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Baisse des prix du pétrole : ce que risque l’Algérie

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  • Baisse des prix du pétrole : ce que risque l’Algérie

    Pour l’Algérie, les mois à venir s’annoncent difficiles. Ce vendredi, au lendemain de la réunion de l’Opep, le baril a poursuivi sa baisse à la Bourse de Londres (prix de référence pour le pétrole algérien) cédant près de 3%. Il est passé en séance sous le seuil des 70 dollars à 69,77 dollars, le niveau le plus bas annuel. Avant de se maintenir difficilement au-dessus de 70 dollars. Mais pour combien temps ?

    Un baril à 60 dollars ?


    Cette semaine, le baril a perdu près de 13%, affecté par la décision de l’Opep de ne pas réduire sa production. Depuis le début de l’année, la baisse dépasse 36%. Et de l’avis des spécialistes la baisse va se poursuivre. « Les prix peuvent encore descendre jusqu’à la zone des 60-65 dollars. C’est un support crucial qui pourrait être atteint d’ici le premier trimestre 2015 », affirme Dorian Abadie, analyste chez XTB France, ce vendredi dans Le Figaro.
    « A ce niveau de prix, de nombreux terminaux pétroliers risquent de fermer car l’exploitation ne sera plus rentable », ajoute l’analyste qui prévoit un rebond technique l’année prochaine. Mais « le baril devrait coûter en moyenne 80-85 dollars l’an prochain ». Un avis partagé par le PDG de Rosneft, premier producteur russe d’or noir. Il a annoncé à la presse qu’il tablait sur un cours moyen du pétrole à 70-75 dollars le baril sur l’année 2015, rapporte ce vendredi l’agence Reuters.

    Le problème de la taxe sur les superprofits


    Pour l’Algérie, la baisse des prix va affecter le budget de l’Etat dans un contexte où le gouvernement continue de dépenser sans compter pour maintenir la paix sociale. En 2014, les transferts sociaux vont atteindre 60 milliards de dollars, soit près du tiers du PIB. Avec une forte chute des prix du baril, les recettes fiscales issues notamment des hydrocarbures vont baisser fortement. Le gouvernement, incapable de collecter l’impôt dans d’autres secteurs notamment l’informel, sera obligé de puiser fortement dans le Fonds de régulation des recettes (FRR), autrement dit, l’Algérie va commencer à dépenser son épargne.
    L’autre problème concerne la production des hydrocarbures. Instaurée en décembre 2006, la taxe sur les superprofits pétroliers risque de devenir un véritable handicap dans un contexte où l’Algérie est à la recherche de nouveaux investisseurs pour maintenir son niveau de production d’hydrocarbures.
    Appliquée à partir d’un baril à 30 dollars, la taxe sur les superprofits était supportable tant que les prix du pétrole se situaient au-dessus de 70 dollars. Les compagnies étrangères engrangeaient suffisamment de revenus leur permettant de couvrir les frais de production et de faire des bénéfices. Mais à moins de 70 dollars, les puits algériens deviendront déficitaires pour elles. L’Algérie aura alors à choisir entre abandonner la fameuse taxe ou prendre le risque de voir les compagnies étrangères quitter le pays. Dans les deux cas, le coup sera dur.

    tsa- algerie

  • #2
    Personnellement je me méfie de la spéculation et de tout ce qui se fait en bourse, à croire que c'est elle qui fait la pluie et le beau temps d'un pays.
    Si un mal comme celui ci pouvait atteindre l'Algérie, peut être que ça ouvrira d'autres perspectives au peuple afin de vivre autrement et faire fuir les corrupteurs enfin comme on dit cette baisse du baril de pétrole, ça peut être un mal pour un bien.

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