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Les outils classiques d'analyse économique sont-ils adaptés aux bouleversements mondiaux actuels ? Le dollar va-t-il chuter ? Céder sa place aux monnaies virtuelles ? Pourquoi la Chine et la Russie engrangent-elles depuis quelques années autant d'or ?
Pour avoir des réponses claires à ces questions complexes, nous avons rencontré James Rickards. Après le succès en 2011 de « Currency Wars », où il faisait de la question monétaire un enjeu de sécurité nationale, Rickards envisage aujourd'hui un nouveau scénario catastrophe dans « The Death of Money », la mort de l'argent. Selon lui, seuls les nations et les individus qui anticiperont les mutations du système financier survivront au chaos qui s'annonce.
Bouleversements du système financier : notre revue de presse
Et si l'euro ou le dollar étaient devenus obsolètes ? Déjà en temps de crise, il n'est pas rare que l'or devienne la valeur refuge. Aujourd’hui, les cours de l’or ne cessent de progresser, notamment à cause des inquiétudes sur la situation en Ukraine.
Selon l’économiste américain James Rickards, auteur du livre: The Death of Money : The Coming Collapse of the International Monetary System, notre monnaie sonnante et trébuchante serait une espèce en voie de disparition. Considéré également comme un spécialiste du marché de l’or, James Rickards recommande d’investir dans le marché de l’art, dans les terres et plus particulièrement encore dans l’or, qui progresse de 11% depuis le début de l’année.
La Chine l’a bien compris. Elle est le premier consommateur mondial d’or. Mais dans l'empire du Milieu, le petit épargnant n’a pas été oublié. Une solution de placement est proposée aux ménages et elle vient de l’Internet. Les géants du web Alibaba, Tencent et Baidu offrent des placements si avantageux que les établissements bancaires traditionnels grincent des dents.
Autre forme de placement qui fait polémique : la crypto-monnaie bitcoin. Aujourd'hui, douze millions de bitcoins (soit sept milliards d’euros) circulent dans le monde !
Résultat : une taxation des plus-values par le fisc américain n’est pas à écarter sur le bitcoin, considéré non pas comme une monnaie mais comme un bien. Le Japon songe également à taxer cette monnaie virtuelle. En France aussi, le bitcoin fait couler beaucoup d’encre. Récemment, l’ex-ministre de l’Economie et des Finances français, Pierre Moscovici, a fait part de son souhait de l’inscrire dans l’agenda européen.
La monnaie virtuelle subit bien des tourments. On l’accuse même d’être une sorte de « Madofferies » version 2.0. L’Islande n’en a que faire. Elle a créé l’auroracoin, sur le modèle du bitcoin.
Vous demeurez sceptiques ? Vous pensez que la monnaie virtuelle relève de la science-fiction ? Demandez plutôt à Austin et Becky Craig : ces deux américains ont parcouru le monde avec comme seul moyen de paiement… A vous de deviner, vous serez surpris !
Source : future.arte.tv
Pour avoir des réponses claires à ces questions complexes, nous avons rencontré James Rickards. Après le succès en 2011 de « Currency Wars », où il faisait de la question monétaire un enjeu de sécurité nationale, Rickards envisage aujourd'hui un nouveau scénario catastrophe dans « The Death of Money », la mort de l'argent. Selon lui, seuls les nations et les individus qui anticiperont les mutations du système financier survivront au chaos qui s'annonce.
Bouleversements du système financier : notre revue de presse
Et si l'euro ou le dollar étaient devenus obsolètes ? Déjà en temps de crise, il n'est pas rare que l'or devienne la valeur refuge. Aujourd’hui, les cours de l’or ne cessent de progresser, notamment à cause des inquiétudes sur la situation en Ukraine.
Selon l’économiste américain James Rickards, auteur du livre: The Death of Money : The Coming Collapse of the International Monetary System, notre monnaie sonnante et trébuchante serait une espèce en voie de disparition. Considéré également comme un spécialiste du marché de l’or, James Rickards recommande d’investir dans le marché de l’art, dans les terres et plus particulièrement encore dans l’or, qui progresse de 11% depuis le début de l’année.
La Chine l’a bien compris. Elle est le premier consommateur mondial d’or. Mais dans l'empire du Milieu, le petit épargnant n’a pas été oublié. Une solution de placement est proposée aux ménages et elle vient de l’Internet. Les géants du web Alibaba, Tencent et Baidu offrent des placements si avantageux que les établissements bancaires traditionnels grincent des dents.
Autre forme de placement qui fait polémique : la crypto-monnaie bitcoin. Aujourd'hui, douze millions de bitcoins (soit sept milliards d’euros) circulent dans le monde !
Résultat : une taxation des plus-values par le fisc américain n’est pas à écarter sur le bitcoin, considéré non pas comme une monnaie mais comme un bien. Le Japon songe également à taxer cette monnaie virtuelle. En France aussi, le bitcoin fait couler beaucoup d’encre. Récemment, l’ex-ministre de l’Economie et des Finances français, Pierre Moscovici, a fait part de son souhait de l’inscrire dans l’agenda européen.
La monnaie virtuelle subit bien des tourments. On l’accuse même d’être une sorte de « Madofferies » version 2.0. L’Islande n’en a que faire. Elle a créé l’auroracoin, sur le modèle du bitcoin.
Vous demeurez sceptiques ? Vous pensez que la monnaie virtuelle relève de la science-fiction ? Demandez plutôt à Austin et Becky Craig : ces deux américains ont parcouru le monde avec comme seul moyen de paiement… A vous de deviner, vous serez surpris !
Source : future.arte.tv