/L d'IBM est l'ordinateur le plus rapide du monde. iL a atteint une performance de 280,6 téraflops. L'EPFL arrive en 22e position.
Le computer américain occupe pour la cinquième fois la première place du classement du Top 500 des supercalculateurs au monde, selon une liste publiée à Tampa (Floride), et établie par le professeur Werner Meuer, de l'université de Mannheim (Allemagne).
Avec ses 280,6 téraflops, BlueGene/L d'IBM, projet cofinancé par le Département de l'Énergie des Etats-Unis, est 35'000 fois plus rapide qu'un PC personnel. Il devance aisément son contestataire le plus sérieux, "Red Storm" du fabricant américain Cray, et ses 101,4 téraflops.
En Europe, l'ordinateur le plus puissant se trouve à l'université polytechnique de Barcelone. "Mare Nostrum" a réussi une remontée fulgurante de la 11e à la cinquième place (62,63 téraflops).
A Lausanne, le calculateur de l'Ecole polytechnique fédérale (EPFL) a perdu pour sa part six rangs, passant de la 16e place à la 22e, pour 18,2 téraflops. Mais cette "contreperformance" n'inquiète pas outre mesure la place scientifique lausannoise.
"Ce type de classement n'est pas très parlant en soi", réagit Pascal Vermot, attaché de presse de l'EPFL. "Nous attachons davantage d'importance à l'utilisation et la programmation de la machine qu'à sa puissance brute de calcul", poursuit-il. Le superordinateur d'Ecublens est actuellement utilisé dans le cadre d'un projet de simulation de neurones, "Blue Brain".
- SWINFO
Le computer américain occupe pour la cinquième fois la première place du classement du Top 500 des supercalculateurs au monde, selon une liste publiée à Tampa (Floride), et établie par le professeur Werner Meuer, de l'université de Mannheim (Allemagne).
Avec ses 280,6 téraflops, BlueGene/L d'IBM, projet cofinancé par le Département de l'Énergie des Etats-Unis, est 35'000 fois plus rapide qu'un PC personnel. Il devance aisément son contestataire le plus sérieux, "Red Storm" du fabricant américain Cray, et ses 101,4 téraflops.
En Europe, l'ordinateur le plus puissant se trouve à l'université polytechnique de Barcelone. "Mare Nostrum" a réussi une remontée fulgurante de la 11e à la cinquième place (62,63 téraflops).
A Lausanne, le calculateur de l'Ecole polytechnique fédérale (EPFL) a perdu pour sa part six rangs, passant de la 16e place à la 22e, pour 18,2 téraflops. Mais cette "contreperformance" n'inquiète pas outre mesure la place scientifique lausannoise.
"Ce type de classement n'est pas très parlant en soi", réagit Pascal Vermot, attaché de presse de l'EPFL. "Nous attachons davantage d'importance à l'utilisation et la programmation de la machine qu'à sa puissance brute de calcul", poursuit-il. Le superordinateur d'Ecublens est actuellement utilisé dans le cadre d'un projet de simulation de neurones, "Blue Brain".
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