SURVEILLANCE DES FRONTIERES
L'Algérie adopte l'arme électronique
Un réseau de surveillance électronique sera installé tout au long des frontières terrestres algériennes dans le cadre de la lutte contre la criminalité et la contrebande, a-t-on appris auprès du chargé de la communication du commandement de la Gendarmerie nationale, le colonel Ayoub. Le projet est en cours de réalisation. Il consiste à mettre en place au niveau de tout le contour frontalier du territoire national des capteurs, des radars et des caméras de surveillance permettant la transmission des données en temps réel aux commandements mobiles de la Garde-frontière devant intervenir pour traquer d’éventuels suspects. Selon un autre officier supérieur de la Gendarmerie nationale qui participait au forum sur les «Didacticiels et TIC», organisé à l’Institut des télécommunications Abdelhafid Boussouf (ITO) d’Oran, samedi et dimanche derniers, «ces appareils de surveillance électronique ont été déjà installés sur un tronçon de près de 1.000 kilomètres des frontières ouest (frontières algéro-marocaines). Le système sera opérationnel dans son intégralité au courant de l’année 2007". Par ailleurs, dans une présentation des grands projets structurants initiés par la Gendarmerie nationale, le même responsable a fait savoir que le projet de réalisation de l’Institut national de criminalistique et de criminologie (INCC) enregistre un taux d’avancement de 85%. Implanté à Alger (Bouchaoui), cet institut, qui sera opérationnel en 2007, aura pour mission la production de la preuve matérielle, comme l’ADN et autres aspects liés à la preuve scientifique. C’est un ensemble de laboratoires scientifiques spécialisés: ADN, empreintes digitales, médecine légale, biométrie, imagerie, entre autres, qui seront mis au service de la lutte contre la cybercriminalité et les délits économiques et financiers. Parallèlement, un programme de formation de gendarmes scientifiques a été lancé par la Gendarmerie nationale, 30 laborantins constituant la dernière promotion. Selon le colonel Ayoub, «la Gendarmerie nationale a pu introduire avec succès de nouveaux systèmes tels que le système d’empreinte automatisé et celui de l’identification biométrique», citant l’exemple du premier système ayant permis dernièrement aux services de la Gendarmerie de Tlemcen de débusquer deux immigrés clandestins marocains qui s’étaient introduits sur le territoire national moyennant de faux passeports algériens.
Le troisième projet présenté vise, à l’horizon 2010, la création d’un Réseau unifié national d’informations et de télécommunications (RUNITEL), auquel seront reliées toutes les brigades de la Gendarmerie nationale. Pour souligner l’importance du RUNITEL, l’officier a indiqué, à titre illustratif, «qu’un juge d’instruction pourra auditionner un suspect par l’image et la voix à partir de n’importe quel point du territoire national». Mettant encore en relief l’intérêt du RUNITEL, il a donné un autre exemple avec «la possibilité pour un agent de la Gendarmerie nationale de vérifier, dans un barrage de contrôle, l’identité d’un suspect, de rechercher s’il est impliqué dans une affaire, et cela en temps réel». «Grâce au RUNITEL, nous pourrons également savoir si un automobiliste suspect n’a pas fait l’objet d’un retrait de permis de conduire, et dans ce cas-là, nous saurons même le nom de l’agent qui a procédé au retrait», a souligné l’officier.
LE QUOTIDIENT D'ORAN
L'Algérie adopte l'arme électronique
Un réseau de surveillance électronique sera installé tout au long des frontières terrestres algériennes dans le cadre de la lutte contre la criminalité et la contrebande, a-t-on appris auprès du chargé de la communication du commandement de la Gendarmerie nationale, le colonel Ayoub. Le projet est en cours de réalisation. Il consiste à mettre en place au niveau de tout le contour frontalier du territoire national des capteurs, des radars et des caméras de surveillance permettant la transmission des données en temps réel aux commandements mobiles de la Garde-frontière devant intervenir pour traquer d’éventuels suspects. Selon un autre officier supérieur de la Gendarmerie nationale qui participait au forum sur les «Didacticiels et TIC», organisé à l’Institut des télécommunications Abdelhafid Boussouf (ITO) d’Oran, samedi et dimanche derniers, «ces appareils de surveillance électronique ont été déjà installés sur un tronçon de près de 1.000 kilomètres des frontières ouest (frontières algéro-marocaines). Le système sera opérationnel dans son intégralité au courant de l’année 2007". Par ailleurs, dans une présentation des grands projets structurants initiés par la Gendarmerie nationale, le même responsable a fait savoir que le projet de réalisation de l’Institut national de criminalistique et de criminologie (INCC) enregistre un taux d’avancement de 85%. Implanté à Alger (Bouchaoui), cet institut, qui sera opérationnel en 2007, aura pour mission la production de la preuve matérielle, comme l’ADN et autres aspects liés à la preuve scientifique. C’est un ensemble de laboratoires scientifiques spécialisés: ADN, empreintes digitales, médecine légale, biométrie, imagerie, entre autres, qui seront mis au service de la lutte contre la cybercriminalité et les délits économiques et financiers. Parallèlement, un programme de formation de gendarmes scientifiques a été lancé par la Gendarmerie nationale, 30 laborantins constituant la dernière promotion. Selon le colonel Ayoub, «la Gendarmerie nationale a pu introduire avec succès de nouveaux systèmes tels que le système d’empreinte automatisé et celui de l’identification biométrique», citant l’exemple du premier système ayant permis dernièrement aux services de la Gendarmerie de Tlemcen de débusquer deux immigrés clandestins marocains qui s’étaient introduits sur le territoire national moyennant de faux passeports algériens.
Le troisième projet présenté vise, à l’horizon 2010, la création d’un Réseau unifié national d’informations et de télécommunications (RUNITEL), auquel seront reliées toutes les brigades de la Gendarmerie nationale. Pour souligner l’importance du RUNITEL, l’officier a indiqué, à titre illustratif, «qu’un juge d’instruction pourra auditionner un suspect par l’image et la voix à partir de n’importe quel point du territoire national». Mettant encore en relief l’intérêt du RUNITEL, il a donné un autre exemple avec «la possibilité pour un agent de la Gendarmerie nationale de vérifier, dans un barrage de contrôle, l’identité d’un suspect, de rechercher s’il est impliqué dans une affaire, et cela en temps réel». «Grâce au RUNITEL, nous pourrons également savoir si un automobiliste suspect n’a pas fait l’objet d’un retrait de permis de conduire, et dans ce cas-là, nous saurons même le nom de l’agent qui a procédé au retrait», a souligné l’officier.
LE QUOTIDIENT D'ORAN
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