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Des centres pour la formation, la maintenance et le permis de conduire

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  • Des centres pour la formation, la maintenance et le permis de conduire

    Suite au Fléau des accidents de la route ainsi que le nbre important de retrait des permis de conduire.., il a été décidé de créer des centres pour la formation, la maintenance et le permis de conduire… et surtout, et surtout pour la sauvegarde des vies humaines.

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    En inaugurant hier, la deuxième édition du Salon international du contrôle technique et la prévention routière (SICTA), tenu à la Safex, Pins Maritimes, le ministre des Transports, M. Maghlaoui, a fait état des nouvelles lois qui viendront dans les prochaines années freiner le diktat imposé par les chauffards, d’un côté, et sensibiliser le piéton sur le risque qu’il encourt, si les règles de la route, ne sont pas suivies à la lettre, de l’autre côté. Ainsi, des décisions relatives à la création deux centres nationaux pour le permis de conduire et pour la maintenance des véhicules ont été prises.
    Ce dernier projet est envisagé pour la période allant de 2006 à 2009. le troisième projet est un centre de formation pour les futurs formateurs des auto-écoles. Un projet présenté par une société émiratie qui est en étude. En outre, un réaménagement du système de retrait de permis est également prévu par le département de M. Maghlaoui. En ce sens, des études sont en cours d’élaboration afin de concrétiser ce projet.
    En tenant à assainir le milieu routier, où 88% des accidents sont dus au facteur humain (piéton et conducteur), les véhicules importés, précisément, ceux de moins de trois ans, et même les voitures neuves seront soumis à un contrôle technique. Même si à l’origine de nombreux accidents, le facteur humain est pointé du doigt, il n’en demeure pas moins que le vétusté du parc automobile, le manque d’entretien et le mauvais état des routes sont largement mis en évidence. Du fait, ces nouvelles décisions, si elles arrivent à être concrétisées, l’Algérie reverra son positionnement effrayant quant aux accidents de la route. S’agissant de cette manifestation, ce Salon a vu la participation de 28 exposants, dont trois pays étrangers à savoir, l’Italie (les équipement de marque italienne), la France (Develter, Stoneridge Electronics) et la Thaïlande (le filtre pour moteur Diesel).
    La nouveauté de ce Salon, selon le chargé de communication et coordinateur dudit Salon. M. Ouchaoua, réside en la présence de deux concessionnaires, à l’image de Renault et Ford, et l’assureur algérien la CAAR, en plus de la participation de différentes sociétés activant directement ou indirectement dans ledit domaine (services de contrôle technique automobile et d’expertise, producteurs de carburant, fabricants de pneumatiques, fabricants et distributeurs de radars) à savoir les services de sécurité et la Protection civile, les fournisseurs de pièces de rechange, les entreprises de signalisation routière, ainsi que des association, des participants parmi tant d’autres dont leur participation gravite autour de la question de la prévention routière et du contrôle technique automobile. Il dira, à ce propos, : «Le thème de la prévention routière est difficile, surtout quand il s’agit de convaincre les acteurs engagés directement ou indirectement pour qu’ils viennent exposer.Nous avons comme même convaincu pas mal d’entre-eux. La preuve en est là : de 22 exposants l’année dernière, nous somme passé à 28.»
    Selon lui, pour faire dans la prévention routière, il a fallu regrouper trois facteurs : humain (80%) un facteur qui est responsable des accidents routiers, l’environnent (les routes) et le véhicule. Les trois donc sont réunis pour cet événement, en tant que visiteurs, exposants avec le matériel adéquat et leur savoir-faire», il nous a semblé nécessaire et impératif de rassembler dans un même espace et au même moment les acteurs engagés directement ou indirectement dans le processus de la prévention routière et donc de sauvegarder des vies humaines, D’après le document de presse, remis à la corporation journalistique en marge de ce Salon, une rencontre technique est prévue pour demain. Un rendez-vous qui se veut une opportunité visant à disséquer, avec l’aide des experts, tous les contours relatifs aux dangers de la route durant lequel des recommandations seront dégagées servant à entrevoir des actions multiples et concrètes et matière de prévention routière. Une remise des attestations aux participants à l’exposition est également au menu, et ce, à la clôture de la journée technique. Il convient de signaler que quelques véhicules anciens font également partie du décor, mais pas uniquement pour le décor, sinon à faire comprendre aux visiteurs que des véhicules ayant plus de trente ans, si ils sont bien entretenus, continueront toujours à rouler et en parfait état. Un jury sera présent pour récompenser les meilleures voitures.
    Dans le même sillage, cette manifestation intervient au moment opportun, où l’Algérie détient un triste record, celui d’être classée au 4e rang des pays affectés par les accidents de la route, avec plus de 30% de morts entre 1990 et 2003, soit plus de 4 000 personnes tuées chaque année. Un chiffre effarant dépassant de 12 fois celui de l’Italie et de 25 fois celui des pays nordiques. D’après les statistiques avancées par le Centre national de prévention et de sécurité routière, et en comparaison entre les neuf premiers mois de l’année dernière, il ressort que le nombre d’accidents est passé de 29 271 à 30 360, soit + 03,72%, pour le nombre de blessés, de 43 115 à 44 889, soit + 40,11%, quand au nombre de décès, il est passé de 2 720 à 3 040, soit +11.76%. D’après les informations fournis par ce centre, concernant les causes des accidents pour l’année 2005, le facteur humain contribue à 88,97%.


    - La Nouvelle Republique
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