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L’Amerique dans le feu de la révolte

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  • L’Amerique dans le feu de la révolte

    Les événements qui se passent depuis une semaine aux États-Unis ne sont rien de moins qu’une révolte populaire. La moitié du pays est descendue dans la rue, indignée par la libération sans aucune forme de procès d'un policier blanc qui avait abattu un jeune noir.



    De nombreux Américains ont vu dans la reconnaissance de l’innocence de Wilson la preuve que le problème de l’inégalité raciale est resté en suspens malgré six ans de mandat d’un président noir.

    Les manifestations de protestation se sont déroulées dans 37 États sur 50 et dans 170 villes américaines dont New York, Chicago, Boston, Los-Angeles, Philadelphie et San-Francisco. La situation est extrêmement tendue à Ferguson où Michael Brown était mort en août. On voit partout des vitres brisées, des magasins pillés, des maisons, des voitures et des pneus en feu. On entend des coups de feu sporadiques. La police fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants et les autorités ont de plus en plus recours aux méthodes de répression militaires. La sénatrice du Missouri Maria Chapel-Nadal a qualifié de « guerre raciale » ce qui se passe à Ferguson.

    Sergei Mikhaïlov, chercheur à l’Institut d’études euro-atlantiques de l’Institut d’études stratégiques, est estime que la crise aux États-Unis est la faute de la direction actuelle :

    « La frustration de la population afro-américaine vis-à-vis des processus socio-politiques en cours est évidente. Il est évident aussi que les afro-américains espéraient beaucoup de l’élection du président Obama, premier Américain noir à occuper ce poste. La suite a montré que ces espoirs n’étaient que des illusions. »

    Darren Wilson, le policier de Ferguson qui avait abattu le jeune noir désarmé Michael Brown, a déclaré qu’il faisait son boulot et ne ressentait pas de remords.

    De l’avis d’Anwar Makhmoutov, membre du Comité des relations internationales de la Douma (parlement russe) et membre de la délégation russe à l’APCE, les causes de la révolte que vit l’Amérique sont très profondes :

    « C’est une maladie systémique et pas seulement la faute à ce policier. De plus, la décision d’Obama de relancer le dialogue ne peut pas se réaliser du jour au lendemain parce qu’il faut y préparer la fonction publique et le système dans son ensemble. »

    Le problème d’inégalité raciale n’a pas été résolu aux États-Unis parce que ses racines sociales n’ont pas été extirpées. Une partie considérable de la population noire habite toujours les quartiers pauvres qui se caractérisent par un niveau élevé de criminalité et du chômage.

    Les États-Unis ont fini par recevoir de plein fouet le retour de manivelle. C’est maintenant les Américains qui appliquent avec succès la stratégie des révolutions colorées élaborée par Washington. La leçon a été bien apprise : cocktails Molotov, voitures en feu, magasins pillés et répression manu militari des protestataires. Washington soutenait et même sponsorisait ce genre de désordres aux 4 coins du monde. La Maison Blanche est désormais confrontée à cette même démocratie dont elle était un champion ardent.

    Il ne faut pas espérer préserver sa maison en incendiant celle de son voisin.

    Par Valéri Agueïev

    Source : french.ruvr.ru
    La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
    De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
    .
    Merci.
    " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "
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