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Les élèves des classes de 3e année secondaire bénéficieront à partir de la première semaine de décembre prochain, de cours de soutien donnés au sein des établissements.
A cet effet, le ministre de l’Education, Boubekeur Benbouzid, a procédé, hier, à l’installation de la commission nationale de suivi des cours de soutien aux élèves de terminale au niveau à l’INFP, à Alger. Cette opération initiée par le département de Benbouzid a pour objectif «d’impulser une nouvelle dynamique de prise en charge pédagogique de soutien à ces élèves, destinée à assurer une plus grande égalité des chances des candidats au baccalauréat et, par la même, améliorer leurs performances scolaires». Les acteurs qui participeront à cette opération (chefs d’établissement et personnel pédagogique en charge des classes de 3e AS) «sont appelés à assurer, une large information en direction des élèves concernés et de leurs parents sur l’importance d’une telle initiative». Les modes d’organisation de cette opération, première du genre, s’articulent autour de trois types de cours : des cours de soutien au sein de l’établissement, des études surveillées en classe et des révisions et devoirs en groupe au sein de l’établissement. Il faut savoir que le ministère de l’Education consacrera six heures hebdomadaires de cours de soutien qui seront donnés les lundis et jeudis après-midi ainsi que pendant les matinées (de 8h30 à 12h30) des vacances scolaires d’hiver et de printemps. Selon les instructions du ministre, la priorité doit être donnée aux matières essentielles de chaque filière et chaque groupe d’élèves ne doit en aucun cas dépasser le nombre de 24, issus d’une même classe ou de classes différentes. Les séances seront, quant à elles, encadrées par les enseignants de l’établissement et l’entière responsabilité revient au directeur. Les études surveillées en classe permettront, quant à elles, à l’élève «de réviser ses cours et de préparer ses devoirs de manière autonome avec, cependant, une présence de soutien en cas de besoin». Les séances d’animation, qui seront organisées durant les heures creuses de la journée et ou entre 17 h et 19 h dans les salles de permanence, seront animées par le personnel de l’établissement (enseignants, adjoints d’éducation, personnel de bibliothèques) ou par des compétences externes (universitaires). Organiser des révisions et des devoirs au sein de l’établissement a pour but, faut-il le préciser, de «favoriser la communication et l’entraide entre les élèves pour une meilleure compréhension des sujets traités en classe». Le ministre a affirmé, par ailleurs, que sont les associations des parents d’élèves et les collectivités locales qui contribueront au financement des cours de soutien. Il a également affirmé que son département compte exploiter le volume horaire non accompli par les enseignants et utiliser la dotation budgétaire réservée aux heures supplémentaires pour financer cette opération. Selon le premier responsable du secteur, chaque établissement d’enseignement secondaire sera doté d’une enveloppe financière de 200 000 DA destinée à l’acquisition d’un DATA-Show et d’un micro-ordinateur portable.
Notons, par ailleurs, que les cours de soutien se feront à l’aide de manuels parascolaires agréés, des annales du baccalauréat des 10 dernières années gravés sur CD-Rom par l’ONEC et des cours et des exercices corrigés gravés sur CD-Rom par l’ONEFD.
- La Nouvelle Republique
A cet effet, le ministre de l’Education, Boubekeur Benbouzid, a procédé, hier, à l’installation de la commission nationale de suivi des cours de soutien aux élèves de terminale au niveau à l’INFP, à Alger. Cette opération initiée par le département de Benbouzid a pour objectif «d’impulser une nouvelle dynamique de prise en charge pédagogique de soutien à ces élèves, destinée à assurer une plus grande égalité des chances des candidats au baccalauréat et, par la même, améliorer leurs performances scolaires». Les acteurs qui participeront à cette opération (chefs d’établissement et personnel pédagogique en charge des classes de 3e AS) «sont appelés à assurer, une large information en direction des élèves concernés et de leurs parents sur l’importance d’une telle initiative». Les modes d’organisation de cette opération, première du genre, s’articulent autour de trois types de cours : des cours de soutien au sein de l’établissement, des études surveillées en classe et des révisions et devoirs en groupe au sein de l’établissement. Il faut savoir que le ministère de l’Education consacrera six heures hebdomadaires de cours de soutien qui seront donnés les lundis et jeudis après-midi ainsi que pendant les matinées (de 8h30 à 12h30) des vacances scolaires d’hiver et de printemps. Selon les instructions du ministre, la priorité doit être donnée aux matières essentielles de chaque filière et chaque groupe d’élèves ne doit en aucun cas dépasser le nombre de 24, issus d’une même classe ou de classes différentes. Les séances seront, quant à elles, encadrées par les enseignants de l’établissement et l’entière responsabilité revient au directeur. Les études surveillées en classe permettront, quant à elles, à l’élève «de réviser ses cours et de préparer ses devoirs de manière autonome avec, cependant, une présence de soutien en cas de besoin». Les séances d’animation, qui seront organisées durant les heures creuses de la journée et ou entre 17 h et 19 h dans les salles de permanence, seront animées par le personnel de l’établissement (enseignants, adjoints d’éducation, personnel de bibliothèques) ou par des compétences externes (universitaires). Organiser des révisions et des devoirs au sein de l’établissement a pour but, faut-il le préciser, de «favoriser la communication et l’entraide entre les élèves pour une meilleure compréhension des sujets traités en classe». Le ministre a affirmé, par ailleurs, que sont les associations des parents d’élèves et les collectivités locales qui contribueront au financement des cours de soutien. Il a également affirmé que son département compte exploiter le volume horaire non accompli par les enseignants et utiliser la dotation budgétaire réservée aux heures supplémentaires pour financer cette opération. Selon le premier responsable du secteur, chaque établissement d’enseignement secondaire sera doté d’une enveloppe financière de 200 000 DA destinée à l’acquisition d’un DATA-Show et d’un micro-ordinateur portable.
Notons, par ailleurs, que les cours de soutien se feront à l’aide de manuels parascolaires agréés, des annales du baccalauréat des 10 dernières années gravés sur CD-Rom par l’ONEC et des cours et des exercices corrigés gravés sur CD-Rom par l’ONEFD.
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