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La chronique de Benchicou. Les clowns

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  • La chronique de Benchicou. Les clowns

    le 30 novembre 2014-Benchicou.

    Nous y voilà ! L’incertitude est là. Les plus raisonnables parmi les experts mondiaux nous annoncent des années insupportables et certaines voix parmi eux ne craignent pas de prédire un prochain scénario des années 80 quand le pétrole vint soudainement à chuter et que la crise, que personne n’avait prévue, jeta la population dans la misère puis dans la rue.
    Un nouvel octobre 1988 n’est donc pas à écarter et se sont des spécialistes de la question qui le disent. La cause ? Les dirigeants, qui n’écoutent personne, avaient tout basé sur un prix moyen du Sahara Blend de 100 dollars. Il est aujourd’hui à un peu plus de 70 dollars. Où trouver les 30 dollars manquants ? Mais dans le bas de laine, pardi ! Tant qu’il y en a. Le gouvernement sera contraint de piocher dans ce fameux Fonds de régulation des recettes qui était un peu le bijou de famille. Et après ? Eh bien, après, on ne sait pas. Brouillard !
    Devant la perspective de faillite financière, le régime opte pour la sourde oreille et la fuite en avant. Surtout ne rien reconnaître de l’impasse qui nous attend. Ce serait reconnaître deux graves crimes de gouvernance infligés à ce pauvre pays : pendant près de 15 ans, du temps de Chakib Khellil, les principaux gisements pétroliers du pays ont été surexploités, occasionnant, dès 2008, une baisse du volume des exportations, baisse qui a connu une aggravation en 2012 – 2013. Pendant plus de 15 ans, rien n’a été engagé pour réduire la dépendance aux hydrocarbures, ce qui aurait atténué les effets de la chute des prix sur l’économie nationale. Bouteflika n’a pas créé une seule usine depuis 1999.
    Mais comme tout le monde le sait, nos dirigeants ne sont pas aux commandes du pays pour y gouverner, construire des usines ou veiller à l’emploi, mais pour y exercer le pouvoir. Le Président et son entourage ne sont pas des bâtisseurs. Il leur suffit d’évoluer autour de la Cour, de brigander et de se livrer aux jeux du mensonge et de la parodie théâtrale. Ainsi, pendant que le grand châtelain prépare sa potion constitutionnelle, la ménagerie courtisane se croit obligée de divertir le bon peuple par d’affligeantes singeries qui en arrivent à nous faire regretter Yazid Zerhouni. Rendons, en effet, cette justice à l’ancien ministre de l’Intérieur qui mettait bien plus de cœur et de talent à assurer la fonction de clown, charge hautement symbolique par laquelle le régime en place prouvait qu’il pouvait être aussi drôle que les Simpson.
    Depuis l’éjection de celui qui restera dans l’histoire comme l’inaltérable Nounou La Gaffe, La Famille a perdu de son allant, nous n’avons plus droit qu’à de pathétiques numéros de bouffons de seconde classe. Saâdani, Haddad, Hanoune, Benyounès…
    Avec Amar Saâdani se vérifie immanquablement le génie de Jonathan Swift. Il n’est pas un seul jour sans que le secrétaire général du FLN ne s’emploie, avec talent, à rappeler aux esprits amnésiques que nous sommes, notre filiation avec l’île de Lilliput, ce territoire que l’on a si longtemps cru sorti de l’imagination de l’écrivain irlandais, et dont les habitants, divisés en deux peuples, les Gros-boutiens et les Petits-boutiens, ne mesurent qu’environ six pouces de haut mais ont une telle idée d’eux-mêmes qu’ils passent leur temps à se croire invincibles et à se faire la guerre.
    Il faut préciser que la discorde qui les oppose se justifie par un motif indiscutable : un roi a voulu imposer le côté par lequel devaient être cassés les œufs à la coque. C’était oublier que dans l’île de Lilliput, la question de la souveraineté ne se négocie pas et c’est ce qu’a tenu, du reste, à rappeler sèchement Amar Saâdani à la délégation de l’Union européenne qui séjournait en Algérie. Le secrétaire général du FLN, s’exprimant en parfait Gros-boutien, à moins que ce ne fut en irréductible Petit-boutien, malmena les illustres hôtes du pays, les menaçant, du haut de ses six pouces, de leur faire subir le sort de Gulliver, ce visiteur imprudent qui s’aventura dans l’île et dont on se souvient qu’il fut capturé par les nains de Lilliput, ligoté et passablement maltraité.
    Saâdani n’a pas apprécié que la délégation européenne prête l’oreille à l’opposition. Il en était tout rouge de fureur : « La délégation a établi une liste de contacts, en dehors des partis et des associations, reconnus officiellement. Ce que nous considérons comme une ingérence dans les affaires intérieures du pays ».
    Voilà à quoi pense le chef du plus grand parti algérien pendant que la faillite rôde autour de la maison : à mentir ! Le mensonge, style absolu de gouvernance. Comment croire qu’ils vont dire la vérité sur les conséquences de la baisse du prix du brut ?
    Il y a à peine deux mois, un journaliste de Liberté qui avait cru entendre le ministre de l’Énergie annoncer des jours difficiles du fait de la chute des prix, s’était vu remettre en place par ce même ministre Youcef Yousfi qui n’a rien moins que déclaré ceci à l’agence officielle APS : « Les niveaux actuels des prix ne constituent pas une préoccupation particulière dans les milieux pétroliers. Les fluctuations actuelles de prix sont attribuées aux mouvements des cours de monnaie et aux opérations boursières habituelles ».
    Vous avez compris : notre pays n’est pas concerné par la crise qui s’annonce !
    Le pays est entre les mains du pouvoir le plus irresponsable qui soit.
    S’il reste encore des âmes patriotes dans ce pays, c’est le moment de se manifester. Dans quelques mois, il sera trop tard.

  • #2
    Les dirigeants, qui n’écoutent personne, avaient tout basé sur un prix moyen du Sahara Blend de 100 dollars. Il est aujourd’hui à un peu plus de 70 dollars. Où trouver les 30 dollars manquants ? Mais dans le bas de laine, pardi !
    Y a mille et une solution.

    Ouvrir le capital d'Algérie télécom, la CPA ....

    On n'en est pas encore là.

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    • #3
      Payé en dirhams, notamment...
      Othmane BENZAGHOU

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      • #4
        On peut se demander légitimement si ce Benchicou n'est pas un agent de la France et d'Israël, dans tous ses écrits il souhaite le malheur à l'Algérie. L'Algérie fait parti des rares pays au monde qui ont le malheur d'avoir une partie de ses élites politiques qui œuvre contre la nation.

        Si la France souhaite le malheur de l'Algérie alors :

        - Pourquoi Boutef, les ministres, les walis, les généraux, les bien épaulées, .... vont se soigner en France?

        Je ne défends pas Bnchikou mais je soulève juste une contradiction.
        "If you can't say anything nice, don't say anything at all."

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        • #5
          Ceux qui ont des visions du passé ne peuvent prétendre parler d'avenir. Le monde bouge, aussi bien en France qu'en Algérie...
          Othmane BENZAGHOU

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          • #6
            Der Arbeiter,

            La France a toujours souhaité le malheur de l'Algérie soyons honnête.
            Les seuls responsables du malheur de l'Algérie sont nous mêmes ou pour être plus précis : le FLN qui a gouverné d'une manière catastrophique l'Algérie depuis 62.

            Il n'y'a qu'à lire leur presse pour comprendre qu'ils ne nous aiment pas.
            Effectivement il y a encore une certaine classe en France qui n'a pas digéré l’indépendance mais encore une fois, écrire un article anti-algérien ne nuit pas autant que nous mêmes nous nuisons à l'Algérie.



            Pas si étonnant qu'elle soigne nos dirigeants pourris, la France savoure sa revanche de 62 en maintenant au pouvoir en Algérie des pourris qui gouvernent pour elle. Ce Benchicou fait juste parti du jeu.
            Si elle les soignes ce n'est pas pour leur beaux yeux, ils payent une facture bien salée et c'est l'argent du contribuable algérien.
            "If you can't say anything nice, don't say anything at all."

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            • #7
              C'est bien pou ca qu'il a nommé à la fin de son règne Moustafa Lacheraf, ayant compris les affres de sa politique éducative. La suite avec Chadli, et l'école fondamentale, a finis par achever le système éducatif...
              Othmane BENZAGHOU

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              • #8
                Le FLN de l'époque était au contraire excellent, Boumediene Allah y rehmou était un vrai homme d'état qui avait compris que c'était par la réappropriation de sa culture arabe que l'Algérie renaitrait de ses cendres. On peut critiquer Boumediene sur tout ce qu'on veut mais pas sur sa politique d'arabisation, qui a sorti toute un nation de l'ignorance dans laquelle elle baignait depuis 132 ans.
                Je n'ai jamais lu pareille ineptie sur ce forum.
                L'arabisation imaginée et appliquée par ton fameux Boukharouba ajoutée à l'école fawdhamentale sont à l'origine du naufrage de l'école algérienne et de l'implantation du virus terroriste par l'importation d'enseignants de langue arabe d'Égypte qui s'est débarrassée de tous ses frères musulmans dangereux qui ont semé ce virus dans les têtes des jeunes scolarisés qui ont eu 20 ans et plus durant la décennie noir et ont formé la masse des tueurs sans état d'âme qu'ont a vu sévir telles des hordes de hyènes.
                Basta.

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                • #9
                  Les dirigeants, qui n’écoutent personne, avaient tout basé sur un prix moyen du Sahara Blend de 100 dollars. Il est aujourd’hui à un peu plus de 70 dollars. Où trouver les 30 dollars manquants ?
                  Dans les economies faites lors des années où le petrole coutait plus de 100 dollars .
                  Euuh;, excuse moi, j'ai oublié qu'ils se sont déjà partagé le gâteau et ne rester rien pour les suivants

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                  • #10
                    La Famille a perdu de son allant, nous n’avons plus droit qu’à de pathétiques numéros de bouffons de seconde classe. Saâdani, Haddad, Hanoune, Benyounès…
                    Il a oublié Ghoul et Sellal ... mais bon la liste des clowns du pouvoir est tellement long en Algérie, Benchicou devrait pensé à leur consacrer un livre.

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                    • #11
                      Benchicou sait de quoi il parle car lui-même clown de premier ordre.

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                      • #12
                        Un pays homogène culturellement est un pays qui avance car tout le monde se comprend et parle le même langage.
                        Vaut mieux lire ces débilités que d'être aveugle!
                        "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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                        • #13
                          Vaut mieux lire ces débilités que d'être aveugle!
                          je préfère plutôt être aveugle que de lire ces insanités.

                          Au sortir de la guerre d'indépendance le peuple algérien était analphabète à 85%, tu voulais qu'on fasse quoi à cette époque, qu'on lance des programmes scolaires en français afin de parachever le colonialisme?
                          la langue française était un butin de guerre comme l'avait Kateb Yacine Allah yerahmou. et moi qui avait une douzaine d'années en 1962, j'ai suivi mon cursus en français et la relève des enseignants par des algériens était là pour assurer les cours. parachever le colonialisme non mais le remplacer par un autre colonialisme plus pernicieux:celui d'une caste de pouvoir qui vit des prébendes de la corruption et de la dilapidation des richesses nationales oui!
                          l’homogénéité est un leit motiv du parti fln qui prône l'unicité de pensée à la soviétique alors que Dieu nous a créé peuples et tribus pour nous diversifier.
                          L'Islam de mes parents et le mien n'est pas celui des criminels, des tortionnaires des terroristes et des salafistes ( Essalaf etalef)
                          voila ce que j'avais à te répondre.

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                          • #14
                            On voit bien tes références aussi selectives, que partielles et partiales. Rien d'étonnant de voir certains analphabètes clamer haut et fort leur préfèrance pour des intégrationistes, aidés et financés par la France, et cracher sur l'histoire de l'Algérie, ou un Kateb Yassine, bien plus algériens que certains illuminés voulant importer une nouvelle culture, au nom d'une authenticité d'analphabètes...
                            Othmane BENZAGHOU

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                            • #15
                              Cette phrase hideuse a été prononcé par un intellectuel colonisé qui ne connaissait rien à l'Algérie populaire, et me fait penser étrangement à celle d'un autre traître du nom de Ferhat Abass, qui affirmait que l'Algérie n'avait pas d'histoire, dans le but de dissimuler notre passé islamique pour mieux le rejeter et rendre la trajectoire de l'Algérie conforme à celle de la France, dont lui et Kateb Yacine étaient d'éternels larbins.
                              Apparemment DER ARBEITER ,croit symboliser le nationalisme en Algérie , et la portée islamique dans le " monde" musulmans ...

                              Mes références à moi c'est l'école des oulémas, Boumédienne Allah y rehmou, la Nahda algérien

                              Hélas , les références qu'il s'est choisis ne sont malheureusement pas les mieux indiquer :

                              boukharrouba n’était pas la foudre de la guerre d'indépendance mais plutôt l’exterminateur de ceux qui ont fait cette guerre .

                              Quand aux oulémas et la Nahda algérien : l'histoire a démontrer depuis bien longtemps que s'étaient des planqués ,collaborateurs de la France ...

                              Dernière modification par arrezki, 01 décembre 2014, 19h48.

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