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Francis Cabrel La robe et l'échelle

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  • Francis Cabrel La robe et l'échelle


  • #2

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    • #3

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      • #4
        J'ai marqué d'une croix
        La clôture de ta cour,
        Je suis rentré chez moi
        Par la sortie d' secours.

        Je me suis dit tout bas:
        «Non, ce n'est pas mon jour,
        Son coeur est un détroit,
        Ses yeux un carrefour.»

        J'ai pris l'harmonica,
        Descendu dans la cour
        Et dessous du lilas
        J'ai chanté sans détour:

        Quand j'aime une fois,
        J'aime pour toujours.
        Quand j'aime une fois,
        J'aime pour toujours.

        L'amour est un tournoi
        Où tombent tour à tour
        Les guerriers maladroits
        Noyés dans la bravoure.

        Si c'est ce que tu crois,
        Si tel est ton discours,
        Sois sûre qu'une proie
        Deviendra ton vautour.

        Alors que fais-tu là,
        Enfermée dans ta tour?
        Je veux briser les lois
        Qui règlent tes amours.

        Quand j'aime une fois,
        J'aime pour toujours.
        Quand j'aime une fois,
        J'aime pour toujours.

        Tu entendras ma voix
        Dans le ciel du faubourg.
        J'avancerai vers toi
        Avec les yeux d'un sourd.

        N'entends-tu pas déjà
        Le compte à rebours?
        Ouvre ta véranda,
        Annonce mon retour.

        Je foncerai comme un ours
        Aux pattes de velours.
        Je veux toucher du doigt
        La peau de ton tambour

        Quand j'aime une fois,
        J'aime pour toujours.
        Quand j'aime une fois,
        J'aime pour toujours.

        Je foncerai comme un ours
        Aux pattes de velours.
        Je veux toucher du doigt
        La peau de ton tambour

        Quand j'aime une fois,
        J'aime pour toujours.
        Quand j'aime une fois,
        J'aime pour toujours.

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        • #5
          Mon enfant nue sur les galets
          Le vent dans tes cheveux défaits
          Comme un printemps sur mon trajet
          Un diamant tombé d'un coffret
          Seule la lumière pourrait
          Défaire nos repères secrets
          Où mes doigts pris sur tes poignets
          Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai

          Quoi que tu fasses
          L'amour est partout où tu regardes
          Dans les moindres recoins de l'espace
          Dans le moindre rêve où tu t'attardes
          L'amour comme s'il en pleuvait
          Nu sur les galets

          Le ciel prétend qu'il te connaît
          Il est si beau c'est sûrement vrai
          Lui qui ne s'approche jamais
          Je l'ai vu pris dans tes filets

          Le monde a tellement de regrets
          Tellement de choses qu'on promet
          Une seule pour laquelle je suis fait
          Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai
          Quoi que tu fasses
          L'amour est partout où tu regardes
          Dans les moindres recoins de l'espace
          Dans le moindre rêve où tu t'attardes
          L'amour comme s'il en pleuvait
          Nu sur les galets

          On s'envolera du même quai
          Les yeux dans les mêmes reflets
          Pour cette vie et celle d'après
          Tu seras mon unique projet

          Je m'en irai poser tes portraits
          A tous les plafonds de tous les palais
          Sur tous les murs que je trouverai
          Et juste en dessous, j'écrirai

          Que seule la lumière pourrait…

          Et mes doigts pris sur tes poignets
          Je t'aimais, je t'aime, je t'aimerai

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          • #6
            Dernière modification par Aloha, 30 novembre 2014, 20h22.

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