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Il ne devait pas avoir trop pensé aux aspects techniques de la CAN, Issa Hayatou, quand il cherchait désespérément un remplaçant au pied-levé du Maroc. En novembre donc, une fois que Rabat eût confirmé sa décision de report de la compétition de la CAN, pour cause Ebola, Hayatou devait absolument trouver un pays hôte, pour éviter d’aller au Qatar, ce qu’il aurait d’ailleurs fait si la Guinée équatoriale n’avait pas dit oui. Il fallait préserver l’ego du vieux et irascible Issa…
Maintenant que la gueule de bois est passée, et que la raison est revenue, le président de la CAF Issa Hayatou l’admet volontiers : « Si je dis qu’il n’y aura pas de problèmes, je mentirais. Nous ne pouvons pas réunir tout ce qui est nécessaire en deux mois, sans qu’il y ait quelques imperfections ». C’est ce qu’on peut appeler de la grande reconnaissance, et encore plus de délicatesse, pour le président équato-guinéen Théodore Obiang Nguema Mbasogo.
En fait, dit Hayatou, il n’y a presque rien en Guinée équatoriale, puisque la CAF a des « préoccupations concernant la restauration, l’hébergement, le transport interne, le transport international et les médias ». Mais, tempère le chef de la CAF : « Nous ferons tout ce que nous pouvons pour avoir l’essentiel ».
La CAF avait insisté pour organiser la CAN à ses dates initialement prévues pour maintenir l’image de l’Afrique et du football africain. Mais avec ce qui est en train de se produire, c’est là que l’image de l’Afrique et de son foot seront écornées. Jugez-en... Issa Hayatou estime qu’il n’y aura pas de menace concernant la sécurité sanitaire des joueurs lors de la CAN et a même suggéré à ceux qui sont inquiets de ne pas y participer. « Si un joueur est contaminé, il ne pourra pas venir en Guinée Equatoriale. Il n’y a eu aucun cas d’Ebola en Guinée Equatoriale. Pourquoi ont-ils peur? Ils ne devraient pas »…
Bref, la CAN ne sera pas à la fête, avec Issa, Ebola, la peur, la totale impréparation et la probable improvisation.
panorapost
Maintenant que la gueule de bois est passée, et que la raison est revenue, le président de la CAF Issa Hayatou l’admet volontiers : « Si je dis qu’il n’y aura pas de problèmes, je mentirais. Nous ne pouvons pas réunir tout ce qui est nécessaire en deux mois, sans qu’il y ait quelques imperfections ». C’est ce qu’on peut appeler de la grande reconnaissance, et encore plus de délicatesse, pour le président équato-guinéen Théodore Obiang Nguema Mbasogo.
En fait, dit Hayatou, il n’y a presque rien en Guinée équatoriale, puisque la CAF a des « préoccupations concernant la restauration, l’hébergement, le transport interne, le transport international et les médias ». Mais, tempère le chef de la CAF : « Nous ferons tout ce que nous pouvons pour avoir l’essentiel ».
La CAF avait insisté pour organiser la CAN à ses dates initialement prévues pour maintenir l’image de l’Afrique et du football africain. Mais avec ce qui est en train de se produire, c’est là que l’image de l’Afrique et de son foot seront écornées. Jugez-en... Issa Hayatou estime qu’il n’y aura pas de menace concernant la sécurité sanitaire des joueurs lors de la CAN et a même suggéré à ceux qui sont inquiets de ne pas y participer. « Si un joueur est contaminé, il ne pourra pas venir en Guinée Equatoriale. Il n’y a eu aucun cas d’Ebola en Guinée Equatoriale. Pourquoi ont-ils peur? Ils ne devraient pas »…
Bref, la CAN ne sera pas à la fête, avec Issa, Ebola, la peur, la totale impréparation et la probable improvisation.
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